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 Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]

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Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] Empty
MessageSujet: Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]   Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] EmptyMer 9 Mai - 11:30

Les quelques faibles rayons qu’émettait l'astre brûlant transperçant l'opulente masse nuageuse venaient caresser le doux visage encore endormi du jeune homme, la faible lumière en s'intensifiant semblait déceler les moindres parcelles de sa peau si pâle. Ses deux yeux couleur du rubis s’entrouvrirent timidement le laissant ainsi découvrir le paysage encore flou qui se dévoilait peu à peu à lui. Un long soupir sortit de ses lèvres entrouvertes suivi d'un léger grognement puis replongea aussitôt sous ses nombreux draps de soie blanche qui laissaient seulement apparaître quelques-uns de ses beaux cheveux noirs. Encore sous la couette il s'étira un bon moment (et oui il n'est pas très matinal), mais il songea tout de même à se lever bien que ce soit loin d'être simple pour lui... son torse dévoilé, le drap soyeux du lit autour de ses hanches recouvrant également une partie de ses longues jambes athlétiques, la nuit il ne s'encombre que rarement de vêtements qu'il considère même comme inconvenant pour un homme... Il scruta sa chambre de son regard flapi, il a mit du temps à constater qu'il n'était pas seul dans cette pièce, une fine main était étalée sur ses muscles peu marqués (étant loin d'être un adepte du sport en tout genre... faut pas s'étonner), puis ce n'était pas une ni deux, mais cinq demoiselles qui émergeaient en ce lieu. Trois dans le même lit que lui puis deux autres sur un sofa en face d'eux. Il sortit du lit dévoilant son corps nu, ce qui n'avait pas l'air de déplaire les jeunes femmes, il traînait la patte en direction de la salle de bain pour prendre une douche rapide, enduisant son magnifique corps de mousse savonneuse, parcourant avec soin chaque partie de son corps comme s'il le découvrait pour la première fois. Sentir l'eau dégoulinaient sur son corps tel de petites perles multicolores roulant sur lui pour ensuite s'écraser au sol était plutôt amusant, venant de se lever ses gestes étaient plutôt lent, sans grande énergie, se laissant simplement agir à son rythme.

Il n'utilisait jamais de réveil, se réveillant généralement par chance, ce qui pour l'instant n'avait pas l'air de l'avoir perturbé plus que cela, même s'il savait pertinemment qu'il avait une représentation dans seulement quelques minutes, cela ne le pressait pas pour autant, il savait mieux que quiconque garder son calme naturel et il avait une maîtrise de soi hors du commun, « nonchalant » devait être son mot favoris... Lorsqu'il s’apprêtait à sortir, une jolie demoiselles lui attrapa le bras lui offrant une vue magnifique sur son décolleté inexistant, elle fit alors une tête qu'il avait l'habitude de faire pour séduire la gante féminine, le genre de frimousse que l'on a du mal à s'en séparer où que l'on veut à tout prix prendre dans ses bras musclé. Calme et posé, le jeune homme s'abaissa doucement de manière à placer son visage en face de la femme quelque peu désappointée, il lui attrapa son fin menton à deux doigts pour lui murmurer d'une voix suave :

« Ne vous inquiétez pas mes jolies, à l'instant même où je sortirai de cette pièce mon esprit ne sera que pour vous mesdemoiselles. »

Lorsque ce cher bourreau des cœurs, atteint le seuil de la porte, les cinq demoiselles étaient réveillées, toutes en train de lui faire des signes d'adieu en lui souriant, celui-ci les regarda d'un air niais tout en agitant également sa main droite tan disque la gauche ouvrait difficilement la porte, en l'espace d'une seconde il disparu de la pièce remplie de charmantes femelles. La taverne dans laquelle il jouait se trouvait être tout près de la « maison aux plaisirs » où il avait passé la nuit donc question temps, il était correct. Sur la petite estrade qui lui servait de scène, la tension ressentit une fois derrière le grand rideau était nullement comparable à d'autres impressions, tout simplement intense, ce mélange de sentiments entre impatiente, trac et angoisse était merveilleux puis lorsque les deux extrémités de la scène rattachaient le rideau désormais séparé, c'était tout simplement indescriptible. Une liberté où tous nos sens sont accentués, on se sent alors seul au monde, nous et notre instrument délirant sur un ensemble de notes finement choisis sur lesquels nous nous amusons sans cesse pour en faire une mélodie harmonieuse capable de faire ressortir les émotions cachées, enfouis dans chaque personne se trouvant en ce lieu. Le spectacle a duré environ une bonne heure. Le beau jeune homme termina sa prestation sous les hurlements (surtout des femmes) et acclamations des spectateurs de cette taverne, ce qui anima Sytry d'une joie sans conteste.

Un homme se démarquait de la multitude de Thériantrophes présents, autant par les habits que la carrure, un homme plutôt bourru, lorsqu'il s'approcha du jeune homme, il faisait au moins deux têtes de plus que lui, dans un grognement d'agacement il lui remit une lettre finement enveloppée. Il accrocha son instrument (pour ne pas dire « compagnon de route ») dans son dos à l'aide d'une sangle de cuir puis ouvrit la fameuse lettre, délicatement comme s'il s'agissait de la peau d'une femme. Le message venait directement du chef de la tribu d'Esmerin, un honneur il est vrai, il n'était pas sans cacher sa joie, il venait certainement d'avoir entendu les quelques rumeurs qui se propageaient sur son sujet, espérons maintenant qu'elles soient favorables. Le directeur du lieu lui déversa sa paie, voilà qui sera utile pour le repas et logement de ces quelques jours, d'un pas lent il se dirigea vers le lie indiqué sur la lettre... Que pouvait-il bien lui vouloir ? Il ne l'avait jamais rencontré, cependant ce n'était pas une mauvaise chose d'un côté, Sytry avait longtemps pensé à se poser et arrêter de voyager dans la contrée du nord. La grande résidence était un endroit immense qu'il n'avait encore jamais eu l’occasion de fréquenter, comme quoi il y a un début à tout. Lorsqu'il y entra il fut reçu comme s'il était un invité de marque et fut aussitôt amené devant la porte de l'endroit où se trouvait le mystérieux personnage qui voulait le rencontrer. Sans frapper il entra, son attitude « laisser-aller » ne donnait pas une image de lui particulièrement sérieuse, enfin bon il était comme ça et puis c'est tout. Il referma la porte en silence et s’inclina un minimum, c'était avant tout une personne très influente et il ne désirait pas plus que cela s'attirer des ennuis par manque de politesse.

« Enchanté de faire votre connaissance monsieur, je me nomme Sytry Peisinoe. Que puis-je pour vous ? »


Dernière édition par Sytry Peisinoe le Sam 19 Mai - 16:19, édité 2 fois
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Elirël Sigrïn
Chef du Clan du Nord, tribu d'Esmerin
Elirël Sigrïn
Ennemis : Ceux qui m'empêcheront d'atteindre mon but
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MessageSujet: Re: Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]   Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] EmptyMer 9 Mai - 15:10

"Vous m'avez fait demander chef?"

"Oui... Une petite minute..."

Elirël ferma un court instant les yeux et fit un léger signe de main à l'homme en face de lui pour lui indiquer le silence. Il devait être au calme pour pouvoir réfléchir aux quelques mots qu'il allait poser sur la feuille vierge posée sur son bureau car il ne voulait pas paraître trop autoritaire ni trop laxiste dans sa demande tout en se faisant obéir. L'obéissance était une chose qu'il appréciait plus que tout et il détestait voir cette lueur de résistance dans le regard des gens qui lui faisaient face car il mettait ensuite tout en œuvre pour les briser jusqu'à les mettre à genoux devant lui. Mais il n'était entouré que de personnes qui lui étaient loyales pour le moment et on lui faisait assez confiance en général même si il se moquait de ce que pouvait dire les anciens de la tribu lorsque ses actions déplaisaient. Ses yeux couleur ambre se rouvrirent avec lenteur et il regarda le thériantrophe en face de lui, le détaillant un court instant sans la moindre gêne, oubliant presque ce qu'il voulait faire au départ. Il ne lui fallait pas beaucoup pour qu'il perde sa concentration lorsqu'il n'était pas mis sous pression par ses conseillers ou son bras droit. L'homme qui attendait sans dire un mot se laissa observer sans aucune protestation, se tenant droit comme un i, les bras croisés dans le dos et le torse bombé. Il était plutôt bourru et avait une véritable carrure d'ours, digne de son animal totem on sentait la puissance qu'il dégageait dès qu'il faisait le moindre mouvement. Il était un soldat et non un messager, mais n'ayant personne à son service pour cela, le Renard choisissait les gens au hasard quand ils étaient disponibles. Il allait un jour devoir se trouver une personne qui serait apte à ce poste et en qui il avait la confiance la plus totale car il ne donnait pas ses courriers personnels à n'importe qui. Laissant un léger soupir s'échapper de ses lèvres fines, il leva la tête pour regarder le plafond de la salle avant de se concentrer une nouvelle fois sur son travail. Il fit craquer ses doigts et saisit une plume d'oie taillée avec délicatesse qu'il trempa dans de l'encre noire avant de commencer à calligraphier son message avec une grande attention. Son écriture fine et légèrement inclinée sur la droite montrait le sérieux qu'il prenait en notant ces mots alors qu'il vérifiait que tout était lisible pour la personne à qui était destinée ce courrier. Il termina la lettre en la signant de son nom et ajoutant son titre à la suite alors qu'il la glissait lentement dans une petite enveloppe avant de faire couler quelques gouttes de cire pour la sceller et ainsi s'assurer que seul son destinataire pourrait la lire. Redressant enfin la tête, il regarda une nouvelle fois le soldat devant lui et lui tendit l'enveloppe en lui donnant ses ordres, prenant une position plus détendue sur son grand siège recouvert de cuir.

"Je vous demande de remettre ce courrier en main propre à une personne se faisant appeler... Peisinoe si je me souviens bien... C'est un musicien."

L'homme s'inclina puis prit la lettre qu'il glissa avec soin dans une petite sacoche.

"Oui chef... Si je puis disposer..."

Elirël passa une main dans sa chevelure rousse en hochant la tête:

"Va. Par contre... Appelle moi Elirël... C'est un ordre."

Il l'entendit chuchoter un oui presque inaudible avant de marcher à reculons jusqu'à la porte du bureau du chef de la tribu pour ensuite se retourner et quitter la pièce. Cet homme était peut-être un peu trop fidèle mais au moins cela lui permettait de garder une certaine emprise sur son esprit car il le savait plutôt peureux concernant sa condition animale. Et tout le monde savait que la peur était le meilleur moyen de tenir les gens sous son contrôle, Elirël prenait ce rôle très au sérieux et était prêt à tout pour réussir à avoir le plus grand nombre possible de personnes prêtes à le servir. Il prit une grande inspiration une fois seul et se leva avec une extrême lenteur avant de s'approcher de sa bibliothèque personnelle, faisant passer son index sur la tranche de chaque livre en lisant à voix haute les titres notés en lettres dorées. Une fois qu'il eu passé en revue tous les livres d'une rangée, il laissa retomber ses bras le long de son corps en soupirant une nouvelle fois. A peine une chose finie voilà qu'il s'ennuyait déjà. Son esprit vif comme une flamme était insatiable et il cherchait toujours quelque chose d'intéressant à faire, le plus beau des divertissements. Les quelques rumeurs qui traînaient dans la ville avaient éveillé sa curiosité et c'était la raison pour laquelle il avait écrit ce courrier. Il allait devoir attendre que ce certain Peisinoe l'ait pour qu'il puisse découvrir ce nouveau jouet qu'il s'était lui-même attribué. Il lui tardait même le moment où cette étrange personne pénétrerait dans ce qu'il considérait comme sa propre demeure. Il finit par jeter un coup d'oeil par la fenêtre et regarda les gens marcher dans la neige, faire leurs petites affaires tranquillement, vivre leur vie en fin de compte. Il se concentra un instant sur un homme qui travaillait le cuir et le regarda un long moment avant de se détourner, cela l'ennuyait déjà. Regardant la porte, il finit par enfin sortir de son bureau et salua deux gardes qui s'inclinaient devant lui avant de se rendre dans la grande salle où il recevait les gens comme ce certain Persinoe. Il avait entendu de lui qu'il était un excellent musicien mais cachait beaucoup d'autres qualités qui pouvait l'intéresser. Après avoir demandé à une jeune femme de sa connaissance de l'observer quelques temps, celle-ci revint le voir complètement conquise par ce Chat étrange et c'est ce qui avait attiré son attention. Beaucoup de questions depuis traversaient son esprit et il se décida enfin à lui envoyer une lettre pour le demander et ainsi le voir pour la première fois. Poussant les portes qui le menait dans la grande salle de réunion, il prit place sur le plus grand siège de cuir et de fourrure, signe de sa dominance sur les autres. S'avachissant presque et appréciant le contact doux de la matière, il reprit une grande inspiration et laissa sa tête basculer en arrière pour une nouvelle fois regarder le plafond, se demandant depuis combien de temps sa lettre était-elle partie car il n'avait plus aucune notion du temps. Soudain il entendit la porte s'ouvrir sans que personne ne frappe et il se redressa un peu, quittant sa stature nonchalante mais tout de même royale pour une position plus sérieuse et regarda un jeune homme à la chevelure ébène, plutôt agréable à regarder, se présenter à Elirël. Ses yeux couleur de feu croisèrent les deux rubis brillants de l'autre thériantrophe et un léger sourire s'afficha sur ses lèvres fines. Il lui donnait une assez bonne impression, enfin une personne qui ne se laissait pas intimider par sa présence bien qu'il se soit incliné devant lui par pure politesse. Il sourit d'avantage en l'entendant et se leva avec élégance pour s'approcher du jeune homme qui était beaucoup plus grand que lui, même si cela ne le diminuait en rien car il dégageait une certaine prestance digne de son rang.

"Monsieur? C'est rare qu'on m'appelle ainsi... Cela me plaît bien."

Il marqua une pose et fit lentement le tour du jeune homme pour le détailler avec attention alors qu'il replaçait avec lenteur sa chemise de lin clair. Il s'arrêta devant Sytry et croisa les bras sans que son sourire ne le quitte.

"Je suis tout autant enchanté de vous rencontrer chez Sytry... J'ai eu ouïe de nombreuses rumeurs à votre sujet."

Il marqua une nouvelle pose, plus longue, comme si il testait la patience de l'homme en face de lui.

"Mais la raison pour laquelle je vous ai convoqué n'a pas vraiment à voir avec celles-ci..."

Il décroisa les bras et lui tourna le dos, lançant un regard aux quelques gardes présents dans la pièce pour leur ordonner silencieusement de quitter celle-ci et se dirigea avec une lenteur exagérée vers son siège pour reprendre sa position nonchalante, regardant intensément le jeune Chat. Il avait une idée très précise de ce qu'il voulait de lui mais voulait avant de tout lui dévoiler se divertir un minimum. Après tout, Elirël n'était absolument pas pressé et après un long moment durant lequel il jaugeait l'homme du regard, il finit par lancer d'une voix forte et sûre d'elle:

"Ma demande est très simple... Mon cher, jouez moi donc un air de musique."
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MessageSujet: Re: Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]   Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] EmptyJeu 10 Mai - 11:37

Immobile, Sytry examinait chaque geste, chaque mouvement que le jeune chef de tribu pouvait entreprendre, il tournait autour de lui, le dévisageant, ce qui n'avait pas l'air de déplaire le beau jeune homme au vue de l'apparence de ce dernier, plutôt charmant à vrai dire. Pas très grand, cependant, sa petite taille était largement rattrapée par un joli minois, ses cheveux roux partaient en tout sens entourant son fin visage et, qu'il était agréable de plonger ses prunelles dans les siennes, un regard indescriptible où la seule chose de visible était sa confiance en soi presque irritante.

« Je suis tout autant enchanté de vous rencontrer cher Sytry... J'ai eu ouïe de nombreuses rumeurs à votre sujet. »

Étrangement, sur le ton dans lequel il a prononcé cette phrase, cela voulait clairement dire que les nouvelles le concernant s’avérer être pour le moins intéressante (bien qu'il ne soit pas sûr que le tout soit totalement vrai...), cependant il ne s'estimait pas comme plus intéressant qu'un autre. Il est le genre de personne qui considère que chaque être-vivant recèlent quelque chose en eux qui font qu'ils sont exceptionnel cependant, il est attiré seulement par ceux qui se rendent compte de cette facette de leur personnalité. Ce chef avec qui il était en tête à tête, celui qui rapprochait son visage au plus près du siens jusqu'à en sentir son souffle lorsque celui-ci ouvre la bouche, semblait particulièrement intéressant, voilà quelqu'un digne de son intérêt, ce n'était bien sûr que sa première impression, rien n'était réellement concret. Le jeune homme garda son calme naturel, celui qui est autant capable d'exciter son adversaire au point de lui faire avoir des pulsations meurtrières sans égales (à éviter à tout prix croyez-moi) ou bien d’apaiser les cœurs des personnes l’entourant, il arborait alors une mine des plus réjouis avec un sourire particulièrement agréable, celui qui ne quittait que rarement ses douces lèvres.

« Mais la raison pour laquelle je vous ai convoqué n'a pas vraiment à voir avec celles-ci... »

Sa phrase ne le fit même pas réagir étant donné qu'il ne savait même pas réellement ce qu'il avait entendu à son sujet. Il adossa son dos contre le mur qui se trouvait à quelques centimètres de lui pendant que son charmant interlocuteur se dirigea puis dégringola sur son fauteuil de cuir. Il dévisageait Sytry de son regard mesquin, son sourire dévastateur restait encrée dans sa tête et ne comptait pas en sortir puis, le jeune chef continua :

« Ma demande est très simple... Mon cher, jouez moi donc un air de musique. »

L'aphrodisiaque jeune homme haussa un sourcil, il doit avouer qu'il s'attendait à une autre demande de sa part et il est incapable de lire dans les yeux d'un autre si ce n'est de l'envie ou de la passion à son égard, dans ce genre de cas leurs yeux brillaient de mille feux, leur souffle devenait saccadé, enfin il ne s'étendra pas sur le sujet, mais qu’est-ce qu'il aime s'amuser des heures avec ce genre de personnes devenues soumise par sa beauté...

Le jeune revêtit son plus beau sourire levant son instrument qu'il tenait entre ses mains au niveau du menton et annonça d'un ton taquin :

« Si Monsieur le demande si gentiment, impossible de refuser... »


Il se mit à jouer une mélodie magnifique, on ne pouvait pas dire qu'elle était triste mais ne reflétait pas une grande joie, cependant elle était apaisante et vraiment douce. Lorsqu'il jouait, il était animé de cette passion de vouloir faire ressentir à son spectateur ce qu'il ressentait. Ce qui avait de bien avec le violon c'est que l'on pouvait faire de tout, n'importe quel style tout en gardant ce son si merveilleux et apaisant, tant de beauté en jouant, il se devait de maîtriser cet art, après tout il s'entourait de tout ce qui paraissait beau à ses yeux. Le jeune homme ne pouvait tout simplement pas refuser lorsqu'on lui demandait de jouer un morceau, c'était simplement instinctif.

Le beau jeune homme s'arrêta au bout de quelques minutes, las d'attendre debout, il s'assit élégamment sur un siège qui se trouvait près de lui sans qu'on lui en donne l'autorisation, même issu d'un milieu aisé il n'a jamais aimé qu'on lui ordonne de faire ses moindres faits et gestes. Posant une jambe sur l'autre, son bras soutenant sa tête, observant intensément le jeune chef et installa délicatement son instrument aux pieds de la chaise puis affirma de sa voix habituellement suave :

« En ce qui concerne votre appellation, je vous appellerai volontiers autrement si vous n'en voyez pas d’inconvénient et... Puis-je également connaître votre nom ? »

Il marqua une courte pause examinant les moindre parcelle de sa peau si pâle de son visage si simple et si compliqué à la fois, puis il continua :

« Et puis... Je doute fort que vous m'ayez fait appeler pour écouter une simple chansonnette, n'est-il pas vrai ? »
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Elirël Sigrïn
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MessageSujet: Re: Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]   Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] EmptyVen 11 Mai - 12:57

Elirël avait toujours ce sourire léger, taquin, qui illuminait son visage et étirait gracieusement ses lèvres fines. Le jeune Renard aimait tout particulièrement sourire car il prenait plaisir à montrer sa bonne humeur et à la partager, il était joyeux aujourd'hui et comptait profiter de cet instant au maximum au lieu de passer ses soirées à ressasser ses objectifs premiers, ses désirs et ses rancœurs. Il surveillait l'homme avec une grande attention tout en détaillant les caractéristiques de son visage précisément et était ravi de voir que celui-ci gardait son calme devant son regard ambre qui l'observait sans aucune gêne. D'ailleurs, même s'il n'aimait guère cela, Eli ne lui laisserait pas le choix. Après tout, il n'aimait pas vraiment voir les gens mal-à-l'aise quand il les regardait aussi intensément et ce Chat lui changeait de ce qu'il pouvait voir habituellement avec ses thériantrophes craintifs de tout. Cela le désespérait parfois plus qu'il ne prenait plaisir à manipuler leurs esprits faibles. Il voulait voir ce dont cette personne, ce nouveau jouet était véritablement capable car il semblait cacher de nombreuses qualités derrière ce regard si particulier. L'homme en face de lui savait apparemment se contenir ou alors n'était pas touché par ses paroles car il ne réagit point à ce qu'il avait pu dire. Mais après tout, c'était chose normale, les rumeurs dans la grande cité de Lathor allaient et venaient de bon train et beaucoup d'entre elles étaient fausses ou bien trop exagérées pour relater les faits réels et il fallait donc se méfier de ce que tout le monde racontait. Eli le regarda s'adosser contre le mur juste derrière lui alors que lui-même prenait place dans son fauteuil démesuré avec une nonchalance sans pareil. Il continuait de le surveiller mais son regard couleur couchant ne montrait aucune méfiance, après tout, il était chez lui, sur son propre terrain et s'il l'avait fait venir dans cet endroit, c'était car il avait une bonne raison de cela. Il ne voulait pas que son peuple reste cloîtré sur les terres glacées de Lathorie mais il savait les gens trop inquiets des mondes inconnus et peu de personnes osaient réellement s'aventurer en dehors de son territoire. Il fallait donc qu'il apprenne à apprivoiser les autres environnements et pour cela, il devait savoir ce qui pouvait l'attendre en dehors de ses frontières et il avait besoin de personnes discrètes pour réussir ce tour de force. Il espérait fortement que l'homme en face de lui accepte ce qu'il avait à lui proposer mais voulait d'abord tester ces capacités, voir ce dont il était véritablement capable car chaque être vivant était capable de choses extraordinaires, il fallait parfois pousser les gens à bout pour réussir à les découvrir. Le sourire du chef s'agrandit d'avantage quand il vit que sa demande surprenait le jeune homme brun, cela lui plaisait de voir cette légère lueur vacillante dans son regard rubis, même si cela dura seulement un court instant alors qu'il souriait d'avantage en plaçant son instrument contre lui en se préparant à jouer. Ses paroles le firent presque rire alors qu'il se penchait un peu sur son fauteuil pour le voir :

"Je l'espère bien..."

Le léger air de musique qui sortit de l'instrument du jeune homme qui avait le sourire aux lèvres le fit vite réagir, appréciant les douces sonorités il bascula la tête en arrière jusqu'à toucher le dossier de son fauteuil et ferma à demi les yeux pour profiter du son que produisait le violon dans les mains expertes du musicien. Il aimait beaucoup ce qu'il lui jouait, cette mélodie douce et apaisante qui pouvait rassurer les coeurs lui plaisait grandement et il laissa un soupir appréciateur s'échapper de ses lèvres. Il reprit sa position nonchalante et rouvrit les yeux, regardant une nouvelle fois le thériantrophe et détaillant chacun de ses gestes alors que celui-ci prenait grand plaisir à jouer. Cela se sentait à chaque son que produisait l'instrument, Elirël ressentait tout cela et c'était ce qu'il trouvait fantastique chez le jeune homme. Cette passion brûlante à chaque fois qu'il touchait son instrument, il arrivait à le faire passer au seul auditeur de la salle. Le Renard avait d'ailleurs l'impression que cet instant durait des siècles, grand appréciateur de musique, mais le Chat s'arrêta de jouer sur une dernière note qui s'effaça en un écho dans la grande salle et ce, seulement quelques minutes après avoir commencé. Soupirant légèrement, déçu que tout soit si vite fini, il le regarda s'asseoir sur un siège qui se tenait non loin en se moquant de savoir si Eli lui en avait donné l'ordre ou non. Ce genre de comportement, légèrement rebelle, continuait de grandement lui plaire alors que l'idée qu'il avait de lui continuait de se préciser. Il ramena une jambe contre lui, toujours sur le fauteuil, et la maintint d'une main en laissant l'autre se balancer dans le vide. Il laissa un grand moment de silence après que le Chat se soit exprimé et s'étira légèrement, tel un pacha bien installé. Il était tout de même surpris de voir qu'il ne connaissait pas le nom de celui qui dirigeait une des plus grandes tribus des terres nordiques mais ne montra rien de tout cela, se contentant d'inspirer profondément.

"Et bien il est vrai que je préfère fortement que l'on m'appelle par mon prénom et même si je suis légèrement déçu de savoir que vous ignorez le mien, je vais tout de même me présenter."

Il marqua une longue pose et détourna le regard, se concentrant un moment vers une fenêtre bien fermée d'où filtrait une légère lumière. Il regardait la neige tomber en silence et le vent glacé les faire danser sur ce paysage glacé avant de murmurer, sans pour autant bouger de sa place:

"Je souhaiterai... non... Je vous donne l'ordre même de m'appeler Elirël. Pas de monsieur ou autre signe de respect dans ce genre, cela me vieillit et j'ai tout mon temps pour entendre cela plus tard."

Il réfléchit ensuite à ce qu'avait ajouté le jeune homme. Il était plutôt perspicace mais il était hors de question que le Renard dévoile ses intentions tout de suite, il voulait d'abord faire réfléchir un peu le jeune thériantrophe sur la raison pour laquelle il l'avait fait demandé. Il aimait tout particulièrement surprendre les gens et c'était ce qu'il comptait faire avec lui car ses capacités l'intéressaient beaucoup et il avait pour but de s'en servir un maximum, quoi qu'il dise car il saurait se faire obéir. Il finit par se lever de son siège et s'étira une nouvelle fois avant d'afficher un sourire satisfait et s'approcha avec une lenteur exagérée du jeune Chat avant de se pencher vers son visage jusqu'à ce qu'il sente son souffle chaud sur sa peau puis murmura après un long moment :

"Et bien pourquoi ne pourrai-je pas vous inviter dans ma demeure pour cela? Après tout personne ne refuse une demande de ma part, même pour des demandes aussi frivoles que celles-ci... Mais je me dois tout de même de vous féliciter car vous avez un talent que j'apprécie beaucoup."

Il sourit d'avantage et effleura la joue du jeune homme du bout des doigts, partant du haut de la joue, il descendit avec lenteur jusqu'à frôler la commissure de ses lèvres. Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres et il se redressa et lui tourna le dos en laissant un long moment de silence. Elirël contourna une table qui se trouvait non loin de son siège de prédilection pour se placer derrière et, faisant volte-face, posa ses deux mains sur le verre pour prendre appui en se penchant légèrement en avant puis regarda intensément le thériantrophe sans masquer son léger sourire qui signifiait que lui savait des choses que son invité ignorait totalement.

"Mais vous avez malgré tout raison, votre présence ici n'est pas seulement pour entendre la mélodie que vous aviez pris plaisir à me jouer. D'après vous, pourquoi vous aurai-je fait demander? Quelles capacités auriez-vous qui pourraient m'intéresser?"

Le Renard prit une grande respiration alors qu'il ne quittait pas l'homme du regard, sûr de ce qu'il disait il attendait une réponse de l'homme avant de se redresser et s'étirer avec lenteur, faisant légèrement craquer les os de sa colonne vertébrale. Il se dit un instant qu'il allait aussi devoir engager quelqu'un pour se faire masser, car un peu de plaisir personnel ne faisait de mal à personne... Même si lui profitait beaucoup de son statut de chef. Ses yeux orangés se posèrent sur le jeune thériantrophe qu'il détailla de haut en bas avant de chuchoter en se laissant retomber dans son siège recouvert de fourrure:

"Les quelques rumeurs que j'ai pu entendre de vous font l'éloge d'un homme fort agile... Mais je me demandais de quoi il en retournait véritablement car je veux d'abord vérifier que mon instinct ne m'a guère trompé à votre sujet."
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MessageSujet: Re: Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]   Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] EmptySam 12 Mai - 5:26

Elirël ? En voilà un bien joli prénom qu'il ne se lasserait pas de prononcer avec le plus grand des respects, de plus qu'il est vrai que le jeune rouquin ne paraissait pas bien vieux, un beau jeune homme tout à fait attirant, comme il les appréciait. L'intense regard que le renard lui lançait ressemblait fortement à celui d'une demoiselle qui l'avait fortement marqué il y a quelques années de cela simplement par son ardent regard, il ne connaissait ni son nom ni là où elle habitait, elle n'était qu'une simple rencontre qui l'avait accueillit alors que celui-ci s'échappait des mains de petites racailles, mais tous ce don il se souvenait, c'était ses yeux écarlates remplis d'une passion qu'il n'avait retrouvé nulle part ailleurs jusqu'à ce jour, face à ce beau rouquin... Pas une personne lui apparaissait exactement semblable à un autre. Évidemment ils se ressemblaient, ils se ressemblaient énormément, mais cette ressemblance ne saurait s'appelait identité. Comme s'ils avaient choisi de concrétiser l’antagonisme qui accompagne généralement tout individu en adoptant tenues, postures, attitudes, sourire...

"Et bien pourquoi ne pourrai-je pas vous inviter dans ma demeure pour cela? Après tout personne ne refuse une demande de ma part, même pour des demandes aussi frivoles que celles-ci... Mais je me dois tout de même de vous féliciter car vous avez un talent que j'apprécie beaucoup."

s'il détestait les personnes qui refusent ses demandes il risquait de rencontrer un os, le flegme naturel de Sytry l’empêchait souvent d'obéir aux ordres de plus qu'il n’obéissait qu'en la personne qui méritait son respect et évidemment son intérêt, oui bien sûr, en tant que petit citoyen il se devait de se taire... c'est certainement ce qui causera sa perte un de ses jours, voilà un jeune homme qui n'aime que moyennement garder sa langue dans sa poche, autant dire ce qui doit être dit un point c'est tout, tergiverser n'est pas chose courante chez ce bel-âtre.
Le charmant thériantrophe émit un léger petit rire lorsque le rouquin parla de son talent, il aimerait vraiment savoir de quelle talent il voulait parler... Il est vrai qu'il ne se considérait pas comme étant banal, même exceptionnel, son apparence physique... Il a toujours pensé qu'elle était un don que seul une poignée d'élu pouvait recevoir, parce que quoi que l'on dise, « le plus important c'est la beauté intérieure »... Au final les gens considèrent bien plus l'apparence physique, ils feront plus confiance et se livreront plus facilement aux personnes ayant un physique avantageux, c'est ce que sa mince expérience lui a prouvée depuis ses vingts-et-une années.
Le contact de sa douce peau le fit presque frémir, mais il était hors de question de montrer une quelconques onces de faiblesse face à ce jeune chef, il ne se laisserait pas impressionner, surtout par un joli minois, les rôles ne s'inverseront pas. La confiance en soi est sûrement la plus grande qualité qu'il ait, depuis qu'il est qu'un petit gamin il menait la danse sans arrêt sur tous les sujets, tout ça grâce en sa confiance et c'est également grâce à elle qu'il est encore vivant aujourd'hui et qu'il se retrouve même en face d'un chef de tribu. Il était lui, voilà sa nature la plus profonde et il ne pouvait en aucun cas aller en son contraire que cela plaise ou non, un être fait de séduction, de belles paroles qui sont souvent vraies, le mensonge... il savait l'utiliser quand il le fallait vraiment, mais il était loin d'être un adepte de la chose.

Sytry, l'écouta attentivement sans relâcher leur lien visuel presque fascinant puis une lueur naquit dans ses prunelles pourpres, ce genre de regard qu'ont les enfants lorsqu'ils viennent de recevoir le présent qu'ils désiraient depuis déjà un certain temps, en parlant de gamins, il en avait la sainte horreur, il considérait ces créatures comme bien plus monstrueuses que les brutes épaisses qui en voulaient à sa peau et pourtant... Qu'est ce qu'il pouvait en attirer de ces petits abominations dénués de tout sens logique...

Que c'était doux, si doux, si lent et léger à la fois, ce sont comme des effleurements partout qui disparaissent peu de temps après que de voir une personne qui s’intéresse à lui à ce point, voyez-vous, les personnes dans le genre de Sytry ont tous une sorte de mal être au fond d'eux, c'est bien beau de se croire l'égal d’Apollon, de séduire tout être qui éveille sa curiosité, cependant, ce ne sont que des intérêts physiques, faire l'éloge de lui-même et s’intéresser à son « lui » profond ne pouvait que l'emplir d'une joie peu fréquente, c'est aussi dans ce but qu'il désirait rejoindre une tribu. Ses talents devaient être exploités...

« Votre offre ne me déplais pas et je me sentirais mal de refuser une offre à une personne arborant un visage si enthousiaste. Premièrement je pensais que vous m'avez fait demander certainement pour la même chose que la plupart des personnes qui me demandent. » Sytry le regarda un instant « Mais je ne pense pas que ce soit dans votre intérêt donc certainement pour exaucer l'un de vos souhait ou bien... rejoindre vos rangs peut-être également envisageable. »

Il marqua une pause et lança son regard un peu partout dans la salle, ses magnifiques prunelles couleur rubis reflétaient tout ce qui se trouvait en ce lieu, puis il continua :

« Concernant mes capacités, disons que je suis loin d'être quelqu'un de lent, vous avez en face de vous une des personnes les plus lâche que vous n'ayez jamais rencontré, cependant, je ne me suis jamais fait attraper, l'agilité est tout aussi présente en moi autant physiquement que mentalement, mais comme vous avez du vous en douter mon animal totem est le chat ce qui dénote sur une attitude chaleureuse et amicale au premier abord me permettant d'écouter attentivement ce qui se passe autour de moi, très bon jeu d'acteur me mettant dans la peau de n'importe qui. Je peux être ensuite par derrière une personne sans pitié, prêt à tous les moyens pour faire ce qui m'est demandé...»

Le jeune homme s'arrêta un instant, il ne savait même pas pour quelles raisons il lui racontait tout ça... Et puis le jeune chef ne semblait pas plus surpris que ça, sa lueur d'amusement semblait s’accroître en lui (ce n'est bien sûr qu'une supposition parmi tant d'autre).

« Je ne compte pas mentir, je ne suis pas un pion à enfermer dans une cage, du moins pas aussi facilement que les autres, j'ai mes propres manières de faire les choses... » son sourire s’agrandit légèrement « Je ne respecterai pas deux personnes à la fois, il en est certain, mais la première doit mériter mon respect et ma confiance, je suis quelqu'un de libre... saurez-vous vous montrer assez persuasif... Elirël ? »
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Elirël Sigrïn
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Elirël Sigrïn
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MessageSujet: Re: Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]   Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] EmptyDim 13 Mai - 10:25

Le jeune Renard n'eut qu'une pensée quand le thériantrophe en face de lui finit de parler... Qu'est ce qu'il pouvait être bavard! Mais il buvait chacune de ses paroles avec une grande attention, il avait ainsi pu en apprendre grandement sur lui. Eli avait maintenant l'impression d'avoir en face de lui un véritable livre ouvert, jamais encore une personne s'était dévoilée à lui aussi rapidement. Il resta silencieux de longues minutes à repenser aux paroles du Chat quand un fin sourire amusé se dessina sur ses lèvres. C'était bien beau de parler mais avait-il vraiment une preuve de ce qu'il avançait celui-là? Il retint un rire presque moqueur alors qu'une pensée traversait son esprit légèrement tortueux. Pourquoi ne le testerait-il pas là, maintenant? Rien ne l'en empêchait après tout, il était le chef ici et chacun de ses ordres étaient suivis à la lettre. Il n'avait qu'à appeler un garde ou deux pour voir ce dont il était capable, il n'était de toute façon pas en mesure de fuir à moins qu'il ne décide de sauter par une des fenêtres. Mais il avait beau être un chat, Eli n'était pas sûr que la chute soit très agréable, surtout qu'il n'était même pas sûr d'atterrir sur de la neige mais plutôt sur des couches de glaces qui entouraient la grande demeure. Mais avant d'agir, mieux fallait pour lui de réfléchir quelques instants car il avait en tête maintes moyens de tester la personne devant lui mais il ne devait pas non plus effrayer le seul homme qui pouvait le servir efficacement. Le jeune thériantrophe continua de parler, abordant cette fois une histoire de respect. Ainsi il demandait à ce que le Renard se montre persuasif? Cette fois un rire léger sortit de ses lèvres fines alors qu'il se penchait vers lui, restant tout de même avachi dans son fauteuil. Il savait se faire respecter, et ce de gré ou de force, cela allait être à l'homme en face de lui de choisir s'il voulait faire partie de ces personnes à qui il accordait sa confiance ou de celles qu'il se plaît à briser pour réussir à les contrôler. Il prit une grande respiration et croisa le regard rubis du jeune félin alors que son sourire mesquin ne le quittait pas. Il prit appui sur l'accoudoir et soutint sa tête d'une main, son autre main tapotant légèrement sur le bois sombre de son fauteuil si confortable. Prenant une grande inspiration, il finit par susurrer à Sytry, masquant difficilement un sourire amusé :

"Pensez-vous vraiment que je dois faire mes preuves concernant le respect, autant que la confiance, alors que je suis moi-même la personne que tous ici suivent les yeux fermés?"

Il marqua une pause plutôt longue durant laquelle il regarda l'homme en face de lui avec une grande attention, détaillant une nouvelle fois les traits particuliers de son visage. Il était plutôt intéressant à regarder, le Renard comprenait bien la jeune femme qu'il avait envoyé pour rapporter des informations à son sujet. Il prit une grande inspiration et se mordit un instant la lèvre inférieure avant de continuer:

"Vous m'amusez... Mais je n'ai pas la prétention de dire que je veux vous voir en cage, je prône la liberté sur ces terres qui sont les miennes mais je souhaite tout de même vous avoir à mon service car je sais que vos capacités pourraient être utiles pour certaines de mes affaires. Cependant..."

Un fin se dessina sur ses lèvres fines alors qu'il glissait avec discrétion sa main libre sous l'autre accoudoir pour faire pression sur une petite planche de bois qui s'ouvrit et il attrapa une fine lame qu'il cachait là pour se protéger. Après tout, cette salle de réunion n'était pas imprenable et pouvait toujours se faire attaquer et il avait ordonné à ce que seuls les soldats en qui il avait entièrement confiance puissent avoir une arme. Il n'aimait pas les conseillers qui l'entouraient et cela était réciproque, mieux valait donc rester prudent, une légère paranoïa n'avait jamais tué personne, bien au contraire. Saisissant la lame de fer qui n'avait aucun manche entre son index et son majeur, il joua un instant avec devant le regard écarlate de l'autre thériantrophe, cela ne servait à rien de cacher ce qu'il comptait faire avec celle-ci après tout. Puis après un court instant d'amusement futile, il lança la lame avec précision en visant son joli minois sans aucune crainte. Si vraiment il était agile, il saurait l'éviter sans aucune difficulté de toute façon. Croisant les bras, il se laissa retomber dans le fauteuil recouvert de fourrure blanche, appréciant comme toujours sa douceur, et continua sa phrase :

"Cependant je souhaite d'abord vous tester, je veux voir vos capacités de mes propres yeux, sinon cela n'aurait aucun intérêt n'est-ce pas?"

Il finit par se lever et releva légèrement un pan de sa chemise de lin pour dévoiler sa ceinture de cuir à laquelle pendait une bourse remplie d'or. Un air de provocation traversa ses prunelles couleur couchant alors qu'il essayait de masquer sa légère impatience. Il la désigna d'un doigt avant de regarder l'homme, un sourire aux lèvres :

"Je vous propose un petit défi qui pourrait vous plaire, j'en suis certain. Si vous réussissez à vous en saisir, tout l'or qu'elle contient vous appartient et je vous ferai part de la mission que je souhaite vous voir exécuter."

Il marqua une autre pose et ses lèvres s'étirèrent d'avantage, son sourire devenant toujours plus mesquin alors qu'il s'étirait une nouvelle fois puis il croisa les bras en regardant le Chat de haut en bas :

"Bien évidemment, il est hors de question que je me laisse faire et le choix pour vous d'agir est libre, je ne brime pas la forme animale même si je doute que vous réussissiez ainsi. Par contre... mmmh... Ma patience est légèrement limitée lors de ce genre de choses... Vous devriez comprendre, j'aime lorsque cela devient amusant... C'est la raison pour laquelle je ne vous laisse qu'une heure pour réussir, pas une minute de plus."
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MessageSujet: Re: Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé]   Pour que deux êtres se rencontrent, pour qu'ils détruisent l'un par l'autre la solitude, il faut qu'ils partagent le même avenir. [terminé] EmptyLun 14 Mai - 11:04

"Pensez-vous vraiment que je dois faire mes preuves concernant le respect, autant que la confiance, alors que je suis moi-même la personne que tous ici suivent les yeux fermés?"

C'était en effet ridicule de dire ça à un chef de tribu, de plus que le beau jeune homme n'avait pas vraiment l'habitude de respecter les jeunes femmes qu'il convoitait, bien qu'il ne s'en rendait pas forcément compte, c'est en quelque sorte naturel pour lui, un jeu en somme, rien de plus. Aussi bien il se contenta de se taire, continuant à examiner les moindres faits et gestes du jeune chef de tribu. Il était normal de prouver ses dires, comment ? Il n'en avait pas la moindres idées, le temps peut-être, mais apparemment le beau rouquin avait quelque chose en tête, il usait essaiment de la simple et pur provocation en jouant avec la fine lame entre ses doigts sous les prunelles rougeâtres du Thériantrophe, il était évident qu'il la jetterait. D'un mouvement furtif, gardant le même visage serein, du bout de ses doigts, la lame fendait l'air en direction du visage du jeune chat, ses yeux restèrent las, contemplant la traversée fulgurante de ce poignard à travers la pièce frôlant par la même occasion le doux visage du jeune homme qui s'était simplement contenté de déplacer de quelques millimètres et finit par se planter sur le fauteuil où il était tranquillement installé.

Quelle patiente on devait avoir si l'on restait à son service... Premièrement envoyer un canif sous prétexte que l'on désire tester la personne en face de nous est un argument qui ne vole pas bien haut, du moins ce n'est pas la meilleure des solutions pour persuader une personne de rester en sa compagnie, mais il faut croire que ce jeune chat doit être légèrement déboussolé, puisqu'il n'a pas du tout l'intention de partir.

Bien qu'il ne soit pas un homme d'une taille imposante il était tout de même intimidant, particulièrement de part son regard et son sourire faisant penser qu'il prépare quelque chose de louche ou qu'il serait prêt à vous poignarder le dos dès que celui-ci est retourné et sans défense, certainement ce pourquoi il fallait lui montrer sa force. Le jeune rouquin se leva mettant bien en évidence une petite bourse qui cliquetaient, prouvant ainsi prouver que ce qu'il disait était vrai.
Le jeune Thériantrophe ne méprisait pas l'argent, au contraire peut être l'aimait-il un peu trop, dans un sens il aurait aimé la solidité, la certitude, la voie limpide et simple vers son futur, mais sérieusement, que serait une vie ou le monde ne voit et ne pensent qu'en millions, ridicule n'est-ce pas ! C'est typiquement le genre de pensées que ses parents adoptaient tout au long de leur vie et ce à quoi ils auraient aimé que leur progéniture se livre également, mais il n'était pas dupe, suivre ses bons à rien de géniteurs ne l’intéressait guère, aussi bien il a presque renié cette pensée frivole de son esprit. La monnaie est devenue une notion certes importante, mais facultative, pour le pain de la journée et le repos de la nuit (souvent en bonne compagnie il est vrai). On peut ainsi dire que les paroles du renard ne l'affectaient pas trop, ce qui va l'inciter à récupérer cette bourse est certainement... le divertissement et rien d'autre. N'étant pas friand de combat et violence en tout genre il se contentera de faire ça rapidement comme tout ce qu'il fait d'ailleurs. Une heure ? Bien trop long à son goût, il n'est pas le moins du monde présomptueux au point de dire que cela serait simple, mais il n'avait cependant pas pour habitude de perdre...

Il se souleva mollement sur ses deux longues jambes, affirmant ainsi une réponse positive au rouquin, ses deux mains entrèrent dans ses deux poches de pantalon, ses muscles se tendirent un instant et ses genoux fléchirent immédiatement, bien sûr on s'attendait à ce qu'il se mette à courir pour sauter sur le jeune chef, mais il n'y avait pas songé une seule seconde. Il disparut en l'espace d'une fraction de seconde de là où il était installé, en regardant bien à nouveau autour de la pièce, le jeune homme au regard de feu était encore assis mais cette fois-ci sur le bureau se trouvant derrière Elirël. A vrai dire il avait tout d'un assassin, son souffle était très faible voir inexistant, un professionnel n'arriverez certainement pas à sentir sa présence. Attentif aux moindres bruits, s’aplatissant au fond des fossés, se collant aux murs ou se noyant dans l'obscurité des haies, il se glissait sans cesse, s’avançant comme une ombre craignant seulement l'apparition insolite d'un grand guerrier. La fulgurance du jeune chat n'avait pas l'air de le surprendre, mais plus de l'amuser, il n'avait par ailleurs même pas bougé d'un pouce... Sytry n’envisageait pas de lui prendre la bourse, principalement de lui montrer ce dont il est capable, mais à la vue du caractère apparemment borné du jeune chef il serait certainement préférable de faire ce qu'il demande. Il posa ensuite lourdement une main sur le bureau d'Elirël et de l'autre il prit une pièce qu'il s'amusait à lancer et la rattraper aussitôt continuant d'explorer les profondeurs de ses prunelles énigmatiques.

« Voyez-vous cher Elirël, je suis comme vous dans un sens, je commence à me lasser de mon petit train-train quotidien, changer d'air à vos côtés me semble plutôt enviable, dans ce cas je me chargerais de faire tomber cette bourse rapidement de votre poche... »

Sa main fit un autre geste imperceptible, presque impossible à cerner par l’œil d'une personne inexpérimenté, le seul son audible de la pièce était celui de la pièce en argent qui retombait par terre roulant un peu avant de s'aplatir contre la moquette du sol. La trajectoire qu'elle avait entreprit coupa la fine cordelette qui retenait la bourse, le rouquin la rattrapa de sa fine main. A pattes de velours Sytry se releva et tenta vainement une attaque prévisible, arrivant relativement rapidement derrière le jeune chef et essaya de mettre la main sur la toile bombé de pièce dorées...
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Elirël Sigrïn
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Le jeune renard surveillait l'homme en face de lui alors que son sourire ne le quittait pas, il prit une grande respiration en restant le plus calme possible. Le Chat ne le craignait pas, c'était un bon point pour lui. Il se plaisait à croiser ce regard Il regarda la lame terminer sa course vive dans le fauteuil dans lequel l'homme était confortablement assit, abîmant le bois couleur ébène du dossier. Il avait à peine bougé, le strict minimum pour éviter son attaque si prévisible. Ses lèvres fines s'étirèrent encore un peu, il ne semblait pas effrayé le moins du monde par ce qu'il venait de faire. Beaucoup de personnes qui se considéraient 'normales' auraient pris peur et aurait refusé tout contrat avec lui par crainte de voir la mort se profiler à la moindre occasion. Mais ce n'était pas le cas de cet homme et c'est ce qui donnait envie à Eli d'en connaître d'avantage sur lui. Chacune de ses paroles ne semblaient pas l'affecter plus que ça, peut-être n'avait-il nullement besoin d'argent? Il se fichait de tout cela car le Chat lui donnait une réponse positive en se levant avec lenteur. Il ne semblait pas inquiet le moins du monde et lorsqu'il se tendit légèrement, le sourire du chef se fit plus important. Il avait hâte de voir de quoi il était réellement capable mais essayait de masquer toute trace d'impatience, que ce soit dans ses gestes ou dans son regard de feu. Il ne savait pas vraiment ce que comptait faire le thériantrophe et quand celui disparut de devant ses yeux, il ne bougea pas d'un cil, se concentrant sur ce qu'il entendait et ressentait autour de lui, il savait que le Chat n'irait après tout pas bien loin. Cela lui plaisait grandement et il s'amusait beaucoup de la situation. Il entendit la main du jeune homme se poser lourdement sur la table dans son dos puis sa voix résonna dans la salle. Il rit légèrement en l'entendant mais ne bougea pas pour autant, laissant un long moment de silence s'installer. Ainsi ce Chat avait-il l'impression de le connaître aussi rapidement? Son intuition n'était pas si mauvaise que ça malgré tout, il devait l'avouer. Quand il lança la pièce avec laquelle il jouait dans sa direction, il sentit la bourse d'or tomber après qu'il ait réussi à couper la simple ficelle qui la retenait. Faisant glisser sa main pour la rattraper, il fit craquer les doigts de sa main libre :

"Ce que je compte vous proposer vous plaira sûrement dans ce cas, je doute que vous n'ayez un jour entendu une proposition telle et cela changera votre... 'train-train quotidien'."

Il plaqua le Chat au sol alors que celui-ci tentait enfin une attaque réelle pour essayer de se saisir de la bourse d'or qu'il tenait encore. Le geste de Elirël fut rapide, concis. Il s'était vivement retourné pour faire face au thériantrophe et avait placé sa main libre sur son torse pour exercer une pression suffisante et ainsi lui faire perdre l'équilibre, prenant l'avantage sur lui même s'ils n'étaient pas très différents niveau musculature. Puis le chef avait beau être petit en taille, il usait plus de technique et de ruse que de force pour réussir, c'était pour cela qu'il réussissait aussi aisément à le mettre à terre. Eli pouvait tout de même remercier Wolfgang pour lui avoir enseigné cela car cette série de gestes se trouvait être pratique lorsqu'une personne arrivait par derrière, permettant ainsi de surprendre son adversaire durant sa propre attaque. Il le fit ainsi tomber sans le moindre remord et s'assit tranquillement sur le jeune Chat, appuyant légèrement sur son torse en faisant attention de ne pas lui faire mal et prit ses aises en riant alors qu'il s'amusait à lancer et rattraper la petite bourse remplie de pièces, la faisant ainsi tinter joyeusement. Il regarda en dessous de lui et croisa les yeux couleur rubis du jeune homme alors que son sourire se dessinait d'avantage sur ses lèvres. Il se pencha vers son visage jusqu'à sentir son souffle plutôt rapide sur sa peau et une lueur d'amusement éclaira ses prunelles couleur ambre puis il susurra à son nouveau jouet :

"Plutôt pas mal... Je sais exactement quoi faire pour exploiter de si grandes capacités, vous êtes plus doué pour la discrétion que pour attaquer mais je ne vous en veux guère pour cela."

Il déposa un baiser simple sur le front de Sytry avant de se redresser et s'étira un moment, faisant légèrement craquer sa colonne vertébrale. Il n'avait vraiment aucune gêne pour s'installer ainsi, mais après tout c'était un moyen pour lui d'assurer sa supériorité tout en testant le caractère de l'homme. C'était également pour lui un moyen de se divertir et il n'était pas prêt de se lasser de ce petit Chat. Il était exactement celui qu'il recherchait et n'allait pas le laisser filer aussi facilement. Le jeune chef voyait les choses en grand et comptait bien mettre ses plans a exécution pour permettre à son peuple de vivre plus aisément que dans ce froid glacé qui n'épargnait absolument personne. Il ne voulait pas savoir si il allait ou non accepter la mission si précieuse qu'il comptait lui confier, il ne lui donnait pas le choix, bien au contraire. Eli ne refusait tout de même d'accepter qu'il avait besoin de cette personne. Soupirant légèrement à ces pensées, il se releva enfin pour le libérer de son emprise et laissa tomber la bourse d'or sur son torse sans le quitter des yeux. il prit de nouveau appui sur la table derrière, finissant même par s'asseoir sur le verre solide et balança lentement ses jambes dans le vide tel un enfant attendant quelque chose. Ce qu'il cherchait à obtenir pouvait paraître idéaliste pour beaucoup mais lui croyait en ses capacités et était certain de réussir un jour, il suffisait d'avoir beaucoup de patience et des informations correctes. Ses mains se crispèrent légèrement sur les bords de la table et il prit une autre grande inspiration, prêt à dévoiler la raison pour laquelle il avait fait venir Sytry dans cet endroit.

"Je vais donc essayer de me montrer clair et concis. Je cherche un espion pour une mission qui ne sera pas des plus simples et vous êtes à mes yeux la seule personne capable de réussir cela."

Il marqua une pause et sourit à l'homme :

"Ce que je vais vous demander là devra rester confidentiel, personne d'autre que vous ne devra avoir ses informations en main. J'espère que vous comprenez bien cela car si j'apprends que vous n'avez pas respecté cela, je doute que vous ne viviez bien longtemps autant que les personnes que vous auriez pu prévenir. Ne doutez pas de mes capacités car vous tomberiez bien bas."

Son sourire doux se transforma peu à peu, devenant plus carnassier, et ses lèvres se soulevèrent légèrement pour dévoiler ses crocs aiguisés. Il se pencha vers le Chat et murmura avec lenteur, appuyant chacun de ses mots :

"Je souhaite vous voir partir en mission pour récupérer un grand nombre d'informations en vous infiltrant dans le clan du Sud. Vous devez chercher les failles dans leur organisation, vous approcher de la personne la plus haut gradée et en apprendre un maximum à son sujet. Je ne vous demande pas de tuer ou autre, je veux juste que vous soyez le plus discret possible."

Il prit une grande inspiration et laissa le temps au jeune homme de comprendre ce qu'il disait avant de reprendre :

"Ne tentez pas d'envoyer de messages vers Lathor car vous risqueriez d'être repéré ainsi. La mission aura une durée de six mois. Ce délai passé, vous devrez au plus vite rentrer sur ces terres. Si vous pouviez à l'occasion passer sur les contrées humaines, je ne serai pas contre quelques secrets que pourraient cacher les humains."

Il se leva et saisit le visage de l'homme avec lenteur pour lui faire baisser la tête et ainsi croiser son regard :

"Acceptez-vous cette mission? Vous serez bien sûr dédommagé pour cela et vous aurez votre place dans cette grande demeure car je vous veux à mes côtés, vous pourrez être extrêmement utile pour le bien-être que chacune des personnes vivant en Lathorie. Je vous donne en plus de cela toute ma confiance."
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Le beau jeune homme ne répliqua pas le moins du monde lorsqu'il sentit son corps heurter violemment le sol, le visage du renard à quelques centimètres du siens, il dévorait avec plaisir ses prunelles rouges qui semblaient refléter une envie, animé par un étrange désir. Il lui fit agréablement remarquer qu'il avait besoin de ses services. Et bien ! On pouvait dire qu'il n'était pas déçu par sa journée et puis il la toujours dit « J'obtiens toujours ce que je désire ! », voilà une phrase qui se baladait frivolement dans son esprit depuis de nombreuses années et qu'il ne manquait pas de ressasser dans son esprit perverti. Jusqu'au jour ou cette chance s'évaporera, mais il préférait ne pas y songer pour le moment, peu importe ce que lui demanderai le jeune chef il l'accepterait. Ce qu'il espérait par-dessus tout serait de voir de nouveaux horizons, découvrir de nouvelles personnes, de nouveau lieux, pimenter un peu sa vie de manière à satisfaire ses désirs de découverte. Il aimait son pays et ses habitants, mais pensez-vous, un jeune homme de vingt-et-un ans a encore tout à découvrir du monde, lui, n'avait encore jamais posé les pieds hors de la frontière glacée recouverte de poudreuse blanche à pertes de vue où le soleil ne fait que très rarement son apparition à son plus grand désespoir. Le fait d'avoir pressé ses fines lèvres contre son front le fit presque frissonner, mais il était particulièrement doué pour garder son calme dans n'importe quelle situation, que ce soit lors d'un combat qu'il est en train de perdre (ça ne lui ait encore jamais arrivé, mais on va faire comme si), une relation passionnée qui vient de prendre fin où lorsqu'il est en position désavantageuse comme sur le moment. De plus qu'il ne quitte jamais son sourire narquois, ce qui peut poser problème lorsque l'on annonce à une jeune femme qu'il est impossible de se revoir... Elirël avait beau s'être levé, le jeune chat n'avait pas l'intention de bouger de là où il était, il s’appuya donc sur ses deux coudes pour ne pas paraître trop négligé non plus et écouta attentivement les paroles du jeune chef :

« Je vais donc essayer de me montrer clair et concis. Je cherche un espion pour une mission qui ne sera pas des plus simples et vous êtes à mes yeux la seule personne capable de réussir cela. »

« Ce que je vais vous demander là devra rester confidentiel, personne d'autre que vous ne devra avoir ses informations en main. J'espère que vous comprenez bien cela car si j'apprends que vous n'avez pas respecté cela, je doute que vous ne viviez bien longtemps autant que les personnes que vous auriez pu prévenir. Ne doutez pas de mes capacités car vous tomberiez bien bas. »


Cela tombe merveilleusement bien parce que ce n'était pas dans ses habitudes de communiquer les secrets d'autrui et depuis qu'il est un tout petit gamin, c'est devenu presque un rituel d'écouter les autres, lui avouant leurs petits secrets sans la moindre peur, bien qu'avant... il ne gardait pas toujours pour lui le jardin secret de tout le monde et répondais simplement lorsqu'il était découvert qu'un jardin est fait pour être visité (quand il y repense il en a même honte c'est peut-être pour cela qu'il hait les enfants). En ce qui concerne les capacités, il ne doute jamais de personnes, c'est un fait, chaque personnes possèdent des capacités à ne pas négliger, étant donné qu'il avait réussi à se faire élire chef de tribu à un si jeune âge, douter de lui serait la dernière chose qu'il avait en tête.

Elirël lui expliqua très clairement en quoi consisterai la mission, il ne pensait pas tout de même que ce jeune chef li faisait tant confiance après seulement quelques minutes en sa compagnie, mais il n'avait pas l'intention de le trahir, travailler pour ce jeune homme lui semblait bien trop amusant pour réduire cette confiance à néant. Voilà maintenant de nombreuses années qu'il espérait pouvoir rencontrer de simples humains, bien que pour beaucoup ce ne soit pas grand-chose, pour lui c'était une chance inouïe et il allait enfin prendre le bateau pour la première fois, son corps tremblait d'excitation comme un petit enfant qui découvre que pour vivre il devrait travailler toute sa vie (oui il a eu cette réaction en apprenant la nouvelle...).

« Acceptez-vous cette mission? Vous serez bien sûr dédommagé pour cela et vous aurez votre place dans cette grande demeure car je vous veux à mes côtés, vous pourrez être extrêmement utile pour le bien-être que chacune des personnes vivant en Lathorie. Je vous donne en plus de cela toute ma confiance. »

Il était bien évident qu'il ne refuserait pas cette mission, elle avait bien trop d'avantages pour l'abandonner, c'était toute une partie de ses désirs qui se réalisaient en seulement une journée. Rien que pour la place à ses côtés l'affaire était intéressante, pour la confiance... ce n'était qu'un vague mot pour le moment, n'importe qui pourrait s'en emparer et l'utiliser à sa guise, en soit il ne voulait pas dire grand-chose pour le moment seul le temps le dira. Sytry prit la bourse et la rangea dans son petit baluchon en toile se leva pour donner plus de prestance à sa voix et aussi par respect de la personne en face de lui et sortit d'un ton tout à fait naturel :

« Il n'est même pas nécessaire de me poser la question cher Elirël, la réponse est toute décidée, je me dirige de ce pas réserver un navire je partirais dans la journée en direction de Kandor qui se trouve être sur le chemin. En ce qui concerna la mission en elle-même, je ne me permets pas le moindre échec donc soyez rassuré, je suis un professionnel dans la fuite en douce, ils ne m’attraperont pas si facilement croyez-moi. »

Sur ces mots le jeune éphèbe récupéra son instrument et l'installa sur son épaule droite et partit en direction de la porte puis tourna la tête en direction de son nouveau chef en même temps que de tourner la poignée :

« Sur ce, je vous laisse, la prochaine fois que nous nous retrouverons, je tacherais de ramener de bonnes nouvelles... »

Il disparut par la suite sans émettre le moindre son, aussi discret qu'un chat dans les tréfonds de la nuit (bien qu'il ne fasse pas nuit...).
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