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 Salomon Vladimir Azel'Van

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MessageSujet: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyLun 16 Juil - 20:37



Présentez-vous

Prénom & Nom: Salomon Vladimir Azel’Van
Sexe: Homme
Âge: 33 ans
Race: Humain

Groupe: Dynastie de l’Ombre
Rang: Dynastique
Métier: Cartographe itinérant


Description phsychologique




Salomon ne se démarque pas par sa taille moyenne, ou par son physique svelte, mais par son teint, d’une pâleur remarquable, contrasté par la longue crinière noire d’encre qui cascade sur ses épaules et vient mourir entre ses omoplates. Les traits fins de son visage exsangue semblent taillés dans le marbre blanc, lui donnant des airs figés de statue. Sous ses fins sourcils, ses yeux de glace vous scrutent froidement, se livrant à une lente et pour le moins gênante analyse de votre personne. Ses mains sont terminées par de longs doigts manucurés, qui trahissent les origines nobles de leur propriétaire. Grâce à une initiation aux arts de la guerre et à de nombreux voyages dus à sa profession, Salomon s’est sculpté le corps d’une fine musculature nerveuse.

Quand il n’est pas vêtu de ses habits de voyages, un ensemble de cuir et de peau taillé pour le confort et l’aisance de mouvement de celui qui le porte, surmonté d’une cape doublée vouée à lui tenir chaud, Salomon aime se parer de riches atours, soyeux et clinquants, preuve de la richesse de sa famille. Le seul point commun que l’on retrouve entre ses différentes parures, c’est une épée sobre, mais efficace que son père lui a offert à ses 16 ans, et un rubis monté en pendentif, souvenir de sa mère morte en couche.




Description psychologique




Salomon est un homme froid, calculateur, rendu arrogant par son éducation et sa haute naissance, et surtout, désireux. En dehors de la noblesse des principautés humaines, il n’a que très peu de considération pour autrui, exception faite des hommes qu’il a apprit à connaitre et de ses rares amis envers qui il peut montrer une loyauté indéfectible. Son nom, son sang et sa famille son également chargé d’importance pour lui. De part sa naissance, il considère que de nombreuses choses lui sont dues et sait se montrer particulièrement désagréable, surtout lorsqu’il convoite la même chose que vous.

Une longue éducation la rendue cultivé, intelligent et rusé. Salomon, bien qu’étant un homme de terrain, est toutefois plus à l’aise dans l’art du verbe et entre les livres, où il a moins de chance de se blesser. C’est cet aspect de sa personnalité qui la détourné de champs de batailles auxquels son père le destinait au départ, sous un grade quelconque, pour le mener vers le métier de cartographe. Il n’hésite cependant pas à traverser une partie du continent de Merak pour se rendre sur les lieux afin de mener sa tâche à bien et de cartographier correctement côtes, forêts, déserts et montagnes. Le but non avoués de ses nombreux voyages et bien entendu de s’approprier des richesses évoquées dans l’une ou l’autre de ses lectures.

Depuis peu, un incident fâcheux lors de l’un de ses voyages l’a rendu taciturne et morose. Bien qu’ayant toujours eu de l’appétit pour les femmes, il recherche maintenant presque constamment la compagnie de courtisanes. Il lui arrive aussi d’avoir des sautes d’humeurs, et un rien arrive à le plonger dans une colère noire, heureusement souvent passagère.




Histoire




La famille Azel’Van compte parmi les plus vieilles familles de la noblesse de Berill. Pourtant, c’est une famille de petits barons. Si leur légitimité n’est plus à mettre en question, ils n’ont cependant jamais possédé une grande puissance. Le confortable domaine des Azel’Van s’étend à l’ouest de la capitale de Berill, à proximité des frontières des royaumes de Meniev et de Naskapi. Le père de Salomon, loin de remplir les caisses familiales, a dilapidé le patrimoine pécunié dans des actions qui n’aboutirent pas, tel un commerce d’œuvres d’arts avec le royaume de Meniev. C’est une vieille connaissance de la famille, le noble Delivias Morteus Visatis, qui vint éponger les dettes créées. En contrepartie, le baron Azel’Van se dut de servir son sauveur.
Salomon est le deuxième fils de la famille, qui failli compter trois enfants, si le derniers ne mourut pas avec sa mère au moment de sa naissance. Son grand frère, de cinq ans son aîné, est l’héritier légitime et déclaré de la famille, ce qui a toujours relégué Salomon au second plan dans les affaires familiales. Salomon grandit donc dans l’ombre de son frère, avec un père habité par la peur de la ruine doublée d’une ambition dévorante, ce qui ne lui laissa que peu de temps pour s’occuper de son cadet. Salomon fut donc un enfant solitaire, malin, turbulent et réservé, qui tenta d’attirer l’attention des autres en commettant diverses bêtises dans les couloirs du manoir Azel’Van. La mort de sa mère, alors qu’il avait 8 ans, le fit se fermer un peu plus sur lui-même.
Son sauvetage, il le dut une fois de plus aux Visatis, qui décidèrent d’envoyer leur fils à l’Académie d’Archenior, et invitèrent le Baron Azel’Van à en faire de même. Ce dernier se vit contraint d’envoyer l’un de ses fils et choisit Salomon, afin de veiller indirectement sur le jeune fils Visatis, Aventus. A l’Académie, Salomon reçut une formation militaire autrement plus stricte que celle qu’il avait reçue jusqu’alors, mais côtoyer les autres étudiants lui permit de s’ouvrir petit à petit. Il sympathisa même un peu avec le jeune Aventus, qui le surpassait pourtant dans les arts militaires, ce qui attisa bien sûr sa jalousie. Salomon ne s’épanouit cependant que dans une certaine limite, et si les traits de caractères qu’on lui connait aujourd’hui se dessinaient déjà de manière reconnaissable, il décida de quitter l’Académie après ses 16 ans. Il rejoint Meniev, afin d’y recevoir une formation plus érudite. Il apprit les subtilités des mathématiques, de l’astronomie, des lois de la physique, mais aussi l’art du dessin, de l’écriture, ainsi que l’Histoire de Merak et de ses dynasties. Les longues réflexions convinrent mieux à l’esprit posé et cynique de Salomon, qui apprécia de pouvoir prendre son temps, et se passionna pour la lecture d’écrits anciens, peuplés de légendes. La Grande Bibliothèque de Meniev devint pour lui un second habitat, où il rencontrait parfois de vieilles connaissances, comme le fils Visatis. C’est là bas qu’il découvrit les joies de la cartographie. Enfin, son choix est lié à une anecdote que je vous conterais une autre fois, mettant en avant un premier voyage, un écrit anciens, de vieilles cartes et des richesses enfouies. Son métier le conduisit à voyager dans des lieux divers et varier et à rencontrer de nombreuses personnes différentes. Il s’arrangeait toujours pour ramener quelques objets de valeurs récupérés sur ses lieux de pérégrination.
Un jour pourtant, tout bascula lors de l’un de ces voyages. Salomon avait lu un passage concernant le Clan du Sud, le clan des rebelles, vivant soi-disant au Sud des Principautés. Le grimoire était vieux, mais les frontières sud du Royaume de Naskapi étaient parfois floues c’étaient donc l’occasion de se rendre sur place pour chercher des renseignements sous le couvert de son métier. De plus, les terres du Sud étaient assez mal réputées et mystérieuses pour attiser la curiosité de Salomon. Celui-ci se mit à préparer son voyage, comme tous les voyages qu’il avait effectué alors. Il embaucha trois mercenaires pour l’accompagner, et décida de partir avec un autre visiteur assidu de la Grande Bibliothèque de Meniev, un astronome excentrique qui voulait observer la voûte céleste des terres australes si peu connues. Salomon le connaissait un peu, pour avoir déjà débattu avec lui sur de nombreux sujets. Ils prirent grand soin de prévoir suffisamment de vivres et de fourrages pour les chevaux jusqu’à la frontière sud de Naskapi, leur destination. Une fois sur place, il leur faudra aviser. C’est à cette occasion que Salomon fit l’acquisition de sa lourde cape noire à capuche qu’on lui connait aujourd’hui.
Le voyage jusqu’aux confins de Naskapi ne posa de problèmes majeurs. Ils réussirent même à se réapprovisionner sur place pour un peu plus d’une semaine, le temps nécessaire pour que nos cinq compagnons traversent la frontière et s’aventurent dans les terres inconnues que certains nomment Cartale.
Cela allait faire presque deux jours qu’ils marchaient dans le brouillard. La zone était montagneuse, et de nombreux obstacles étaiement masqués par les nappes de brumes. Ils étaient obligés de progresser à pied, menant les chevaux par la bride. Ils avaient quittés toute zone civilisée depuis trois ou quatre jours. Ils ne savaient plus très bien. Vous perdiez complètement vos repères dans cette uniformité grise et brumeuse. Autant le dire, impossible de cartographier ou de regarder le ciel dans des conditions pareilles. Pourtant, ils continuaient à marcher, mutiques. A part Salomon, qui cherchait d’ancienne trace de civilisation, personne ne savait pourquoi ils avançaient ainsi. Salomon prétextait de vouloir monter le plus possible en altitude, afin d’avoir une vision la plus globale possible pour ses cartes. L’obscurité tomba très rapidement, prenant les marcheurs par surprise. Ceux-ci étaient alors dans une pente raide, totalement inappropriée pour établir le campement, il fallait donc avancer encore, jusqu’à trouver un terrain à peu prêt plat et herbeux, pour les chevaux. Ils n’eurent jamais le loisir de trouver un tel lieu. Sans un bruit, l’homme de tête, un mercenaire, s’écroula soudain. Salomon, qui le suivait de prêt, s’arrêta brusquement, sans comprendre. Sur le corps étendu du mercenaire se tenait une silhouette fantomatique. Les rayons de l’une des trois lunes choisirent cet instant pour percer la brume, et venir éclairer la scène. Devant lui se tenait une créature qu’il n’avait jamais vue, et dont il n’avait jamais entendu parler. Son corps svelte, sa peau pâle tirant sur un gris très clair, sa longue chevelure d’un blanc immaculé, ses deux oreilles pointues, elle le toisait, hautaine. Campé avec arrogance sur ses deux jambes, plus petite que lui, mais légèrement surélevée grâce à la déclivité du terrain, elle plongeait ses yeux iridescents dans les siens. Dans ces yeux étrangers, il se noya dans une nébuleuse de mépris, de rage, de souffrance, de fierté et de froide détermination. Cette femme aux traits si fins lui fit perdre tous ses moyens et sa capacité de réflexion. Peut être était-ce du à la lame qu’elle tenait à la main, ruisselante du sang frais du mercenaire. Quoiqu’il en soit, il n’eut absolument aucune réaction, et ce contenta de la fixer durant un temps qui lui sembla infinie. Cependant, les rayons de lune disparurent, l’obscurité revient et un cri puissant poussé derrière lui le fit se retourner. Le temps reprit son cours. Il vit cinq créatures similaires à la première sauter des hauteurs qui les surplombaient pour atterrir à leurs côtés. L’astronome et un autre mercenaire perdirent la vie sans comprendre ce qui se déroulait. Une embuscade, en plain désert, et par des créatures d’une race inconnue. Le troisième et dernier mercenaire eut toutefois le temps de sortir sa lame, mais ce fut vain. Sa tête fut séparée du reste de son corps d’un geste ferme mais élégant. Elle s’éleva légèrement dans les airs, puis retomba lourdement au sol, bientôt suivit du reste. Les chevaux ruaient. Les deux derniers s’enfuirent par où ils étaient arrivés. Le troisième voulue faire de même mais se cassa une patte dans la pente et lâcha un odieux hennissement. Salomon tenait toujours le sien par la bride, et celui de l’homme de tête s’était tout juste agité. Tout était finit, ou presque, il ne restait plus que Salomon en vie. Celui-ci n’avait même pas tiré son sabre au clair. Tout c’était enchainé trop vite, même pour ses anciens réflexes de militaire. Il avait assisté, immobile, à l’exécution sommaire des hommes qui l’accompagnaient. Maintenant, c’est vers lui que s’avançaient les nouveaux arrivants, lame au poing, les yeux chargés de haine braqués dans les siens. Il réalisa qu’ils n’étaient pas identiques à la première. Ceux là étaient assurément des mâles. Leurs traits restaient fins, leur stature svelte, mais leurs visages étaient plus anguleux, leurs épaules légèrement plus larges. Leurs peaux portaient des teintes différentes, plus ou moins foncées. Malgré la haute opinion qu’il tient de sa personne, Salomon eut un mouvement de recul. Mais il fut vite stoppé par une pointe au milieu de son dos. Il se retourna lentement pour redécouvrir la femme qui avait abattu l’homme de tête. C’était décidément la plus belle femme qu’il lui avait été donné de contemplé. Malheureusement, celle-ci voulait sa peau.

« Je vous ais trouvé. »

Ce furent les premiers mots qui franchir ses lèvres. Ils n’avaient aucun sens, même pour lui sur le moment. Peut être dit-il cela en raison de la femme qui se tenait devant lui, peut être en rapport aux traces du clan rebelle qu’il était venu chercher. En tous cas, ces quelques mots lui sauvèrent la vie. La femme lança un regard par-dessus son épaule, en direction des cinq hommes armés qui s’avançaient derrière lui et leur fit signe. Ils s’arrêtèrent. Si Salomon se trouva dans un premier temps stupide d’avoir lâché ses premiers mots, il se bénit d’avoir pu gagner du temps ainsi, et son cerveau se mit à fonctionner à toute vitesse, cherchant une issue.

« Comment ? Comment as-tu su ? Qui es-tu ? » Sa voix douce était froide comme le gel.

« Je… »

Salomon perçu que ses mots avaient déstabilisé son interlocutrice. Du moins, elle s’interrogeait sur sa personne, là où elle voulait juste le voir mort auparavant. Pendant ce temps, Salomon ressentait un sentiment au delà de la peur de la mort sourde qui lui serrait les entrailles, ou de l’instinct de survie qui lui faisait serrer les poings. Il ressentait le Désir. Un désir vif, brûlant, mordant, qui lui faisait tourner la tête. Il désirait cette femme devant lui, plus que tout. Envolé la cartographie, le Clan du Sud et les Rebelles, envolés les morts et les hommes armés qui l’entouraient. Il ne restait plus que lui, et elle. Il voulait voir autre chose que du mépris et de la haine dans ces yeux à son encontre, il voulait y contempler du désir de l’adoration, de l’admiration dans un maelström puissant. Il voulait la posséder. Entièrement. Mais pour cela, encore fallait-il survivre à cette rencontre.

«Je… Je me nomme Salomon Vladimir Azel’Van… J’ai fais un long voyage pour arriver jusqu’ici. Je suis issue d’une famille noble du Royaume de Berill, des Principautés. »

Pour l’avoir elle, il allait d’abord falloir qu’il lui donne ce qu’elle voulait. Il fallait qu’il marche dans son jeu. La caresser dans le sens du poil. L’apprivoiser.

« Je peux vous aider, je n’ai aucune intention belliqueuse à votre encontre. »

Ces mots, n’importe qui aurait put les sortir. Il ne savait pas ce qu’elle voulait, il se contenta donc de rester vague, en attendant d’en savoir plus.

« Ici, c’est toi qui a besoin d’aide. Comment as-tu su ? »

Comment avait-il su ? Mais savoir quoi ? Il ne savait rien ! La discussion s’enlisait. Il ne voulait prendre aucun risque, car il savait qu’il marchait sur des œufs.
Il cherchait qu’elle pouvait être l’identité de son interlocutrice. Ces êtres ne correspondaient à rien de ce qu’il avait pu lire. Il retrouvait une certaine noblesse dans les traits, que l’on prêtait aux Hauts-Elfes de la Nation d’Illithil dans certains grimoires, sans pour autant coller parfaitement aux descriptions des anciens. Puis il repensa à certains travaux de recherche auxquels se livraient actuellement quelques érudits, à la Grande Bibliothèque de Meniev. Ils cherchaient des contes, des légendes anciennes. Salomon en avait une sous les yeux. Mais laquelle ?
Avant que ses réflexions n’aient pues aller plus loin, il sombra brusquement dans l’obscurité. L’un des guerriers qui étaient derrière lui l’avait assommé. Il ignorait à quel point ses premiers mots avaient troublés la Nocturne, à quel point sa nature d’humain l’écœurait, à quel point elle le haïssait, lui et les Principautés.
C’est dans une étroite cellule froide et grise, tout en pierre, que Salomon reprit conscience. Cette cellule, une cavité rocheuse bloquée par une porte imposante, sans ouverture, il allait finir par la connaitre par cœur. La seule source lumineuse était un cristal planté dans la roche qui émettait une faible lumière bleutée. Il allait passer des jours et des jours enfermé, ressassent sans fin les tenants de sa situation. Il réfléchit au discours à tenir, et à la manière de se sortir de là. Visiblement, les causes de sa venue dans le Sud les inquiétaient plus que sa présence elle-même. Ils n’hésiteraient pas à se débarrasser simplement de lui, en créant un espace jusqu’alors inexistant entre sa tête et son corps, il en était sûr. Enfin, après ce qui lui sembla une infinité, on l’interrogea une première fois. Puis une seconde. A chaque fois, il avait à faire au même individu, un mâle hargneux, peu préoccupé par son confort. Il tenta de faire passer le désir bouillant qu’il avait de se rapprocher d’eux…d’elle. Ils devaient comprendre. Ne pas se mettre en travers de sa route. Ils voulaient les connaitre… la connaitre, afin qu’elle le reconnaisse. Il leur affirma être parti dans ses régions suite à une lecture, sans autre preuve de leur existence. Il ne sut jamais si ils le crurent. Et puis, finalement, on lui dit que puisqu’il avait proposé son aide, alors il serait mis à contribution. On le sortit de sa cellule, après l’avoir solidement entravé, et on le déshabilla. Sans le ménager, il fut marqué. Pendant que sa chair recevait le cristal blanc, on lui fit répéter ce qui lui sembla une incantation dans une langue qu'il ne comprenait pas, et qu'il n'avait jamais entendu. Il était conscient qu'en répétant les syllabes qu'on lui serinait, il s'engageait à quelque chose, mais son désir balayait sa préoccupation des conséquences. A la fin de la cérémonie, on le raccompagna dans sa cellule, où il s'endormit. Il se sentait comme vidé de toute énergie.
Salomon s’éveilla brusquement, sur un sol dur fait de pierre. Il était allongé à l’extérieur, en proie au vent. Les soleils étaient bas dans le ciel, et l’un deux commençait déjà à décliner à l’horizon. Il se releva péniblement, en se tenant le bas du dos.

« Enfin, tu t'éveilles. »

Il se retourna et leva la tête. Elle se tenait là, assise sur la roche, au dessus de lui. Elle le toisait, de haut, d’un air hautain et méprisant.

« Tu voulais nous aider ? Tu vas le faire. Si tu n’es pas contre nous, tu es avec nous. Tu es marqué. Ton dos. Dorénavant, tu nous appartiens, humain. Va, retourne parmi les tiens. Plus loin t’attend ton cheval. Tu trouveras dans tes bagages une missive cachetée. Apporte-la dans le Royaume de Meniev, là bas, nous te trouverons. Maintenant va. »

Elle se leva, fit quelques pas, et avant que Salomon qui s’élançait déjà, la tête et la bouche pleine de questions, elle disparut, le laissant coi. L’état de choc le fit agir par mécanisme. Il descendit légèrement. Il n’était pas à l’endroit de l’embuscade. Il était beaucoup plus bas. Il retrouva effectivement son cheval harnaché, seul et entrain de brouter. Il le chevaucha, et atteignit les premières traces de civilisation au milieu de la nuit. Seul, il regagna doucement Meniev, méditant ce qui lui était arrivé, se demandant si ce n’était tout simplement pas un rêve. Mais le tatouage dans son dos, qu'ils appelaient "Yawë", et l’enveloppe de papier blanc épais présente dans ses bagages étaient trop réelles pour que cela ait été un rêve. Quand le choc fut passé, le premier sentiment venu fut la frustration. Frustration de ne pas savoir, de ne pas comprendre, et surtout, de ne pas posséder cet être. « Tu nous appartiens » lui avait-elle-même dit ! Cette pensée le rongeait comme un acide, provoquant en lui une fureur sourde.
Aujourd’hui, il est bien décidé à rencontrer de nouveaux ces êtres, afin d’étancher sa soif de savoir, et de posséder. Il allait porter la missive, mais avant, il devait en savoir plus. Il devait comprendre. En attendant, son visage n’aurait de cesse de le hanter.




Hrp

Code: Validé par Kalyäh ^^
Comment as-tu trouvé le forum? C’est Aventus Delivias Visatis, une connaissance, qui m’a catapulter sur ce forum prometteur.
As-tu des commentaires L’univers à l’air sympa ! Je suis un rescapé de l’écriture, alors il ne faut pas hésiter si il y a la moindre chose à redire, je ne mords pas. Vous savez comment rajouter juste 100 px de long à mon avatar ?





Dernière édition par Salomon V. Azel'Van le Mar 17 Juil - 13:53, édité 2 fois
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Rashaak Suladân
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyLun 16 Juil - 21:16

Bonsoir! Very Happy

Wow! J'adore! Une présentation impeccable, clair, précise, qui se tient du début à la fin. On se fait une excellente idée du personnage et celui-ci promet beaucoup de péripéties au monde de Merak, c'est certain!

Étant donné que tu joues un membre de la Dynastie, Sylh voudra probablement venir jeter un coup d'oeil à ta fiche pour te donner quelques indications, mais, de mon côté, tu es validé! Attends alors d'avoir ton rang et ta couleur avant de jouer!

Bienvenue sur les Lunes de Merak!

What a Face
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyLun 16 Juil - 21:56

Bonsoir, et merci beaucoup ^^

Avec le joli modèle de fiche qui était présenté, et le code établi, j'avais envie de présenter un produit finis ! J'ai du me reprendre plusieurs fois, mais je suis plutôt satisfait du résultat ^^.

C'est avec plaisir que je viendrais pimenter vos vies Merakiennes, une fois l'accord du boss de section acquis !

Si toutefois vous relevez quelques incohérences (ou un nombre de fautes trop important), merci de me le signaler !
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Syhlnaäsha Nyl'Nacra
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyMar 17 Juil - 8:39

Me voilà !

J'ai noté quelques fautes :

- "En contrepartie, le baron Azel’Van se dut de servir son débiteur. "
Le débiteur est celui qui est redevable à l'autre. Donc c'est le baron le débiteur de Delivias et non l'inverse.

- "La mort de sa mère, alors qu’il a 8 ans, le fit se fermer un peu plus sur lui-même."
Problème de concordance de temps, c'est "alors qu'il avait 8 ans"

- "Elle s’éleva légèrement dans les airs, bien retomba lourdement au sol, bientôt suivit du reste."
J'imagine que c'est "puis" et non "bien" ?

- "Le troisième voulue faire de même mais se cassa une patte dans la jambe et lâcha un odieux hennissement."
"patte" étant synonyme de "jambe" j'ai du mal à comprendre comment tu fais xD A moins que ce soit le nom d'une partie du corps équin qui me soit inconnue ?

- "La femme lança un regard par-dessus son épaule, en direction des cinq hommes armés qui s’avançaient derrière lu i et leur fit signe."
Erreur de frappe à "lui".

- "Du moins, elle s’interrogeait sur sa personne, là où elle voulait juste le voir mort, et bien mort il y a peu."
Ne voulais-tu pas dire "ou bien" au lieu de "et bien mort" ?

- "Cette cellule, une cavité rocheuse bloquée par une porte imposante, sans ouverture en dehors d’une petite percée qui amenait la lumière du jour, il allait finir par la connaitre par cœur."
Il est plus probable que la cellule soit dans les souterrains, donc très improbable que la lumière du jour parvienne jusque là. Ce peut-être une lumière artificielle, les Nocturnes utilisent des cristaux bleus pour s'éclairer (voir image de fond du forum pour l'exemple).

- "Ne pas se mettre ne travers de sa route."
Erreur de frappe à "ne" à la place de "en"

- Le tatouage ne fait pas mal, tu ne pouvais pas le savoir puisque nous n'avons pas encore mis en place la FAQ mais je te montre ce que j'ai écris sur le sujet afin que tu puisses apporter les modifications nécessaire. Et si tu veux insister sur quelque chose à la place de la douleur, fait le sur le fait que le tatouage ne disparaîtra jamais de son dos, c'est totalement indélébile et impossible à enlevé, même en s'arrachant la peau.


♦ Comment entre-t-on dans la Dynastie de l'Ombre ?

Les Nocturnes n’accordent pas souvent leur confiance à quelqu’un d’une autre race, et ont les traîtres en horreur. Ils n’y a d’ailleurs qu’un cas avéré de trahison parmi les Nocturnes à ce jour.

Pour avoir droit à leur confiance il faut prouver sa valeur, s’être rendu utile le plus souvent et avoir prouvé que vous méritiez leur considération. Si vous êtes loyal et convaincant vous aurez peut-être une chance de rentrer dans la Dynastie de l’Ombre, voire même de devenir un Privilégié et accéder à la hiérarchie Nocturnes, d’avoir droit de vivre parmi eux.

Chaque passage donne lieu à une cérémonie. En devenant un Dynastique vous accepté le Yawë qui vous marquera à tout jamais. C’est un tatouage, il est posé magiquement et ne cause aucune douleur, mais seule la mort peu vous en libérer. Ce tatouage est un cristal blanc, un losange indélébile tatoué dans le bas du dos, là ou s’achève la cascade de mèche des Nocturnes, bien qu’eux-mêmes n’en porte pas, puisqu’il est inconcevable qu’un Nocturnes ne soit pas un Dynastique. Mais ce n’est pas tout, la personne concernée doit aussi jurer allégeance envers les Nocturnes et leur hiérarchie en Syshyä, c’est un une langue imprégnée de la même magie que la race qui l’emploie, il est dangereux de ne pas tenir sa promesse et cela demande une volonté d’acier que de rompre son serment et de s’exposer au courroux de la Dynastie.

Si vous avez l’honneur de devenir un Privilégié, vous passez alors sous le regard des Opalins car eux seuls peuvent vous accorder cette marque de confiance absolue. Elle sera matérialisé par un deuxième tatouage, blanc lui aussi et posé selon les même méthodes, il représentera une lune stylisée et sera bien voyant en revanche, il ornera désormais votre front.



Voilà, je t'ai tout dis, sinon c'est parfait Very Happy Très belle fiche, tu as bien compris l'esprit des Nocturnes. Je serais ravi de faire du Rp avec toi. Dès que tu auras modifier je pourrais te valider !
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyMar 17 Juil - 8:55

Merci pour ta lecture, que j'imagine minutieuse !

Je me mets dès aujourd'hui aux modifications et corrections (je ne pensais pas avoir laissé un tel chantier et autant de fautes derrière moi... X) ).

Pour ce qui est des détails liés aux Nocturnes (Tatouage, cérémonies, éclairage,... ) j'ai effectivement pris quelques libertés, au lieu de t'envoyer un MP (je me suis montré impatient). Ce que tu as écrit est un bon complément, à poster rapidement (si ce n'est déjà fait. Je serais honteux d'avoir raté tant de précieuses précisions) !
Pour l'éclairage en particulier, c'est le genre de détails qu'il serait sympa de trouver dans la rubrique "Mode de vie" des Nocturnes !

A très prochainement, in-RP j'espère Wink !
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Syhlnaäsha Nyl'Nacra
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyMar 17 Juil - 8:57

Oui je sais, nous avons beaucoup de choses à dire et préciser. Mais en attendant si tu as des questions tu peux nous les communiquer ici : https://merak.forum-canada.com/t347-presentation-du-projet. La liste n'est pas exhaustive, et pour le moment personne n'a essayer de la compléter.
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyMar 17 Juil - 9:32

Je vais jeter un oeil attentif au topic, et tenter de récapituler toutes les questions que je me suis posées, sans toujours trouver de réponses directement.

Sinon, les modifs ont été faites. Je vous laisse juger !
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van EmptyMar 17 Juil - 9:55

Parfait, je te valide.

Bienvenue sur Merak, j'espère que tu y trouveras ce que tu cherches.
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MessageSujet: Re: Salomon Vladimir Azel'Van   Salomon Vladimir Azel'Van Empty

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