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 Almehda Taranisaiï [Validé]

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Almehda Taränisaiï
Reine d'Ekalesias
Almehda Taränisaiï
Ennemis : Ceux qui veulent ma mort
Messages : 48

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MessageSujet: Almehda Taranisaiï [Validé]   Almehda Taranisaiï  [Validé] EmptyJeu 31 Mai - 16:57

Prénom & Nom: Almehda Taranisaiï
Sexe: Féminin
Âge: 29 ans
Race: Humaine

Groupe: Principautés humaines
Rang:Reine d'Ekalesias
Métier: Aucun

Description physique:

Jeune femme tout autant que reine, gracieux oiseaux aux courbes agréables, élégantes et fine. Elle a tout d'une jeune pousse ondulant au vent, avec son corps souple et bien proportionné, ses longs bras fins terminés par des doigts de musicien, sa taille gracieuse mais pleine et ses longues jambes fuselées.

Au dessus d'épaules frêles et d'un cou de cygne siège un joli minois qui va de paire avec son rôle, des traits doux et portant encore quelques traces discrètes de l'enfance lointaine, de hautes pommettes, des lèvres promptes au sourire autant qu'aux moues malicieuses ou, plus rarement, ennuyées. Un petit nez fin et légèrement retroussé, juste ce qu'il fallait pour ne pas dépareiller. Trônant au dessus, deux yeux verts de mousses ourlés de longs cils, éclairant son visage comme deux petites étoiles pétillantes de vie encadrées par les longues mèches ondulées de sa chevelure couleur d'or parsemé de reflets de cuivre sous la lumière cru des soleils en plein après-midi d'été. Relevés en de longues et lourdes tresses ou maintenu en arrière par un simple diadème, son opulence la pare aussi sûrement que n'importe lequel des joyau dont elle s'orne pour ses apparitions devant la cour. Et si elle se pare de boucles d'oreilles d'or et de pierres précieuses scintillantes à rendre jalouses les jeunes dames de la noblesse et se drape de robe de soie et de lin c'est davantage pour convenir à son rôle de Reine que par goût immodéré des richesses, une simple tenue de toile douce pour monter à cheval lui convient parfaitement.

Elle inspire le respect mais non l’effroi du haut de son mètre soixante-cinq, nombres sont ceux qui lui accorde volontiers la parole sans qu'elle est besoin d'élever la voix et cela moins en raison de sa couronne que de la force tranquille qu'elle dégage, mélange de fragilité toute féminine et de l'assurance qu'elle a gagné au fils des années en compagnie de son époux. Loin d'avoir la présence écrasante de certains autres monarques elle allie simplicité et dignité avec chacun de ses gestes doux et mesurés, avec chaque parole prononcées calmement d'une voix bien modulée et mélodieuse comme la trille d'un oiseau, chaude bien qu'elle se teinta parfois d'accents tristes, mélancoliques. Elle n'a point reçu d’entraînement militaire aussi elle ne peut se vanter d'une force supérieur ou d'une résistance admirable, elle est délicate comme on le désire d'elle bien qu'elle soit très agile et rapide. C'est une fleur avant tout, mais une fleur royale.


Description psychologique:


On ne l'a pas choisit au hasard pour siéger aux cotés de son souverain. Disposant d'un esprit plaisant et bien tourné, d'une intelligence développée et rompue aux arts et aux lettres, elle n'a rien à envier à ses ministres malgré sa relative jeunesse. Fervente admiratrice des philosophes et écrivains tout autant que des peintres et des tisserands la jeune reine aime les arts dans leur entièreté, y comprit les arts guerriers bien qu'elle ne les pratique point. Par le passé elle a prit nombre d'artistes sous son aile afin de pouvoir profiter de leur talents. Elle s'est également prit au jeu des débats politiques bien qu'elle n'ai aucun goût pour les intrigues, ni pour les coups de poignard dans le dos. A vrai dire elle ne participe que très peu à la vie de la cour, préférant diriger son royaume au travers de son conseil sans se mêler de trop à ceux qui pourrait tenter de la contrôler.

D'un naturel paisible et joyeux elle prend grand plaisir à aller au devant de son peuple pour les écouter et partager parfois leur quotidien bien qu'elle apprécie également le luxe de sa propre vie. En vérité il s'agit chez elle d'un équilibre maintenu entre sa vie passée et son statut de reine. Elle est tout à fait capable de ne pas se soucier d'elle même afin de remplir ses devoirs envers son peuple et son mari, lequel l'a formé au poids de la couronne bien avant leur mariage. Elle a toujours donnée le meilleur d'elle même dans toutes les tâches qu'elle a accomplis, dans la plus grande franchise et applique se principe à l'entièreté de sa vie. Enjouée de nature et parfois un peu rêveuse, reste de sa vie antérieur, elle accueille à bras ouvert toutes paroles réfléchies et toutes compagnies agréable pourvu qu'elle soit poli et de bonne augure.
Bien qu'appréciant elle même la richesse elle se montre surtout habile à gérer les fonds de son royaume, à conclure des accords et des traités. Calme et persévérante elle tente toujours de saisir tous les aspects d'un problème afin de le résoudre, de même elle prend toujours en compte tous les avis lorsqu'elle rend un jugement. Discrète lorsqu'elle participe à une assemblée ou dans les rares apparitions à la cour qu'elle accepte, préférant rester en retrait et observer la scène plutôt que d'être mise sous les yeux de tous.
Ouverte d'esprit elle est beaucoup plus tolérante que beaucoup d'autres hommes bien qu'elle tente toujours de concilier chaque parti. De même elle n'encourage pas la formation d'une armée trop vaste tout en la gardant forte afin de tempérer de possibles ardeurs d'invasions de la part d'autres nations. Pacifiste et bienveillante, elle est d'une force tranquille mais parfois peu appropriée à certains exercices royaux. Son caractère est infiniment doux et paisible, pourtant malgré son amour de la vie elle n'a encore jamais montrée plus que la simple satisfaction d'une existence bien remplie.

Croyante, elle voue un culte à la divinité marine de la famille royale d'Ekalesias auquel le roi l'a initié. Elle y trouve à la fois un certain réconfort devant les épreuves mais également un soutient face à des puissances qui pourraient l'effrayer. Ayant un lien fort avec les eaux il était tout naturel qu'elle soit capable de comprendre le doux murmure de l'eau et le son cristallin des cascades de son pays. Elle ne maîtrise pas ce don mystérieux mais elle l'honore tout de même bien qu'il la fatigue énormément.



Histoire:

Les soleils se couchaient sur la capitale, énormes et mordorés, tel des yeux luisants de quelque dieu inconnu des hommes dont la clarté chaude et harassante ne faiblirait pas avant une bonne heure encore, lorsque les disques lumineux auraient presque rejoint les eaux houleuses de l'horizon lointain. Le ciel azuréen se teintait de milles nuances de rose, d'orange et de mauve pour l'émerveillement de ceux qui levaient les yeux pour l'observer tandis que les fugaces taches blanches virevoltantes des mouettes et autres oiseaux des mers formaient un ballet acrobatique et joyeux dans la brise marine à l'odeur d'iode bienfaitrice. La végétation luxuriante du jardin qui s'étendait au delà de la grande fenêtre bruissait doucement en ondulant, tels des danseurs improvisés à la couleur émeraude, carmin ou sable transformant les environs en vision irréelle. Bien plus loin encore l'eau écumeuse et soulevée par des vagues erratiques accrochait les lueurs du couchant, scintillant de mille feu pareil à un voile dissimulant des gemmes à la beauté désarmante. La pièce isolée du grand palais d'été, entièrement faite de bois rares et de tapisseries flamboyantes se transformait alors en un tout nid plein de chaleur. Le petit bureau, si tranquille, si hors du temps, silencieux en dehors des bruits de la nature, lui apportait un bref réconfort en ces temps troublés.

Un bref soupir, brisant l'harmonie de l'instant intemporel, avant qu'un doux froufrou de tissu précieux n'indique qu'elle venait de se lever, quittant l'humble chaise de chêne qui l'avait accueillit pour faire quelque pas dans ce qui semblait être une immensité de bois. S'approchant à petit pas de l'encadrement de la fenêtre et y posa une main délicate et tremblante, laissant la chaleur s'infiltrer dans sa peau froide malgré le temps plus clément. Appréhendant l'entièreté du jardin et eut un nouveau soupir et baissa un bref instant la tête, le poids des soucis pesant sourdement sur son corps fatigué. Elle aspirait à retrouver la simplicité qu'on lui avait volé, les jours où ses uniques soucis étaient des devoirs qu'elle remplissait avec diligence. Elle aspirait à retrouver la sécurité garantie par son époux bien qu'elle ne l’aimât point, du moins lui portait-elle une affection sincère et innocente. Hors tout cela lui avait été arraché par un inconnu, arraché sans explication, avec la brutalité d'un destin que le seigneur Kleden n'avait pas mérité malgré les défauts qu'il avait pu cultiver par le passé. Il ne lui restait guère que ses yeux pour pleurer, son cœur pour souffrir et son esprit pour s’inquiéter pour son royaume et pour elle-même. Elle savait que le deuil et l'inaction n'était point la voie à suivre et pourtant, pour la première fois, elle se sentait incapable de réagir, clouée au sol par le poids des émotions, du destin. Le doute l'habitait pour la première fois depuis longtemps et elle se prenait à observer le passé à la recherche de l'instant qu'elle avait oublié, celui où le monde s'était retourné sur lui même, où il était devenu fou.

~ Elle était née en Archenior, dans une famille noble en exile loin de sa patrie. Qu'avaient-ils fait, pour être ainsi rejeté ? Elle ne le savait point, elle ne l'avait d'ailleurs jamais demandé à ses parents. Néanmoins sa famille avait eu une chance, le roi Kleden était un homme étrange à l'esprit sombre, il offrit à la famille Taranisaiï un pardon et l'autorisation de rentrer en Ekalesias, chose qu'ils désiraient énormément. En échange cependant le souverain demanda à la famille de produire une héritière qu'il épouserait, lorsqu'elle aurait atteint l'âge légale pour se faire. Cela, elle le savait, on ne le lui avait jamais caché. Peut-être aurait-on dû. Il n'est guère aisé de grandir et de vivre sa vie lorsqu'on a conscience d'une épée de Damoclès au dessus de sa tête, lui indiquant sa destinée de la pointe froide de sa lame. Elle naquit au printemps, d'une année riche, saine et pleine de vie, ressemblant beaucoup à sa mère.

Cajolée et dorlotée, ce fut une enfance dorée qui l'attendait bien sagement entre les bras de ses parents. Rien ne lui fut jamais refusé bien qu'on lui apprit très tôt la valeur de la mesure et de l'équilibre. Point que ce fut réellement utile toutefois, la jeune enfant se montra très tôt fort sensible et détachée du monde matériel sans pour autant le dédaigner. Jamais elle ne demanda de ces poupées hors de prix ou de ces autres jouets qui faisait la fierté des autres filles de son âge, préférant jouer avec des coquillages ou des plumes tombées dans le jardin magnifique de ses parents. Dès le commencement elle bénéficia d'un éducation royale à la demande de son futur époux et se vit placée sous la tutelle des meilleurs précepteurs que sa famille ai pu trouver. Se prenant rapidement de passion pour les études elle se montra une élève attentive et appliquée dans bien des domaines, malgré des faiblesses somme toutes normales dans d'autres. La littérature et la musique, la poésie et les arts lui étaient autant de centres d’intérêt que de qualité futur et toutes.

En grandissant elle vit plus souvent celui qui un jour serait son mari, eut nombres de conversations avec lui, nouant une relation, si non aimante tout du moins affectueuse. Elle découvrit ainsi que loin d'être le personnage austère qu'on lui avait décrit il était du moins un homme plein de goût et digne de sa couronne. Il lui fut également permis de visiter Ekalesias, afin de découvrir ce qui serait plus tard son royaume. Elle qui n'avait alors jamais rien vu d'autre que la demeure familiale fut émerveillée par la beauté des paysages marins et par la capitale. Mais ce fut le palais d'été qui, de tous, l'émerveilla le plus. Elle doutait même qu'il ai été construit par des mains humaines tant il était magnifique. Tant et si bien qu'elle demanda, comme faveur, de pouvoir passer tout ses étés dans l'immense palais. Demande qu'elle se vit accepter pour son plus grand bonheur.

Elle n'est pourtant pas seule ou triste lorsqu'elle est contrainte de rester en Archenior. Son frère aîné partage avec elle une relation fusionnelle, pleine d'affection, de douceur et de complicité. Bien qu'il la traita avec autant d'égard que le reste de sa famille il était aussi celui qui la poussait à se démarquer, à ne pas se cantonner au rôle que l'on attendait d'elle. Il lui tenait compagnie et ramenait toujours de ses excursions à l'extérieur de petits trésors qui la faisait sourire tout comme elle lui rapportait toujours des présents du palais d'été. Malheureusement, plus le temps passait et plus il lui était compliqué de passer du temps avec lui, d'autant que son entraînement aux armes se faisait plus intense à mesure que l'âge fatidique approchait. Vivant très mal leur distance soudaine et brutale lorsqu'il décida d'entrer dans l'armée elle se replia quelque peu sur elle même et devint mélancolique. Elle tenta malgré tout de faire bonne figure, jusqu'au jour où la date finale de son mariage fut arrêtée. Le jour de son anniversaire, lorsqu'elle aurait vingt ans. La nouvelle, bien qu'attendu, l'attrista. S'était une chose que d'envisager son mariage et ce qui s'en suivrait, s'en était une autre de le voir se réaliser prochainement. Elle se mit à imaginer bien des choses sur ce qui l'attendait, beaucoup de fausses, certaines véritables.

Sur un coup de tête que personne ne sut expliquer elle décida de partir sans prévenir qui que ce soit. Elle faussa compagnie à son escorte sur le trajet du palais et se perdit dans la campagne. Malheureusement pour elle la vie recluse qu'elle menait ne l'avait jamais préparée à vivre ainsi, sans rien d'acquis ni aucune aide. Elle tomba sur une poignée de bandits et y aurait laissé richesse et vie si un mercenaire ne l'avait pas sauvée. ~


Un vague sourire peiné naquit sur ses lèvres peintes alors qu'elle admirait une corolle de Lys pourpre, admirant distraitement la couleur. Un bref instant la douleur pesant durement sur son cœur s'estompa pour laisser place à une douce langueur. Elle se souvenait encore de la terreur qui l'avait saisit ce jour là, de la folie qui l'avait poussé à fuir ses protecteurs pour vagabonder sans but dans la campagne. Elle revoyait parfaitement les bandits, sales et armés, s'avançant vers elle, la tirant à bas de sa monture. Elle revoyait aussi son preux chevalier apparaître comme par enchantement pour la sauver de la racaille avec ce sourire doux et charmeur qui faisait sa fierté. Cela semblait être tiré d'une de ces histoires niaises pour jeunes filles, et pourtant c'était la vérité. Kÿsham, s'était son nom.

Elle avait d'abord cru qu'il s'agissait d'un humain avant qu'il ne se transforme sous ses yeux. Éblouit, elle l'avait été, surprise, émerveillée, curieuse... elle n'avait jamais vu de thériantrophe avant lui et ce qu'elle en avait entendu n'était guère élogieux. Innocemment elle l'avait avoué, lui avait rit avant de l'escorter jusqu’au palais. Sur le chemin il lui avait conté des histoires sur son peuple, sur lui et elle avait écouté avec une grande fascination, avide d'en entendre plus. Le bout de la route était arrivé bien trop vite à son goût, mais il avait promis de revenir la voir pour lui conter encore d'autres histoire. Elle lui avait offert l'un de ses bracelets comme cadeau, peut-être, maintenant qu'elle y pensait, pour sceller une sorte d'accord. Elle ne savait pas, alors, qu'elle ne le reverrait plus avant des années. Tout s'était enchaîné si vite. S'asseyant près de la plante elle la caressa des doigts. Oui, beaucoup trop vite.

~ Malade, terriblement malade. Qu'elle était cette chose qui la clouait au lit depuis un mois entier, elle ne le savait pas, pas plus que les guerrisseurs qui étaient venus à son chevet. Elle oscillait entre conscience et inconscience, brûlante ou glacée, la respiration sifflante. Sa mère était restée près d'elle mais ce n'était pas elle que la jeune fille désirait à cet instant là. Elle appelait son frère, son protecteur, même celui qui pourtant lui faisait peur à présent, son futur époux. Ce fut d'ailleurs lui qui vint la voir et l'aida à guérir, délaissant un temps ses fonctions pour lui redonner courage. Au bout d'un mois et demi elle pu enfin quitter le lit, bien qu'elle resta faible pendant encore quelques temps. La tendresse qu'elle éprouvait pour le roi n'avait fait que grandir devant les preuves incontestables de bienveillance qu'il montrait à son égard.

Lorsqu'elle fut enfin complètement remise le mariage eut lieu. Un mariage en grande pompe, il fallait bien l'admettre, et cependant sans être outrancier. Elle fut parée comme la reine qu'elle serait après la cérémonie, tant et si bien d'ailleurs qu'elle ne cessait de rougir devant tant d'attentions. Elle n'avait jamais été étrangère au luxe, mais il s'agissait alors d'un luxe totalement différent. A la demande du roi le mariage fut célébré selon les rites que suivait la famille royale, membre d'un culte de moindre importance vénérant l'eau. Ce fut également en cette journée qu'elle entendit pour la première fois la voix des vagues, telle que son royale époux le vivait au quotidien et qui liait tant le royaume à la mer. Elle en fut surprise, puis admirative et fière, de posséder un don aussi précieux bien que le langage des flots ne lui soit pas clair. Elle le ressentait et le vivait, pour la plus grande joie de son mari, mais ne pouvait retranscrire ce qu'elle ressentait et entendait, comme un rêve fugace lui échappant et la laissant parfois très faible. Malgré cela le mariage et la révélation eurent lieu sans qu'elle se douta de ce qui l'attendait. Et lorsque son époux glissa la bague ornée d'une perle à son doigt elle fut plus rayonnante que les soleils eux-mêmes.

Elle ne resta qu'une semaine supplémentaire au palais d'été, afin de laisser le temps aux serviteurs de préparer les derniers détails pour son arrivée à Mordun.

Les années passèrent, elle fut formée de nouveau, à son rôle, à la vie à la coure, à soutenir le roi et à parler en son nom lorsque cela état nécessaire. Elle se montra aussi appliquée et diligente que par le passé, si non davantage, pour prouver tant à son mari qu'au reste de la noblesse qu'elle était à sa place et digne de sa couronne. Sa famille était, bien entendue, rentrée en Ekalesias, bien qu'elle insista elle-même pour qu'elle ne soit point admise à la coure. Son mari acquiesçant l'ordre ne put qu'être respecter bien que sa mère lui en tint toujours rigueur. Pendant huit années paisibles elle se montra non seulement une très bonne reine mais également une épouse modèle en toutes choses bien qu'elle n'ai pas encore conçu d'héritier. La raison n'en est connue que d'elle seule et de son époux.... ~


De nouveau elle soupira et laissa le vent jouer dans ses longues mèches couleur d'or, caressant doucement son visage. Elle joua un instant avec l'une des lourdes tresses puis se mit à la défaire pour s'occuper. Repensant à l’enchaînement fatidique qui avait si soudainement fait place à ce qu'elle pensait être une vie tranquille et paisible elle ne pouvait que ressentir toute la détresse qu'elle avait précédemment ressentit. Le sentiment terrible d'être impuissante à arrêter la marche impérieuse du destin. Depuis l'instant où elle avait, sans le vouloir, entendu une discussion entre deux hommes dans les jardins du grand palais, une discussion des plus étranges concernant son époux. Bien que rien ne sembla outrepasser les limites elle avait ressentit un profond malaise à l'écoute des voix discutant des repas du roi. Elle avait eu un mauvais pressentiment et les voix de l'eau la confortait alors, sans qu'elle le comprenne, dans sa certitude. Et à peine quelques heures plus tard voilà que Kÿsham réapparaissait, accompagné de son éternel sourire charmeur. Elle lui avait tout dit, les mots s'étaient écoulés hors de ses lèvres comme le sang d'une blessure. Cela l'avait tout d'abord soulagé, autant que la promesse de son chevalier de trouver des réponses pour elle. Et c'est ce qu'il avait fait.. il avait fait son possible, elle le savait parfaitement et elle lui en était grandement reconnaissante. Elle avait un nom : l'arcane. S'était tout. Mais s'était un début. Du moins s'était ce qu'elle avait pensé avant que son époux soit assassiné par empoisonnement et elle-même accusée d'être l'auteur de ce crime atroce.

Il lui avait fallut plusieurs mois pour prouver son innocence. Mais même aujourd'hui le mal était fait. Et elle était en deuil. Seule et inquiète, et terriblement vulnérable. Elle en avait une conscience aiguë, le ressentant jusque dans ses os. Elle ne pourrait maintenir l'ordre alors qu'elle était si faible et exposée... Elle devait agir, faire quelque chose. Dans son dos elle sentit son ami s'approcher et poser une main sur son épaule. Une main chaude et forte, et malgré les doutes et les pensées qui l'assaillait la jeune reine parvint à murmurer doucement.


«  je dois parler avec mon frère, il pourra m'aider... j'en suis certaine »

SECTION HRP

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Dernière édition par Almehda Taränisaiï le Lun 4 Juin - 5:28, édité 3 fois
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Almehda Taränisaiï
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Almehda Taränisaiï
Ennemis : Ceux qui veulent ma mort
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MessageSujet: Re: Almehda Taranisaiï [Validé]   Almehda Taranisaiï  [Validé] EmptyDim 3 Juin - 19:16

Et voilà j'ai terminé ! ^^
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Rashaak Suladân
Tour de la Citadelle
Rashaak Suladân
Messages : 256

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MessageSujet: Re: Almehda Taranisaiï [Validé]   Almehda Taranisaiï  [Validé] EmptyLun 4 Juin - 3:39

Bonsoir, bonsoir! Very Happy

Tout d'abord, bienvenue sur Les Lunes de Merak! Je suis bien content de t'ouvrir les portes de notre forum!

Ta fiche est vraiment d'une perfection exemplaire! Aucune faute, de longues descriptions enchanteresses et une histoire captivante! J'ai beaucoup aimé! Tu as un style poétique très développé, je dois le dire ^^

En tout cas, je te valide! Pour moi, tu pourrais commencer à jouer. Mais, n'étant que modérateur, je ne peux te donner ni ton rang ni ton groupe, alors faudra que Kalyah passe derrière moi pour ces petites tâches. En tout cas, j'espère que tu te plairas ici! Very Happy

Bienvenue encore!

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MessageSujet: Re: Almehda Taranisaiï [Validé]   Almehda Taranisaiï  [Validé] EmptyLun 4 Juin - 6:31

Bienvenue Wink
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MessageSujet: Re: Almehda Taranisaiï [Validé]   Almehda Taranisaiï  [Validé] Empty

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