La jeune adulte a irritée du tempérament explosif de son père. C’est pratiquement la seule chose qu’elle possède de lui d’ailleurs. Le physique d’Aélis inspire la douceur, mais ce n’est qu’une parure puisque sa personnalité est volcanique. La patience n’est pas une vertu qu’elle possède, mais heureusement la politesse lui a été fortement inculquée. Par contre, dès qu’un événement ne se produit pas comme elle le souhaite, elle s’emporte. Ayant été élevé par une femme, la jeune adulte n’a pas l’habitude de côtoyer des personnes de sexe masculin. L'abandon de son paternel a également créer un problème d'attachement chez elle. L'humaine n'arrive pas à éprouver de l'affection et à s'éprendre d'un homme, certaine qu'il l'abandonnera à son tour. C'est pourquoi elle collectionne les histoires d'un soir. Peut-être, un jour, un homme la fera changer d'idée.

Un pendentif se cache entre les seins d’Aélis, celui-ci est fait d’or et représente une petite clé. Ce collier est un cadeau de son paternel, le seul qu’il ne lui ai jamais donné. Elle le conserve donc précieusement à son cou.

La vie d’Aélis n’a rien d'extraordinaire, c'est pratiquement une histoire banale sans créature féérique ou événement qui sort de l'ordinaire. La jeune femme a toujours vécue seule avec sa mère puisque son père est parti avant sa naissance. Celui-ci a levé les voiles immédiatement après l’annonce de la grossesse. Selon lui, cette relation n’était pas sérieuse et n’était qu’une distraction. Le père de la jeune femme était un pirate, il passait donc tout son temps en mer et en compagnie d’hommes. Dès qu’il mettait un pied à terre, il se trouvait une compagne pour quelques mois afin de se distraire et de satisfaire ses besoins naturels.

La jeune humaine a donc été élevée par sa mère. Celle-ci ne lui a pas cachée cette histoire ainsi que le métier qu’il exerce à sa fille. Malheureusement, ou heureusement, Aélis ne possède pratiquement aucun information sur lui. Mis-à-part son métier, sa mère à accepté de lui faire une brève description physique de lui. La mère d'Aélis à toujours refusé répondre aux questions de sa fille, disant que cela lui était trop douloureux ou prétextant qu'elle avait autre chose à faire. Ce sujet a été le coeur de nombreuses querelles entre elles. C'est probablement à contre coeur qu'Élisabeth, la mère d'Aélis, lui a donné l'autorisation de poter le nom ''Clervie''. Celui de son père.

L'éducation qu'à reçue l'humaine a été rigoureuse et sévère. Lorsqu’Aélis a atteins 18 ans, sa mère lui à fait cadeau du fameux pendentif. C’est le seul objet qu’elle possède qui provienne de son père et qui prouve en quelque sorte son existence. Depuis quelques mois, la jeune demoiselle songe de plus en plus à son géniteur. Elle ressent le besoin de le connaître, le voir et lui parler. Ne serais-ce qu'une fois. Est-ce la curiosité ou une jeune femme qui recherche son identité ? Son projet : partir en quête de son paternel à travers Merak. Seule ou accompagnée. Elle n'en parlera pas à sa mère puisqu'il est certain qu'elle va s'y opposer. Aélis va simplement disparaître un matin, sans laisser de trace.