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| Le futur des royautés [PV Klaus] | |
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Capitaine du "Silence" Ennemis : Tous les autres Messages : 453
| Sujet: Le futur des royautés [PV Klaus] Ven 2 Nov - 18:58 | |
| 15 Octobre, An 687 Une journée comme une autre. Voilà bien ce qu'était tout cela. Une journée comme n'importe quelle autre, à un seul détail près. Mais ce détail la rendait particulièrement exécrable. Tout avait pourtant relativement bien commencé, les affaires étaient plus florissantes que jamais, l'or coulait à flot et ses projets ne semblaient rencontrer aucun obstacle. La fortune lui souriait de maintes façons et il l’accueillait à bras ouverts. Il semblait même qu'il avait surestimé toutes les menaces potentielles à ses plans. Les rumeurs s'étaient propagées à une vitesse presque alarmante, d'abord les troubles aux frontières, les guildes de marchands d'Ekalesias et leurs conspiration ayant presque fait périclité le commerce avec le sud, une action fort peu réfléchie de son point de vue. Ces imbéciles n'avaient rien gagnés à leur actes si non l'assurance de voir la famille royale resserrer la prise sur leurs prérogatives, tout autant que la surveillance des cotes. L'on avait également parler d'un mystérieux démon blanc et de meurtres sans explications. Mais tout cela, c'était déjà il y a plusieurs mois, quand le monde était encore innocent. Puis il avait enclenché la première phase de son plan dans l'élimination des grands du monde. Se débarrasser du roi d'Ekalesias avait été un jeu d'enfant. Il était à peine gardé, n'avait aucune méfiance à l'égard du reste du monde, si certains de sa puissance, si conforté dans l'idée que rien ni personne ne tenterait de l'atteindre. Vieil idiot. Ça ne lui avait pas réussit. Puis il y avait eu Meniev. Oh il n'était pas directement responsable. Il se trouvait simplement qu'il partageait le réseau d'information avec l'auteur réel du crime, Blacktyde. Il en avait presque rit lorsqu'on lui avait apprit la triste nouvelle, tout autant qu'en voyant l’enchaînement successif, en quelque mois, qui avait fait passé la principauté la plus riche de toute en contrée laminée par la guerre et voilée de peur et de chaos. Deux prétendants au trône, des seigneurs ne sachant plus à quel esprit se vouer pour conserver leur terres intacts, une cote ravagée par les pirates....
La guerre, quel fléaux pour le peuple, et quelle aubaine pour les marchands ? Une vrais mine d'or. Tout se passait à merveille et peu importait ce qui advenait à l'extérieur du Kandor. Il avait bien quelques tenants dans la révolte des juges des landes, mais rien de sérieux. Les autres peuplades ne l’intéressait pas pour l'instant. Son but premier était de s'assurer la maîtrise des terres humaines, et pour cela il lui fallait se débarrasser des souverains et des reines... de toutes les familles royales. S'assurer que les nouveaux dirigeants soient ses pantins, des hommes loyaux envers lui et seulement envers lui. Qu'ils soient contraints de lui demander conseils, qu'ils jugent son avis meilleurs que tout les autres, qu'ils obéissent bien docilement chaque fois qu'il demanderait quelque chose, peu importe quoi, même si il s'agit d'un caprice plein d'ubris. Pas besoin d'être lui-même sur le trône, surtout un trône unique, un empereur du Kandor unifié, c'était stupide, il valait mieux rester dans l'ombre, sain et sauf, à chuchoter dans l'oreille des rois et des grands seigneurs comme un fantôme malicieux. Il valait mieux être le maître des pantins, en coulisse, et jouir d'une liberté absolue, que d'être un roi lié par la couronne à son devoir et à son peuple. Ainsi, il aurait non seulement la puissance et la richesse, mais également l'assurance totale qu'il resterait libre de tout soucis jusqu'à la fin de ses jours. Et son outil principal pour parvenir jusque là, c'était la main d'Ah. Cette guilde d'assassins qu'il avait mit dans sa poche huit ans plus tôt pour assurer l’exécution de ses ordres de manière à la fois efficace et anonyme. Ils faisaient admirablement bien le sale boulot et il s'en réjouissait sans honte. C'était sa meilleur décision. Jamais organisation souterraine n'avait été aussi puissante et aussi bien commandée. Et avec les fonds qu'il versait généreusement pour sa fidélité, il avait bien le droit d'en faire exactement ce qu'il désirait.
Et justement, il avait de nouveaux plans à transmettre à son lien avec l'organisation, Klaus Fell, le maître assassin, l'homme le plus doué sur le continent pour donner la mort de multiples façons toutes plus subtiles et plus foudroyantes. Il avait une réelle admiration pour l'individu, ce danseur de la mort, cette faucheuse qui n'avait de lois que celles qu'il s'imposait. Oh bien sûr, l'attrait d'un contrat de haute volée et d'un gros tas d'or était un moyen comme un autre de se l'attacher, mais au delà de ça... et bien, il avait un peu confiance en lui. Pas assez pour risquer de le regretter, mais suffisamment pour honorer son complice d'une marque rare de sa part, l'invitation en sa demeure de campagne, certes, par un chemin détourné et dissimulé, mais une invitation tout de même. C'était ainsi qu'il avait rejoint son coûteux manoir de la cité d'Eau-Dormante, une ville reculée à la frontière entre Berill, Meniev et Ekalesias, proche des montagnes et d'une rivière, fortifiée et sans grand intérêt pour les politiciens. C'était d'ailleurs la principale raison qui avait poussée L'homme a s'établir ici. Il savait qu'il ne serait pas inquiété dans un lieu si reculé, et ses assassins pouvaient venir sans trop de problèmes, si le besoin s'en faisait sentir....
En attendant l'heure avançait. Au loin les feux du couchant se rependaient dans le ciel et le teintait de rose, d'orange et de rouge tandis que les étoiles d'un automne doux scintillaient timidement sous une lune déjà visible. La rencontre des astres le laissait cependant de marbre. Il s’intéressait bien davantage à la vision des montagnes déchiquetés qui projetaient leur ombres sur la ville somnolente. Bientôt, ce serait l'heure du loup, du loup et de l'assassin, et des conspirations chuchotés à mi-voix. Bien évidemment la leur se ferait dans une confortable bibliothèque, au chaud et à l'abri de tout ce qui pourrait avoir l'idée de lui faire du mal. Ou de se faire du mal, en entendant, par exemple, quelque chose qui ne leur était absolument pas destiné. Bien sur, les disparitions étaient plus aisées à expliquer ici, en ce lieu où les accidents, les attaques d'animaux sauvages et les événements naturels étaient monnaie courante, c'était un avantage dont il ne disposait pas en plein Coji, où un citoyen manquant était rapidement repéré. Ce n'était pas les autres capitales où les paysans ne valaient rien, pas plus que les marchands, artisans et chevaliers. A Meniev l'on était plus... civilisé ? Plus évolué ? Et surtout affreusement vain et oh combien irritant. Mais passons, très bientôt, Klaus serait là, une fois le voyage achevé et le repas qu'il avait ordonné à son intention engloutit.
De longues minutes s'écoulèrent encore tandis qu'il lisait l'un des précieux ouvrages de sa bibliothèque, un traité sur la société elfique ancienne, à l'aube de la race. Puis, soudainement, le silence confiné de la pièce fut brisé par le bruit de la porte s'ouvrant doucement et se refermant sur ses gonds huilés. Le ' clac ' léger indiquant qu'elle était totalement fermée puis le bruit étouffé des pas s'approchant de lui. Il cessa de lire, eut un sourire infime, presque invisible, puis leva les yeux des écrits parcheminés et anciens pour contempler la mort incarnée, sous la forme du maître de la main d'Ah. En homme d'observation, il ne prit pas la parole tout de suite, observant d'abord son invité avec attention pour en retirer son état, tout autant que ses dernières occupations. Il supposait, connaissant ses serviteurs, qu'on avait proposé à Klaus un bain et des vêtements propres avant de lui accorder l'entrevue pour laquelle on l'avait envoyé cherché. Les domestiques savaient à quel point il appréciait la propreté, cependant ils ne pouvaient, en esprits simples et communs, saisir l'importance, parfois, de laisser à l'invité son choix et sa contenance.
Il referma l'ouvrage de ses longs doigts et le posa sur la table de bois de rose avant de se reposer contre le dossier de son fauteuil. « Klaus » dit-il d'une voix douce et bien modulée « Bienvenu chez moi. Ponctuel, comme d'habitude. Nous commencerons par ton rapport sur la situation actuelle si tu veux bien. Ensuite je te parlerais de tes nouvelles cibles.... »
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| Sujet: Re: Le futur des royautés [PV Klaus] Sam 3 Nov - 14:35 | |
| Aujourd'hui, pour beaucoup il s'agissait d'une journée comme les autres à l'exception d'un homme, Klaus. Il avait récemment reçu une missive en provenance direct du mystérieux commanditaire de la Main d'Ah, voilà un petit moment qu'il ne l'avait pas vue. Ceci annonçait surement un petit changement au sein de l'Organisation qui depuis quelques semaines sombraient d'après le Maître dans une routine qu'il aimerait bien faire disparaître, bien entendu lorsqu'ils ne recevaient pas de contrats, la Main avait de quoi s'occuper entre mission de reconnaissance ou même d'espionnage, depuis accession de Klaus au rang de Maître les choses ont beaucoup changé. Homme d'action et très intelligent, il savait pertinemment que certains moeurs sont la principale cause de faiblesse dans un groupe, voilà pourquoi il est constamment sur le pied de guerre envoyant ses hommes aux quatre coins des Principautés s'il le faut pour recueillir tous les types d'informations possibles. C'est une personne qui aime avoir un coup d'avance sur des potentiels rivaux, enfin, encore faut-il en avoir ce qui n'est pas vraiment le cas de la Main d'Ah. Bien que dernièrement, l'assassinat de Souverain de Meniev ait été orchestré par quelqu'un d'autre que l'un des siens. Il n'appréciait pas vraiment que quelqu'un lui vole ces contrats, mais Klaus savait que la roue du destin tournerait pour lui offrir une raison valable de punir cette Alliance qui était la cause de la mort du Dirigeant de Meniev d'une façon ou d'une autre. Actuellement, il était encore dans son repaire il n'avait toujours pas bougé, après tout le lieu de rendez-vous n'était pas si loin que ça et il était suffisamment ponctuel pour qu'il ne soit pas en retard. Mais il était temps pour lui de quitter son petit perchoir au sommet du bâtiment, pour regagner l'intérieur où il faisait d'ailleurs nettement plus chaud. Une fois au chaud, il fallait regagner le rez-de-chaussée où il était attendu par une poignée d'homme dont Aenys qui lui était toujours fidèle depuis toutes ses années, s'il avait confiance en lui ? Peut-être bien que oui ou peut-être que non, il était difficile de connaître l'état d'esprit du Maître ainsi que ses intentions qu'il dissimulait parfaitement bien.
« Aenys, pourquoi autant d'hommes ? Ne t'ai-je pas déjà dit que je préférais être tranquille lors de certains de mes déplacements. Nous partirons à trois, renvois donc les autres. Il y a encore du travail ici et je ne permettrais pas de retard. » Klaus s'exprimait d'une voix calme, mais tous savaient qu'il ne fallait pas discuter ses directives. D'un petit mouvement il monta sur un cheval à la couleur aussi sombre que ses deux congénères. Le Thériantrophe était emmitouflé dans son habituelle tenue noire, tout comme Aenys et l'assassin de la main d'Ah qui les accompagnaient. Au fil du temps, beaucoup avaient opté pour les tenues plus ou moins sombres, car avant l'arrivée du nouveau Maître les ambitions extrêmement réduite de l'ancien dirigeant s'en ressentait aussi sur le matériel des hommes. Mais heureusement Klaus était tombé sur la bonne personne en laissant tant bien que mal ce mystérieux commanditaire racheter l'ensemble de la Guilde qui mettait tous les moyens possibles à disposition de ses hommes pour le bon déroulement des opérations, mais n'allez pas vous méprendre, cet inconnu avait peut-être acheté la guilde, il n'avait pas acheté les hommes qui malgré une dévotion totale étaient des hommes plus ou moins libre de leur acte. En dehors de leur contrat important, ils leur étaient tout de même possibles d'effectuer leur propre contrat après décision du Maître et du conseil bien entendu.
Soudain, les lourdes portes du repaire habituellement closes s'ouvrirent lentement dans un léger grincement pour laisser place aux hennissements des chevaux qui s'élancèrent dans la ruelle. Leurs trois cavaliers avaient tout de même fière allure sur leur monture, exceptionnellement un homme de plus les accompagnait pour cette visite dont personne à l'exception de Klaus connaissait le point de rendez-vous.
Il fallut plusieurs longues heures pour que les trois hommes parviennent à se faufiler parmi les montagnes sous les soleils qui se couchaient lentement, ils devaient regagner le Manoir de la cité d'Eau-dormante, une ville reculée à la frontière de trois principautés, Berill, Ekalesias et Meniev. Un endroit proche des montagnes, négligé par beaucoup et pourtant, il s'agissait d'un endroit fort pratique pour un homme de secret comme le Noble qui avait acheté la Main d'Ah, à mi-chemin le troisième homme dévia de sa trajectoire sous les ordres de Klaus. Il n'avait pas un manque de confiance envers celui dont émanait l'invitation, mais il préférait être prévoyant en cas de danger impromptu. On put observer le cavalier se faufiler entre les arbres avant de disparaître soudainement au recoin d'un petit chemin. Ses hommes étaient efficaces, leur loyauté inébranlable et Klaus appréciait toutes ses preuves que lui offrait les siens. Désormais, il ne restait plus qu'Aenys et le Maître qui se dirigeait vers le Manoir se trouvant non loin de là, comme à son habitude il était dans les temps, sachant que le Noble était un homme trop occupé et important pour perdre son temps à attendre en vint l'arriver de l'un de ses plus fidèles « serviteurs. » Après avoir emprunté plusieurs petits chemins afin d'éviter la route principale les deux hommes arrivèrent à l'immense demeure qu'était la résidence de Helh'hen.
Quand ils furent arrivés, aussitôt des domestiques vinrent les accueillir prenant soin de s'occuper par la même occasion des chevaux qui avaient bien mérité un peu de repos. Visiblement tout avait été mis en place pour réceptionner les deux hommes, plusieurs domestiques se présentèrent à Klaus avec ce qui semblait être des vêtements propres afin qu'il se change pour être un peu plus présentable qu'il ne l'était déjà. Mais le Maître de la Main d'Ah n'en avait que faire, des vêtements propres il en avait déjà sur lui, ce pas un peu de poussière qui allait troubler le Noble. Mais afin de ne pas l'offenser, il se laissa tapoter les habits afin d'y retirer les moutons de poussières qui s'y étaient déposés durant le voyage. Ensuite, les deux invités furent guider vers ce qui était une salle à manger, de la nourriture y attendait Klaus et Aenys. Jetant un rapide coup d'oeil autour de lui, Klaus se sentait quelque peu déconcerté par toute cette nourriture, il déposa alors une main sur l'épaule de son garde du corps pour enfin réaliser un petit mouvement de tête.
Il quitta alors discrètement la pièce sans même attendre qu'on le guide, se faufilant comme une ombre dans tous les couloirs du Manoir afin de regagner la bibliothèque. Il connaissait les lieux par coeur, bien qu'il n'y ait mis les pieds que très peu de fois, sa mémoire visuelle fonctionnait parfaitement bien. Une fois devant la porte, il prit une courte inspiration avant de tourner la poignée délicatement et entrer d'un petit pas. Un silence impressionnant presque terrifiant s'installa dans la pièce qui était déjà bien calme avant son arrivée, l'atmosphère s'alourdit légèrement quand la porte fut refermée comme il faut. Le noble était là, il était assis en pleine lecture lorsque Klaus approcha lentement le visage dissimulé sous sa capuche encore sur la tête, quittant son ouvrage des yeux pour les lever en direction de son invité qui se tenait désormais à quelques mètres de lui, comme à son habitude il demeura silencieux afin d'observer le Maître de la main d'Ah, surement voulait-il s'assurer que Klaus n'apparaisse pas comme quelqu'un de négligé et suffisamment présentable, le Thériantrophe n'en avait que faire sachant qu'il devait probablement rester quelques pellicules de poussières par-ci par là. Alors que Helh'hen refermait son livre de ses longs doigts, Klaus fit un pas de plus afin de ne pas rester trop dans l'ombre de la pièce, malgré le fait qu'il affectionne tout particulièrement ses coins sombres dans lesquels il aimait se dissimuler. Posant le livre sur la table, le premier à prendre la parole fut le Noble qui fut rapidement salué par son convive.
« Helh'hen » Prononça Klaus, se penchant légèrement en avant pour le saluer une main dans le dos l'autre au niveau de son bas ventre. Puis il se redressa. Helh voulait pour commencer un rapport sur la situation actuelle, mais quelque chose donnait beaucoup plus envie à l'Assassin, des nouvelles cibles avait-il dit ? Un petit sourire amusé presque sadique se dessina sur le visage toujours recouvert de l'homme qui sentait le vent tourner, enfin un peu d'action. Pour commencer, il fournit un bref rapport sur les dernières nouvelles au sein de l'Organisation, il n'y avait rien d'anormal à signaler pour le moment donc le résumé fut rapidement expédié par Klaus qui n'aimait pas non plus s'étaler sur le sujet préférant garder un minimum d'information pour lui, après tout il n'y avait aucun intérêt à dévoiler toutes ses cartes du premier coup. Son instinct reprit rapidement le dessus, des nouvelles cibles il voulait en savoir plus sans pour autant négliger un point qui le rongeait de plus en plus.
« Je suppose que vous en savez autant que moi si ce n'est pas plus sur l'auteur de l'assassinat du Souverain de Meniev. Cependant, j'aimerais avoir votre point de vue sur la situation, car je pense que vous savez tout aussi bien que moi que je ne peux pas tolérer l'exécution d'un dirigeant s'il n'est pas orchestré par mes soins. » la vengeance était un plat que se mange froid, mais il ne pouvait pas se permettre de se lancer dans une telle vendetta sans avoir un quelconque accord du Noble. Ceci représenterait un gros investissement, il le savait, mais rien n'était trop cher pour Klaus lorsqu'il s'agissait de vengeance ou d'exécution.
Préférant rester debout, il croisa les bras observant de ses yeux sombres Helh'hen qui dégageait lui aussi une prestance indéniable, voilà pourquoi il avait décidé de lui céder en quelque sorte la Main d'Ah, mais aussi pour toute cette richesse qu'il met à disposition de l'Organisation qui était depuis toutes ses années au summum de sa forme. Ces deux hommes avaient donné indéniablement un nouveau départ à la Guilde, malgré le fait qu'il soit en face en quelque sorte de son supérieur, il apparaissait plus décontracte que jamais. Après tout se montrer méfiant à son égard serait probablement prit comme une marque d'irrespect.
« Des nouvelles cibles ? Je suis toute ouïe. » Des nouvelles cibles, cela impliquait une préparation conséquente ainsi qu'un maximum d'informations, le Commanditaire savait de toute façon qu'il ne se lancerait pas dans une telle mission s'il n'obtient pas d'indications concrètes. Le simple fait de penser à des nouveaux contrats, un petit frisson parcourut la colonne vertébrale de Klaus qui éprouvait un certain plaisir lors d'un meurtre.
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| | | Capitaine du "Silence" Ennemis : Tous les autres Messages : 453
| Sujet: Re: Le futur des royautés [PV Klaus] Jeu 22 Nov - 16:11 | |
| Un rapport bref et concis, comme d'habitude. Pas grand chose à dire aussi, il le soupçonnait. Il était vrais qu'après la mort du souverain d'Ekalesias la main n'avait pas eut tant de missions que cela, du moins rien d'important qui nécessita la présence de Klaus. Il se prit pourtant à penser qu'il faudrait remédier à ce problème rapidement. Peut-être plus rapidement qu'il ne l'avait jugé au premier abord. Mais c'était là une considération qu'il réservait pour le futur. Pour l'instant il semblait que l'attention de son interlocuteur soit tout entière tournée vers sur les cibles dont il avait parlé, autant que sur ce qui avait eut lieu à Meniev. De son point de vu personnel, que des pirates ai tué le souverain ne lui faisait ni chaud, ni froid, au bout du compte, il était mort et c'était tout ce qui comptait. Certes, il aurait été plus simple de le rayer de la liste des vivants par ses propres forces, mais il aurait été un bien piètre joueur si il n'avait pas put s'adapter à quelques surprises de ce genre. Soupirant, il porta son regard, de Klaus, vers la baie vitrée et, au delà, vers les montagnes et le ciel sombre. Il finit par sourire, un fantôme léger sur ses lèvres pâles et aristocratiques, quoique porteuse du poison d'un serpent malicieux lorsqu'il le désirait.
« L'Alliance de Jade. Il n'est pas encore temps de regarder de ce coté là Klaus. Un jour oui, mais pour le moment ils n'ont pas d'importances, et il y a peu de risques qu'ils décèdent entre temps. La mauvaise herbe survie toujours n'est-il pas ? » Il lui lança un regard ironique et entendu. Le Thériantrophe et les pirates étaient de la même espèce. La seule différence étant que le maître de la main d'Ah et ses serviteurs étaient bien plus appréciables et raisonnables. Et aussi plus éduqués. Mais ça, c'était secondaire. « Je dois avouer ne pas m'être attendu à une telle situation, mais je pense qu'il s'agissait tout simplement d'un coup de malchance. Tu vas pouvoir te rattraper ne t'en fait pas »
Il se releva et tendit ses muscles comme l'aurait fait un chat s'étirant avant de secouer la tête, ses longs cheveux cendrés ondulant sans son dos tandis qu'il reposait son ouvrage à la place qu'il devait occuper sur le rayonnage et en sortait un second avant de reprendre sa place dans le fauteuil couleur de sang qui contrastait fortement avec sa peau à la pâleur maladive. Il examina la première page en soutenant sa tête d'une main élégante, lisant tranquillement tout en parlant.
« Il y a des rumeurs, je pense que tu as entendu, toi aussi. Des choses sont en train de se mettre en marche. Dans les prochains mois nous aurons pas mal d’opportunités. Cette fois, je veux en finir avec la première partie de mon entreprise » Il leva un instant les yeux de ses pages pour darder son regard noir sur l'assassin « Dahen Ev'Ellian. Sigfried Olafson, Almehda Taranisaïï et même cet imbécile de Mathys Henners qui croit qu'être à la tête d'un peuple de tueurs et de traîtres le met à l'abri. Oh ce n'est certainement pas lui qui m'inquiète le plus. Savait-tu qu'il avait envoyé un assassin vous chercher ? Pour vous acheter. Le fou » Un rictus sournois se dessina sur ses lèvres. Qui serait assez fou pour décider de travailler pour un roitelet alors qu'il était là. Les seuls à avoir assez de richesses pour lui faire ombrage appartenaient tous à la conspiration. Il n'avait aucunes raisons de s'en prendre à eux tout de suite. Mais bien entendu, Henners lui ne savait pas tout cela. Il faudrait sans doute tuer l'envoyé. Il ne servait à rien d'espionner le souverain de Berill, il savait déjà tout de lui grâce aux services de Klaus et de ses hommes. Quand aux autres....
« Il faudra commencer, cependant, par s'occuper du restant de famille royale de Meniev. Ces rats déstabilises les classes supérieurs autant que ce parvenu qui se vautre sur le trône » Il soupira, négligeant et méprisant « Lui viendra en dernier. J'en ferais ma pierre de finissions »
Claquant sèchement le livre dont il avait lu l'introduction il le posa, prit sa coupe et bu une gorgée de vin chaud avant de reprendre « Une fois l'installation commencée je te fournirais autant d'or que tu en demandera pour te lancer après tes rivaux »
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| Sujet: Re: Le futur des royautés [PV Klaus] Ven 23 Nov - 10:21 | |
| Alors, les yeux du serpent se posèrent lentement sur l'interlocuteur, n'attendant plus qu'une chose, la simple autorisation de pouvoir mettre à terme à leur misérable vie pour enfin se divertir comme il se doit, bien que récemment la rencontre avec la Reine d'Archénior ait été toute aussi divertissante. C'est enfin que le regard du Noble se porta sur Klaus soupirant légèrement, avant de jeter un coup d'oeil à la baie vitrée, au-delà de cette vitre se trouvait les montagnes que le Thériantrophe avait parcourues accompagné d'Aenys pour se rendre jusqu'ici. Bien sûr il n'oubliait pas le troisième homme laissé un peu plus tôt, mais cela n'apporterait rien à la conversation et le divulguer était sans intérêt. A cette heure, le ciel était déjà sombre, la nuit était déjà tombée sur la contrée, laissant par la même occasion un petit air de satisfaction s'afficher sur le visage obscur de Klaus qui aimait ce moment de la journée ou lui et les siens étaient comme les Maîtres du monde, la pénombre étant leur plus fidèle alliée. Rapidement, son attention fut portée de nouveau vers l'homme qui prit enfin la parole pour répondre aux dires du Maître. Mais les mots qui sortaient peu à peu de la bouche d'Helh'hen ne plaisait absolument pas à Klaus qui ne supportait pas se faire damer le pion de la sorte par une bande d'incapable tout juste aussi organisée qu'une troupe d'ivrogne. Quoi qu'il en soit, tôt ou tard, cette Alliance de Jade finirait par payer le prix fort et le simple fait d'y penser laissait rêveur Death qui ne prêta pas vraiment attention à la fin de la phrase que prononçait encore le Noble. Un coup de malchance ? Probablement, en y réfléchissant bien il s'agissait plutôt d'un coup de chance, car en agissant de la sorte, Klaus avait une raison de plus pour s'en prendre à de potentiels adversaires pouvant lui faire de l'ombre et il ne manquerait pour rien au monde l'occasion de s'en occuper personnellement le moment venu, il était patient et réfléchit de quoi concocter le plus machiavélique des plans.
Habitué à ce que Helh'hen parle pendant de longues minutes, le Thériantrophe prenait son mal en patience, l'observant s'étirer tel un félin, alors qu'il reposa son livre dans la bibliothèque il en sortit par la suite un autre, allait-il lui faire la lecture ? Car si tel est le cas, Klaus finirait mort d'ennui. Mais non, il n'en fit rien, le Noble ouvra alors le livre à la première page tout en prenant le temps de parler. Des rumeurs ? Oui en ce moment il y en avait un bon paquet, d'après les on dit qui parcours tout Arana quelque chose se prépare là-bas, mais il n'en avait que faire cela ne le regardait pas vraiment, puis il n'était pas là pour ça. Enfin, vint le sujet tant attendu, le nom de ces prochaines cibles, Dahen, Sigfried, Almehda et Mathys. Quatre prénoms forts intéressant pour le Tueur de la Main d' Ah dont les yeux brillaient à la simple idée de partir en mission. Quand il lui annonça que le dernier avait fait mandater un Assassin pour tenter de trouver l'Organisation, il ne put pas s'empêcher d'éclater de rire dans la bibliothèque habituellement si paisible et une fois qu'il eut fini de parler, ce fut au tour du Maître de la main de prendre la parole avec hâte, il s'installa sur un siège de façon très décontracte, le protocole était plus une gêne qu'autre chose pour lui et le briser de temps à autre ne faisait pas de mal.
« Je commencerai par évoquer cette Alliance de jade, il va de soi que tôt ou tard je m'occuperais personnellement, je ne pourrais pas tolérer plus longtemps que des hommes accomplissent ce que nous avons mis tant de temps à mettre en place. Pour faire plus simple, je n'aime pas me faire voler la vedette, surtout quand l'ennui s'installe comme une routine pleine de lassitude dont je n'arrive pas à me débarrasser. » En repensant aux noms qu'il venait de citer un peu plus tôt, un nouveau sourire se dessina sur le visage pourtant si neutre de l'Assassin : « Envoyé un Assassin ? Tenterait-il de vouloir nous faire mourir de rire ? Enfin soit ! vous parler certainement de ce guignol portant le nom de Jaicur ? Plusieurs d'entre nous l'ont croisé au détour d'une ruelle, il est parfois amusant de voir qu'il est difficile de trouver des fantômes, si ce n'est qu'il faut être fou pour se porter à la recherche de quelque chose qui officiellement n'existe pas. Enfin bon, quoi qu'il en soit, nous n'attendons plus que votre accord pour nous débarrasser de ce gêneur. Qui n'en est d'ailleurs pas vraiment un. » Conclus Klaus en émettant un petit ricanement.
Après quoi il se leva lentement pour se diriger vers la bibliothèque derrière le Noble, sans vraiment prêter attention à ce dernier, Klaus porta la main sur quelques ouvrages qu'il survola du doigt à la recherche d'un livre intéressant, malheureusement il connaissait la bibliothèque de Helh'hen par coeur, malgré tout il poursuivit ses recherches tout en oubliant pas de poursuivre la conversation afin de ne pas ennuyer son hôte.
« Pour ce qui est du restant de la famille royale de Meniev, il ne devrait pas y avoir trop de mal, la prise récente du pouvoir par ce Capitaine de Section, Venn Trigorin a semé le trouble au sein de la population rendant les choses plus faciles que prévus. Alors que j'éprouvais quelques réticences à m'y rendre auparavant, il est désormais beaucoup plus facile de s'y rendre. » Abandonnant alors toutes recherches d'ouvrage il regagna sa place sur le fauteuil tout en observant vaguement le Noble : « Peut être mon Seigneur aurait une préférence quant à l'ordre et la façon dont vous souhaiter voir mourir cette troupe de serpent dont je couperais soigneusement la tête. »
Et voilà qu'il recommençait, le simple fait d'évoquer le meurtre d'une tête couronnée le rendait plus impulsif que jamais, n'hésitant pas à se montrer grossier, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes, mais les récents évènements n'avaient fait qu'envenimer son envie de meurtre et sa soif de sang toujours un peu plus fort chaque jour...
« Quant à l'or, je n'en doute pas, après tout je ne vous aurais pas permis de racheter l'organisation si je ne vous avais pas estimé à votre juste valeur. » Oui il n'hésitait pas à évoquer le pourquoi du comment il avait laissé Helh'hen prendre en quelque sorte le contrôle de l'Organisation. « Il va de soi que le ménage chez nos chères Souverains et Souveraines sera fait d'ici peu, il est d'ailleurs fort probable que je réalise en détour avant de rentrer à Berill » Dit l'homme plus sur de lui que jamais, il était décidé à ne pas laisser l'occasion de se divertir passer bien que le Noble ait probablement prévu d'autre réjouissance pour cette soirée.
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| | | Capitaine du "Silence" Ennemis : Tous les autres Messages : 453
| Sujet: Re: Le futur des royautés [PV Klaus] Sam 1 Déc - 12:39 | |
| Le rire de l'assassin fit fleurir un petit sourire sur les lèvres du noble. Il était vrai que l'idée même d'envoyer quelqu'un pour acheter la main était profondément risible. Cependant c'était avant tout une question d'éducation qu'il ne montre pas trop ses sentiments, même envers un homme comme Klaus, avec qui il était habituellement parfaitement à l'aise. Ou était-ce peut-être exactement parce que Klaus et lui partageait une relation spéciale qu'il valait mieux qu'il se méfie. En effet, ils s'estimaient mutuellement, partageaient des secrets parfois très sales, l'assassinat n'avait jamais été propre après tout, ils se connaissaient, d'une manière qu'aucun ami ne pourrait le connaître, ou connaître Klaus. Ils se jaugeaient à leur juste valeur, sans se cacher. Mais Helh savait que leur association pouvait, à tout moment, s'écrouler comme un simple jeu de cartes. Il pensait à l'histoire de la tour, Meren, qui avait tout perdu, dont l'empire marchand s'était effondré sans qu'il y puisse quoi que ce soit. Qui avait dit que lui-même était à l'abri de ce genre de catastrophe , Et dans ce cas, il ne vaudrait plus rien pour Klaus. Et qui pouvait savoir si le maître de la main ne deviendrait jamais une faiblesse dont il devait se passer. L'avenir était toujours incertain, mais pour le moment tout allait bien. Il revint donc au moment présent, réprimant son amusement à l'écoute de ce que le tueur était en train de raconter. Que le maître n'aime pas se faire voler la vedette, il le savait déjà, il trouvait très drôle cette affaire, d'un certain coté. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, moins il y aurait de menaces plus il serait satisfait, et l'alliance de jade était une menace, bien qu'une menace encore relativement lointaine. Il hocha lentement la tête, en réfléchissant dans son coin
« Supprime le dès que possible. Ce n'est pas une menace, simplement un gêneur. Nous n'avons pas de temps à perdre avec lui. Et surtout, je ne veux pas que cette souris puisse découvrir quoi que ce soit, même sans le vouloir »
Il le suivit du regard alors qu'il parcourait les rangées de livre. Pas que Klaus ne les connaisse pas tous. Vu le nombre de fois où ils s'étaient réunis ici pour discuter. Helh favorisait ce lieu entre tout les autres, certains que personne n'aurait l'idée de venir l'espionner dans une tour aussi isolée, sachant son penchant avéré pour les ouvrages et l'étude. En réalité, si le noble était effectivement féru de connaissances il avait surtout maintenu cette tendance asociale et renfermée par pur esprit pratique. Ainsi, lorsqu'il s'isolait des jours entiers, personne ne trouvait rien à y redire. Cela lui permettait de recevoir les messagers de la main, ou de voyager lui-même, tant que ça ne l'emmenait pas trop loin. Souriant à son vis à vis alors que celui-ci revenait vers lui, il passa outre le ton rude et l'expression peu adéquate du thériantrophe. Après tout, sa poule aux œufs d'or pouvait bien se permettre se genre de chose, tant que sa lame restait acérée il n'en avait que faire. Ce qui n'était pas le cas pour tout le monde. Il aurait volontiers fait empaler quelqu'un d'autre si on s'était adressé à lui de cette manière.
« J'ai en effet quelques préférences. Pas des masses, bien entendu. Les membres mâles de la lignée doivent périr les premiers, peu importe comment, tant que le prétendant direct au trône Malrys disparaît près de la frontière de Berill et d'Ekalesias, l'un ou l'autre, tant que des traces bien visibles sont laissées, des traces incriminant l'un ou l'autre des royaumes, je le laisse à ton goût. Quand aux demoiselles.... et bien, j'ai sélectionné certaines d'entre elles, de nobles pucelles de hautes lignées qui trouvent que les autres races ne sont bonnes qu'à servir d'esclaves. Et bien elles verrons le travail d'esclave par elle-même, j'ai déjà des offres de la part de certains de mes collègues. De jeunes servantes au sang bleu, si ce n'est pas beau ? Peut-être en voudrait-tu une également ? »
Un sourire aigre glissa sur ses traits à l'idée d'avilir ces méprisables jeunes femmes qui prenaient un malin plaisir à se croire intouchable. Oh, il allait leur prouver le plus cruellement du monde qu'elles n'étaient pas à l'abri des aléas de la vie. Il ne demanda absolument pas pourquoi Klaus ferait un détour, ça ne le regardait absolument pas. Si l'assassin avait eut quelque chose à faire au sujet du plan, il en aurait été informé, dans le cas contraire, il n'était pas du genre à s'introduire dans la vie d'un serviteur zélé. Il hocha simplement la tête
« Ne te hâte pas outre mesure. Attend que les troubles se soient encore plus rependu, puis frappe. Ne prend pas de risques inutiles. Ah ! et... laisse notre ami de Berill pour la fin. Je veux qu'il prenne la mesure de ses erreurs avant de périr, je veux qu'il se vide de sa morgue comme un porc de ses tripes. Et surtout » Il le regarda dans le fond des yeux « Je veux que tu me prévienne, que je sois présent »
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