Prénom & Nom: Celend Tirk
Sexe: Masculin
Âge: 28 ans
Race: Thériantrophe
Groupe: Le Clan du Sud
Rang: Maître de guerre, si possible
Métier: Chevalier
Description physique: Avoisinant les deux mètres, tout en muscle, Celend se plait à contempler le monde avec nonchalance de son regard de prédateur plein de morgue. Non pas qu'il soit réellement hautain et méprisant mais c'est ainsi qu'il est, et ainsi qu'il demeure; et nulle ne saurait se soustraire au jugement de son œil, brillant parfois d'une lueur inquisitrice. Quoi qu'il en soit, force est de reconnaître que sa prestance jouit d'un don certain pour chasser l'indifférence; que ce soit par la crainte, le respect, l'admiration voire même les trois. Chose qui n'est pas négligeable lorsque les évènements vous conduisent à diriger ou s'imposer.
De façon générale, son visage aux méplats virils pourrait être qualifié de séduisant s'il n'était pas si désespérément blafard et...disons-le franchement: lugubre. Pour cette raison, les gens ont tendance à l'éviter; un sudiste incapable de bronzer en plein soleil est forcément anormal, non ?
Ses lèvres purpurines affichent volontiers quelques moues autoritaires mais il n'est pas rare d'y voir fleurir, tout de même, quelques sourires en coin condescendant. Son rire, oui, parlons-en; bien qu'il soit difficilement imaginable au premier abord qu'un sourire puisse transfigurer toute la personnalité de quelqu'un, notamment de lui...un rire franc de sa part ferait presque disparaître toute trace de dureté sur son visage. Le faisant paraître presque...amical et tendre; oh mais cette facette est tout à fait enfouie en lui si vous voulez mon avis. Et hélas, rares sont les occasions pour lui de rire et d'autant plus rares les personnes ayant assistés à un tel phénomène. Quant à sa chevelure, longue et indomptée crinière...la moindre lumière semble l'embraser d'un halo doré contrastant curieusement avec le sinistre que reflète sa personne.
Concernant sa vêture, lorsque les évènements le lui imposent il revêt un plastron de plaque ingénieusement conçu afin de faciliter son enlevage. En dehors de quoi, il n'est à l'aise que le torse nu ou simplement vêtu d'ample tuniques sombres et de bottes en cuirs facilitant ses mouvements.
Sous forme animale il incarne un Pizzly ours blanc hybridé de grizzli, véritable mastodonte de bestialité aux griffes et dents acérées; autant dire qu'il ne fait pas dans le « bisoutage de nounours » ou dans la dentelle. A moins que l'ont puisse parler de dentelle de chair...
Description psychologique:Implacable, brutal et opiniâtre de nature; Celend semble ne vivre que pour combattre. Son caractère pourrait être qualifié d'ardent glacier. Mais étonnamment, il n'est pourtant pas aussi méchant que le laisserait supposer sa physionomie; c'est juste qu'il n'a pas d'humour. En dehors de quoi, Tirk ne possède pas spécialement de vice cachés; sa violence, il en fait insolemment l'étalage. Ce n'est pas pour autant qu'il fera preuve de sadisme ou de démence – même si ces traits lui siéraient à la perfection il est vrai.
En réalité il est quelqu'un de beaucoup plus simple. Sans merci envers ses ennemis, il n'est pas de batailles qui le verraient tourner de l'œil à la vue du sang ou fuir. En fait, il aime juste se battre, gagner, conquérir. Se sont là ses principales distractions, mais peut-être est-ce parce qu'il ne connait rien d'autre. Discipliné, Celend sait parfaitement se dominer et engloutir les sentiments fugaces qu'il juge inopportun comme la peur, l'attachement, l'amour. Il semble corps et âme recouvert d'armure. En contrepartie de quoi, si son contrôle venait à être rompu, dans sa panique, il resterait probablement figé ou porterait un coup d'une violence mortelle voire peu plaisante selon le sujet. Mais au delà de son apparente impétuosité froide et psychorigide, il a quand même quelques qualités...
Il est d'une loyauté à toute épreuve, protecteur, entier, franc et même courtois quand l'envie lui prend. Autrement dit, n'ayez pas peur, ses épaules sont larges; et si sa loyauté vous est acquise, vous pourriez en toute quiétude vous reposer sur lui...sans craindre l'ombre du poignard tapi derrière vous.
La seule chose - et non la moindre, qui lui fait défaut, serait donc le manque de sentiments; mais posez-lui la question, et il vous répondra sarcastiquement qu'on ne peut pas tout apprendre dans la vie ! Quant à sa dite loyauté, il semble qu'il étudie la possibilité de la donner à Kalyäh, la chef du clan du Sud. Même si celle-ci n'en a probablement pas encore conscience ce n'est pas grave...Celend est patient, Celend n'a pas besoin des certitudes des autres pour éprouver lui-même sa loyauté...même au prix de sa vie.
Histoire: Endar.
Les Tirk ont toujours été de rude combattants. C'est une lignée ancienne qui n'a plus à faire ses preuves. Au fil des âges, les grands ours blanc qui se sont vu élever parmi eux, ont toujours sus se dresser, dresser leur armes et leur carcasse protectrice lorsque le besoin le nécessitait. Toujours loyaux, toujours prêt à user de leur vie pour leur honneur et la survie du Clan. Les batailles avaient beau avoir fait couler des flots de leur sang, au final il s'était toujours trouvé un homme ou une femme, prête à perpétuer la lignée.
Les Tirk sont devenu fier, arrogant, peu sociables; ce qui fait d'eux une famille souvent regardée avec aigreur voire suspicion. Mais de cela ils n'ont cure. Comme ils ont cure de devoir sacrifier leur vie pour des gens ne les appréciant guère. Au moins peuvent-ils se targuer d'être d'une loyauté quasiment indéfectible.
C'était l'époque où Emerl Taliësin régnait encore en Chef sur le Clan des Sudistes. Ses ambitions étaient du goût de Greval Tirk, alors chevalier dans l'armée, qui n'avait pas hésité à embrasser sa cause, allant même jusqu'à le suivre dans ses quêtes, à se bercer d'idéaux jusqu'à en faire une affaire personnelle.
C'est dans cet optique que son fils Celend fut élevé. Son avenir semblait tout tracé. Et c'est tout naturellement qu'il se plia aux exigences de son père, même si cela lui demanderait bien des sacrifices. On lui plaça les armes dans les mains dès qu'il en fut apte omettant par ailleurs de lui inculquer ce qu'était l'amour maternel. Dé lors il n'avait vécu que dans le but de se parfaire autant physiquement que mentalement. Solitaire, l'épée serait pendant longtemps sa seule amie. Même ses rêves de jeune garçon étaient peuplés de batailles et de conquêtes, alors même qu'il n'en avait jamais vécu une seule.
« Sois fort, sois sûr, sois un pilier de loyauté et tu verra ton avenir se couvrir de gloire et de sang. » telles étaient les paroles solennelles que son père se plaisait à lui ressasser, ne faisant qu'alimenter la rudesse de son fils.
Et trop aveuglé qu'il était, coincé dans les rouages de son apprentissage quotidien; le petit Tirk alors âgé de six ans, ne prit conscience de l'arrivée d'un nouvel enfant dans la famille que fort tard...
C'était une petite fille. Durant les six années qui s'en suivirent il ne l'étudia de loin que tel un petit animal chétif mais qui avait tout de même un nom : Talessa. Elle lui ressemblait physiquement mais était plus faible et ne semblait pas partager son goût pour la guerre. La voyant souvent partir rôder à travers les jungles d'Arana, intrigué, Celend l'avait un jour suivit; et un semblant de lien s'était crée entre eux. Ensemble ils avaient chassé tout le jour pour ramener le soir même une multitude de petites prises ayant servit à nourrir la famille pendant des jours. Mais cette relation ne deviendrait guère fructueuse. Même si Talessa faisait de son mieux pour établir des liens avec son frère; le jeune garçon était trop froid, détaché; et la fillette ne semblait savoir faire qu'une chose selon lui : traîner dans ses pattes.
Puis il advint qu'Emerl Taliësin le chef du Clan, fut victime d'un assassinat. Tous furent ébranlés par cette odieuse nouvelle, et Celend alors âgé de dix-sept ans se prit à vouer une rancœur certaine envers les pirates. De quel droit ces mécréants s'étaient-ils emparé de la vie d'un chef ? Il n'avait qu'une envie, leur reprendre cette vie volée, laver l'affront en le leur faisant payer au centuple.
Les Tirk observèrent une brève période de deuil en mémoire du Chef, puis l'attention du jeune homme se porta tout naturellement vers l'héritière. Cette fille qu'il avait parfois entr'aperçu au fil des années, allait devoir prouver sa capacité à reprendre la succession. Et tandis que lui-même partait pour sa première véritable bataille, il se prit à lui souhaiter de réussir. Ce qu'elle fit avec succès.
Raffermi par le temps dans ses aspirations, le guerrier grimpa petit à petit les échelons de la hiérarchie. De simple guerrier du clan à écuyer, il devint chevalier. Sur le champ de bataille comme dans la jungle, entre rixe et escarmouche il expérimenta nombre façon de tirer profit du terrain. Et il s'avéra être particulièrement dangereux. De toute son insensible cruauté; tel un automate aussi bien à l'aise à cheval que sur patte, il tailla, trancha, dépiauta dans le vif à coup de griffe ou d'épée bâtarde; montrant à ses alliés comme à ses ennemis qu'il y avait matière à le craindre même s'il était jeune et moins expérimenté.
Entre temps Kalyäh prenait les commandes des sudistes. Et après des années à servir en tant que chevalier, une nouvelle brèche offrait à Celend l'opportunité de monter dans la hiérarchie : le maitre de guerre était mort. C'était malheureux certes car l'homme était d'une valeur mainte fois prouvée. Le chevalier était bien placée pour le savoir car il avait servit sous ses ordres, mais il n'entendait pas laisser passer une occasion pareil; même si les hommes à qui le poste pourrait échoir étaient nombreux...
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As-tu des commentaires?: une histoire et un monde original, complet et évolutif, un forum bien agréable esthétiquement... eh bien ma foi que demande le peuple ?? Verra bien ce qu'il adviendra par la suite
Mais bravo
Sinan, concernant mon perso, je me suis permis de reprendre des éléments cités dans l'histoire de Kalyäh pour essayer de rester crédible, former quelques liens... Et concernant le rang de maitre de guerre, je me disais qu'il serait sympa de faire une sorte de rp d'intronisation ou de test, tout dépend de la manière dont sont choisit les hommes pour le poste en fait.