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 Malrys le Provéditeur [Validé]MORT

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MessageSujet: Malrys le Provéditeur [Validé]MORT   Malrys le Provéditeur [Validé]MORT EmptyVen 8 Juin - 19:58

Prénom & Nom: Malrys Sabazios
Sexe: Mâle
Âge: 35 ans
Race:Homme

Groupe: Principautés de Kandor
Rang: Noble de Meniev, duc de Sisyge.
Métier: Provéditeur – une sorte d’amiral de la flotte royale.

Description physique

Le cousin du roi Dionysos n’a pas un physique remarquable. Malrys a été sculpté dans une roche dure, si bien qu’on lui trouve des traits taillés à grand coup de hache. Un menton droit, anguleux, dessine le bas de son visage, qui se termine loin au nord, avec un cheveu auburn battu en retraite par ce front dégarni qui forme un grand M loin vers le sommet du crâne. Le faciès, rendus austères par l’immensité de son visage, aborde lui aussi des aspects de sévérités. Ses joues, creuses, entourent une bouche qui, elle, est plus charnue et assez longue, atténue un peu l’aspect sec de Malrys ; elle éclaire même son visage lorsqu’il esquisse un sourire. Son nez, autrefois aquilin, a perdu sa droiture lors d’une rencontre avec la flibuste, puis une bataille dans l’est méniévien, et puis… Malgré l’habileté des barbiers, on n’a jamais réussi à donner à son bec sa splendeur passée. Son regard, d’un châtain très sombre, presqu’ocre, finit de dépendre ce tas d’os et de muscles secs. Malgré les expéditions et les voyages, son teint est toujours d’une grande pâleur tirant vers le jaune cireux.



Description phsychologique

Malgré cette allure digne d’un home dévoué au sacedoce, Malrys… n’est guère amical, au premier abord ; mais cela s’explique plus par son rang qu’une préférence. En effet, dès son plus jeune âge, le jeune Malrys dut apprendre à se montrer calme, à ne pas révéler ces émotions qui pourraient bien le trahir à chaque instant. Flegmatique, l’homme cache derrière cette emprise sur lui-même un caractère complexe, un être nerveux. Il peut paraître, en certaines occasions, rigide, cassant, voire bizarre ou même très possessif. Pourtant, l’homme est curieux de tout, et il n’est pas rare de le voir discourir, à la cour, sur mille et un sujets, bien que, quand il n’est pas sceptique sur l’idée, il puisse se montrer entêté et froid lorsque la dispute ne prend pas le tournant qu’il voulait. Car l’homme est déterminé, et souvent en prise avec des idées fixes. Ces idées fixes, qu’il tentera d’exécuter par tous les moyens, ne sont que les prodromes de cette folie douce qu’est la mégalomanie – il est difficile, après tout, de ne pas penser grand quand on vit parmi la grandeur.


Histoire


Tout commence il y a de cela des décennies. Herold est alors un jeune roi, Meniev est à dompter. Son frère, Hugald, ne cesse de se plaindre de son train de vie trop modeste, indigne d’un prince de sang. La tirade continue pendant des années, et Hugald est partout. Au Conseil du roi, il fait savoir son mécontentement et son désir de plus grands moyens pécuniaires sous la forme de doléances, en campagne, quand les armées royales s’ébranlent, il se plaint de son équipage, si réduit ; et son armure ? démodée depuis deux ans ! Et il n’a que trois destriers ! Mais un jour qu’Hugald vint se lamenter auprès de son royal frangin, celui-ci, par opportunité ou par lassitude, offrit à Hugald de lui offrir le duché de Lunon s’il réussissait à le conquérir par ses propres moyens. Les ducs de Lunon, qui possédaient la cité de Sisyge, ce grand port des mers du sud, avaient toujours été rétifs à l’autorité royale, et lorsqu’Herold avait été couronné, ils avaient profité de l’interrègne pour se distancer de la cour.

Hugald accepta, à la grande surprise d’Herold. Sans grande fortune, il s’endetta sur le champ et pour de fortes sommes – qui furent accordées, l’homme était prince royal, tout de même ! Fort de ses années passées avec le roi dans ses campagnes, il envoya des émissaires aux quatre coins du Kandor pour recruter les vétérans des guerres méniévines et payer des mercenaires. La troupe était grande, bien qu’indisciplinée et hétéroclite, mais le dénouement de cette campagne plus encore. Les aristocrates et patriciens de Sisyge étaient mécontents de leur duc et de ses sempiternels impôts de guerre et apeurés par les forces réunis contre eux. L’armée d’Hugald le Roux ravageait l’arrière-pays lorsqu’il reçut la plus étrange des invitations. On le conviait à entrer dans la ville et profiter de l’absence du duc, qui combattait au nord pour reprendre les forteresses qu’Hugald lui avait pris, pour s’emparer de sa fille et du pouvoir !

Cette traîtrise providentielle fut acceptée sur le champ. Hugald fut acclamé duc de Sisyge par le peuple et marié sans plus attendre à l’héritière du duc, qui, lui, revenait en panique vers la ville qui l’avait abandonné, plantant un siège vain qui se conclut par sa mort, dans les fosses de ses propres murs.

Tout cela, bien sûr, ce sont les nourrices et les précepteurs de son père le duc qui lui avaient raconté. Ils avaient narré mille histoires à propos de son père, cet homme puissant et aimé de tous. Pour couronner sa popularité, Hugald eut la bonne idée de mourir jeune, lors d’une chasse. Alors, pour aimé qu’était le père, le fils fut vite considéré comme indésirable. Malrys n’avait que quatorze ans lorsqu’on le fit duc de Sisyge. On le pensait encore trop vert pour gouverner, et peut-être l’était-il, et tous tentaient de profiter de l’adolescent. Les guildes cherchaient à grappiller des privilèges, les marchands et les patriciens à étendre leur richesse ou placer leurs fils à la cour ducale, un parti tenta même, deux semaines après la mort d’Hugald, d’enlever Malrys pour en faire leur otage. La situation se détériorait à une vitesse exponentielle, et sans un événement sinistre, Sisyge aurait probablement plongé dans le chaos.

Cet événement, c’était la nuit des harpes. Un barde, armé d’une grande harpe d’or, s’était senti assez courageux pour jeter à la figure du duc quelques rimes gouailleuses. Malrys le fit enfermer, et le soir même, d’autres bardes vinrent le voir pour lui dire de libérer leur ami, et, la fougue excitée par la colère ainsi que l’aspect chétif de l’enfant, le menacèrent de faire chanter à tous les bardes de Sisyge des rimes contre Sa Grâce. La réaction ne tarda pas : Malrys fit pendre tous les bardes de la ville avec les cordes de leur propre instrument. On n’entendit plus beaucoup leur musique, et moins encore les plaisanteries à l’adresse de sire Malrys. Cette politique de fermeté avait provoqué de la haine, mais avait surtout frappé les esprits du sceau de la peur.

Dix années passèrent ainsi. Le duc était craint sans être aimé, jusqu’à ce qu’il fut nommé Provéditeur* par le roi Herold. Alors cette fermeté implacable qui avait préservé sa vie et son autorité, il la transféra sur les mers, contre les pirates et autres gens de flibuste. Admirable marin, il avait bien vite révélé ses talents tacticiens plutôt que guerrier. Combattant difficile mais peu brillant, homme de discipline et de sévérité, il n’obtint pas l’amour des marins et des marchands parce qu’il était un être aimable, mais bien parce qu’il était un ennemi féroce. Alors le duché de Lunon découvrit que leur duc n’était point un oncle affable, mais bien un père protecteur. Gare à l’étranger qui, encouragé par les plaisanteries et surnoms que les locaux donnent à leur duc, blague sur lui ou lui donne des noms. La salle risque bien de perdre son allant et sa jovialité, et l’étranger, déjà mal à l’aise, se verrait prévenir par un homme au regard menaçant. « On est les seuls à pouvoir dire des choses sur notre Sire-la-Cire. » Moqueries et quolibets étaient réservés aux gens du duc, et l’on s’était déjà battu, dans les tavernes du port, pour préserver ce privilège, étrange mélange de respect et de bouffonnerie.


*Le Provéditeur est une sorte de capitaine de la flotte royale, un amiral. Celle-ci, quasi-inexistante, resta longtemps à la charge du Provéditeur, qui préférait s’épargner des dépenses colossales et se contenter des rentes et privilèges afférant à cette charge.



Hrp
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Comment as-tu trouvé le forum? Via google.
As-tu des commentaires Profiter du topic Carte pour donner une légende qui donne, en même temps, un aperçu synthétique des différents royaumes, races, groupes en présence.
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Xanth Tar'Ashaman
Le Grand Maître
Xanth Tar'Ashaman
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MessageSujet: Re: Malrys le Provéditeur [Validé]MORT   Malrys le Provéditeur [Validé]MORT EmptyVen 8 Juin - 20:34

Bienvenue sur Les Lunes de Merak,

Nous te souhaitons une bonne continuation sur les berges de la créativité et de l'originalité.

Outre la petite formule préfaite, merci pour le commentaire; n'oublie pas d'utiliser ton nom complet comme nom d'utilisateur.

Sur ce je te valide et tu n'aura qu'à apporter ce changement bénin.

P.S. J'aime vraiment ton style, et dieu sait que ce commentaire est difficile à m'arracher.
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