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 Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami]

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Amaelia Clauss
Chaman des lunes de Gonëvia
Amaelia Clauss
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MessageSujet: Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami]   Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami] EmptyVen 24 Aoû - 18:29

C'était une journée parfaite pour sortir. Les soleils, enhardis par la saison estivale, gravissaient la voute céleste et offraient à la terre une chaleur que trop oubliée pendant les longs mois hivernaux. La Forêt des Soupirs sortait de ses bourgeons de magnifiques feuilles froissées. Les troncs se gorgeaient d'une sève vigoureuse et les sapins voyaient leurs branches ployer sous le poids des pignes. Une herbe haute se dressait vers le ciel, mer ondoyante sous un vent tiède. Des fleurs sauvages piquaient le paysage de leurs couleurs pastels alors que des abeilles bourdonnaient d'un écrin à un autre pour recueillir un pollen que trop rare en ces régions. Et c'est dans ce tableau éphémère qu'évoluait une jeune fille. Tâche blanche sur un fond de verdure, elle tenait dans ses bras un immense panier d'osier et de tissu. Une robe d'un bleu ciel couvrait les formes déliées de son corps, tout en laissant ses épaules et sa gorge offertes au soleil. Fort heureusement pour la peau pâle de la damoiselle, sa tête était coiffée d'un immense chapeau de paille tressée qui projetait des ombres tachetées sur sa poitrine et ses bras. Ainsi protégée, elle pouvait marcher à l'aube de ce nouveau jour d'été sans craindre l'insolation ou les coups de soleils.

Ayant quitté les pieds des colosses de roches, une longue marche avait déjà éprouvé son corps engourdit par les mois d'hiver. Plusieurs fois elle fut obligée de s'arrêter pour pouvoir reprendre son souffle. Pendant ces pauses bienvenues, Amaelia observait le paysage en contrebas. Un vent chaud de saison faisait alors voler les mèches blanches de sa tignasse, il faisait sécher la sueur de sa nuque et lui portait dès lors les mils parfums de la nature. Buvant à même les ruisseaux gorgés de la fonte des neiges, se nourrissant de baies et de quelques lanières de viande séchées qu'elle gardait à sa ceinture, la jeune fille progressait à bon rythme. Ses pas finirent par la mener au cœur de la forêt des Soupirs, il s'agissait d'une immense toile de verdure où les gémissements ressemblaient aux notes d'une musique lancinante contre les cordes des arbres. Ce ne fut que lorsqu'elle n'eut que cette forêt à perte de vue autour d'elle, que la femme se détendit. Ici elle se sentait davantage en sécurité. Les grands espaces avaient toujours le don de la mettre particulièrement mal à l'aise. Tenant le panier contre sa hanche et le soutenant d'un bras, elle se mit à déambuler entre les arbres plusieurs fois centenaires, gardant les yeux baissés sur l'herbe plus rase.

Le sol était jonché de ronces et d'orties, mais par la robe qui tombait jusqu'à ses chevilles et les bottes souples qui remontaient jusqu'à ses mollets, Amaelia n'avait rien à craindre de ce côté. De fait, son attention était portée sur tout autre chose. Au travers des rideaux de mauvaises herbes, il y avait des plantes plus timides qui étaient de grande importance pour tout guérisseur qui se respecte. Remontant un sentier le long d'une pente douce, la jeune fille entra dans une grande clairière inondée de soleils. Plissant un peu des yeux sous la soudaine clarté, elle quitta l'ombre fraîche des arbres pour approcher de l'immense amas rocheux qui s'élevait en son centre. Aux couleurs pâles, les roches devaient être constituées de calcaire et la jeune guérisseuse eut un fin sourire. Ici, elle avait toute les chances de trouver en partie ce qu'elle cherchait et ce fut le cas puisqu'en faisant le tour, elle trouva un pied de sauge. Des feuilles duveteuses d'un vert pâle, des fleurs bleues-roses ainsi qu'une tige avoisinant le mètre de haut. C'était parfait, grâce à ça elle allait pouvoir refaire confortablement ses réserves ! Fredonnant une chanson douce, Amaelia commença à cueillir les feuilles une à une. Avec cette plante, la jeune chaman serait capable de préparer des décoctions antiseptiques ou des tisanes pour faciliter les digestions.

Laissant au pieds de sauge une bonne réserve de feuilles, la jeune fille s'en détourna puis continua d'inspecter minutieusement les rochers mais elle ne trouva rien de plus. S'en détournant, elle allait retourner dans la forêt lorsqu'un buisson attira son regard. Plissant des yeux, la guérisseuse approcha du bosquet et se mit à sourire largement. Les épines étaient impressionnantes, les feuilles larges arboraient une teinte sombre, mais le plus intéressant venait des baies rouges qui luisaient sous le soleil. De l'aubépine sauvage ! Particulièrement satisfaite, Amaelia se mit à cueillir les baies dans l'idée de préparer plusieurs décoction afin d'obtenir des somnifères. Prenant après quelques feuilles, elle savait qu'en infusions elles permettraient de stimuler même le cœur le plus réticent. Se redressant, la jeune fille ajusta son large chapeau et fixa un instant la courbe des soleils et constata qu'ils arrivaient à leur zénith. Décidant de faire une petite pause, elle se guida au chant clair d'un ruisseau pour trouver un petit coin de mousse où elle pourrait se reposer pendant les heures les plus chaudes. Posant son panier, elle remarqua quelques boulots et s'en approcha avec un petit coutelas à bout rond. Elle récolta de longues lanières d'écorce, bien déterminée à s'en servir pour soigner les fièvre grâce à des infusions. Tirant à elle quelques feuilles, elle cueillit les plus jeunes de toutes pour pouvoir faire à l'avenir des baumes traitant les rhumatismes ou tout problème d'irritation de peau. Enfin, feuilles et écorces pouvaient aussi servir comme antiseptique, quoique bien moins efficaces que la sauge.

Satisfaite de sa première matinée de récolte, Amaelia alla s'installer sous un grand sapin et ramassa une pigne de pain. Elle se mit en tête de la décortiquer pour en sortir les délicieux petits pignons qui agrémenteraient son repas constitué de fruits secs et de viande séchée. Retirant son chapeau, elle se passa une main dans les cheveux, dégageant son visage pâle et laissant voir ses grands yeux d'un bleu polaire. Ôtant ses bottes, la jeune fille plongea avec délice ses pieds dans l'eau et s'amusa de voir quelques truites venir picorer ses orteils. La température était bien plus fraîche dans le lit du ruisseau et elle pu souffler de sa longue marche. Chantant d'une voix basse une contine thériantrophe, elle cessa brusquement et regarda autour d'elle. Un bruit avait retentit à ses oreilles affutées par son animal totem. Figée, Amaelia fixa les alentours avec attention et crispa doucement les doigts dans l'herbe grasse. Là ! Elle tourna vivement la tête vers des bosquets et plissa des yeux. Tendue, elle se releva et resta accroupie avec l'envie de détaller en courant pour se cacher dans un trou mais la chaman ravala les pulsions de son totem pour se concentrer sur ce qu'il se passait.

- Quelqu'un !?

Demanda-t-elle d'une voix forte sans pour autant se risquer à crier. A tâton elle trouva son coutelas et un bâton et elle se releva doucement, gardant quand même les jambes fléchies et le dos voûté, prête à décamper. Autour d'elle il y avait le chant presque assourdissant des oiseaux, il y avait le clapotis de l'eau contre les rochers émergeant, le crissement de l'herbe, le bruissement des arbres... mais il y avait cet "autre" bruit... pas animal, pas naturel. Humain ? C'était ça qui lui faisait le plus peur. Un humain !
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MessageSujet: Re: Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami]   Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami] EmptyDim 26 Aoû - 8:05

Des hautes fenêtres de Lathor, le harfang dévisageait le paysage matinal d’été qui se dessiné sous ses yeux. Les astres solaires se montrai enfin clément après toute ces rudes mois glacials et la nature, fleurissait pour les remercier de cette précieuse douce chaleur. Dans ces temps plus aisés, le jeune homme aimait s’assoire dos aux soleils, laissant cette chaleur réchauffait ses entrailles, somnolant au passage. Il le fessait toujours de dos pour ne pas trop brûler sa peau pale. Mais malheureusement pour lui il n’avait pas le temps de se prélasser. Son devoir de chaman l’appelait. C’était maintenant ou jamais qu’il fallait remplir ses stocks pour l’année. Il aller devoir aller tout les jours à la cueillette car pas toutes les plantes dont il avait besoin étaient prête à prendre en même temps. Non ce serai trop beau ! Et tout se joué au jours prêt par fois ! L’expérience seul pourrai augmenté sa performance. Ce n’était que sa deuxième année ou il fessait la récolte seul. Avant cela il avait fait 3 récolte accompagné en temps qu’apprentie. Autant dire qu’il aller lui falloir encore du temps avant d’être bien rodé. Mais le précèdent chaman de la tribu avait confiance en lui, alors il put se rassuré avec cet pensé. Tout aller bien se passer.

Vêtu d’une longue toge gris clair et une cape légère, il s’équipa d’une hotte en osier, d’une faucille et d’un couteau plus le nécessaire pour sa petit expédition. Il ne s’y prêta pas immédiatement. Il devait d’abor passé au temple. Hanté comme il l’était il n’allait pas faire le malin en manquant un seul jour ou il pourrai prier et espère être libérer de ces horribles vision.

En partant il salua à son habitude les gardes. Ils avait bien l’habitude de le voir passer de si bon matin et savait très bien ou il aller et combien de temps en moyen il serai parti. Repérant sa hotte et sa faucille ils purent rajuster cet idée. Cela rassurait beaucoup le jeune chaman. Il savait que si quelque chose lui arriver et qu’il ne revenait pas, les gardes se douterai qu’il y avait un problème.

Le temple était vide et clame. Ogami était souvent le premier à arriver. Rien d’extraordinaire ne se passa et il n’avait toujours pas de réponse à ses prières. En aurai-t-il seulement un jour ? Il ne traîna pas et parti pour la foret des soupirs. Ses sentiments pour cet endroit étaient mixtes. C’était un endroit paisible et son terrain naturel par apport a son animal totem mais le son du vent dans les feuillages le mettait mal à l’aise. Il n’arriver pas à savoir si c’était vraiment le vent ou un démon qui le suivait. C’était plutôt stressant à son goût. Mais il ne fallait pas trop y penser.

Il se mit au boulot, cherchant des yeux ce qui pourrai lui être utile. Il repéra assez rapidement une étendue d’echinacée. Une des plants les plus importantes dans son domaine. Ses vertus était nombreuse et utile, entre autre elle aidée à lutter contre la maladie et les allergie, plus à favoriser la cicatrisation. Il s’en était servi pour le baume qu’il avait fait pour son chef. Il s’agenouilla au prêt des fleure pourpre et les récolta de sa faucille.

Un chant féminin vint le sortir de sa concentration. Il leva la tête et regarda autour de lui. Ce n’était clairement pas le vent qui crée ces notes. Curieux il suivit la voix jusqu'à trouver une jolie jeune femme. Il préférait ne pas être vue et resta tapis dans un bosquet. Il ne l’avait jamais vue au par avant. Il la fixer de son regard parfait et se pencha un peu fessant craquer une branche. Pour la discrétion s’était largement rater. La jeune fille l’entendis clairement et était prêt à filler. Thériantrophe sans aucun doute, Ses cheveux blanc neige et sa douce peau pale suggère qu’elle portait en elle un animal du nord et vue sa réaction un herbivore. L’instinct de son animal totem resurgit d’un coup : un proie. Elle était une proie pour lui. Il le fit se taire. Il n’aller pas l’attaquer sans raison. Visiblement effrayer parce qu’elle ne le voyez pas, le jeune chaman se redressa et sorti du bosquet se rendant visible sans pour autant dire le moindre mot ou changer son visage de marbre.
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Amaelia Clauss
Chaman des lunes de Gonëvia
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MessageSujet: Re: Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami]   Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami] EmptyLun 27 Aoû - 16:22

Personne ne répondit à son appel et dans le silence soudain de la forêt, Amaelia sentit sa peur grandir. Plus aucun animal ne se faisait entendre et il ne restait que les plaintes du vent dans les arbres. Le ruisseau à sa gauche et sa propre respiration étaient les seuls bruits qu'elle parvenait encore à identifier. Les mains tremblantes, elle tourna lentement sur elle-même et tenta de percer les ombres du bois de ses yeux arctiques, mais rien n'y fit. Il ne semblait il y avoir personne. Avait-elle imaginé tout ceci ? Alors qu'elle allait abandonner ses recherches, du bruit se fit entendre derrière elle. Se tournant d'un seul coup, elle dressa son arme devant elle et son visage se figea dans un masque de froideur. Ne pas montrer sa peur, ne pas se laisser dominer... Plissant des yeux, la jeune fille recula autant de pas qu'avança l'inconnu lorsqu'il terminer de sortir de sa cachette. Le fixant avec une méfiance palpable malgré ses efforts, elle resserra les doigts sur le manche de son coutelas au point d'en faire blanchir ses phalanges. Son cœur se mit à battre bien plus vite et sa respiration s'alourdit puis elle s'approfondit pour gorger son corps d'adrénaline. La gorge nouée, elle sentait ses muscles frémir sous la peau pâle alors qu'elle se tenait toujours prête à s'enfuir au moindre mouvement brusque venant d'en face. Les pupilles dilatées, Amaelia luttait autant contre les instincts de son animal totem que contre ses propres frayeurs. Déglutissant, elle inspira profondément et prit le temps de mieux observer l'être qui se présentait à elle.

Plus jeune qu'elle, l'homme était très grand mais sa finesse n'enlevait en rien sa carrure masculine. Large d'épaules et musclé sous ses vêtements, il dégageait un quelque chose qui mettait la jeune fille mal à l'aise sans qu'elle ne parvienne encore à saisir pourquoi. Fronçant un peu les sourcils, elle se redressa lentement et continua son inspection. Le plus surprenant sur cet homme était la longueur de ses cheveux et leur couleur. Excessivement longs et aux reflets d'argent, ils étaient retenus en une tresse lâche qui laissait filer plusieurs longues mèches par dessus les épaules et le torse. En suivant ces entrelacs de cheveux, la jeune guérisseuse en vint à croiser vraiment le regard de son vis à vis et elle resta figée sur place. La maigre assurance qu'elle avait grappillée en réalisant qu'il n'était ni armé, ni menaçant dans sa posture, vola en éclat sous le joug d'un regard d'ambre. Un prédateur. Surement un oiseau vu la fixité de ces deux yeux irréels. Il n'y avait plus aucun doute là-dessus : son physique correspondait avec un Thériantrophe. Était-ce pour autant un détail qui devait la rassurer ? Pas vraiment. Ne l'ayant jamais vu jusqu'à présent, il devait forcément faire partie de la tribu d'Esmerin. Hors, ceux de cette tribu pactisaient avec les humains et vivaient même avec eux dans leur grande capitale ! Sans parler de la mauvaise réputation qu'entretenait leur Chef Elirël Sigrin. Un sale renard que l'on disait aussi cruel dans ses jeux que pouvait l'être un humain et aussi vil qu'un Thériantrophe du Sud !

La gorge nouée, Amaelia s’efforça néanmoins d'apparaître impassible. Détendant ses muscles un à un, elle rangea son coutelas dans la fine ceinture qui enserrait ses hanches rondes. D'une main elle repoussa ses cheveux mais dès que ses doigts furent extraits de la tignasse, plusieurs mèches folles vinrent encadrer son visage fin et chatouiller ses joues. Croisant les bras, elle soutint le regard de l'homme et resta tout aussi silencieuse. Ses yeux d'un bleu glacé étaient assombris autant par sa frange que par son humeur soudain maussade. Autour d'eux, la forêt avait progressivement repris son rythme de vie. Les oiseaux chantaient avec force, des craquements légers s'élevaient de buissons au passage de rongeurs, des grattements de petites griffes contre les troncs retentissaient discrètement tout autour d'eux... et les soleils continuaient de faire danser les ombres sur l'herbe haute. Que devait-elle faire !? Visiblement, cet homme n'avait pas très envie de se présenter et ce manque de politesse ne fit qu'aggraver l'humeur de la jeune fille. Plissant un peu des yeux, elle détourna finalement la tête avec un "Humph" dédaigneux et se pencha pour ramasser son panier. Sa petite pause allait devoir attendre... quoique. Elle avait trouvé cet endroit en premier, n'est-ce pas ? Se figeant en plein geste, elle finit par reposer sèchement ses affaires et s'installa à genoux dans l'herbe près de la rive du ruisseaux.

Elle ne bougerait pas d'un centimètre ! Il n'avait qu'à se trouver un autre lieux pour se reposer ou se résigner à le partager avec elle. Et son regard fixe de grand piaf n'y changerait rien. Résolue dans son élan de témérité, la guérisseuse sembla plus détendue en s'installant, mais il n'en était rien. Grâce à sa souplesse et sa rapidité, Amaelia était assez fière de pouvoir se lever avec vivacité quelque soit sa posture. Il lui serait facile de fuir avant qu'il ne l'attrape. Posant les mains sur ses genoux, elle coula un regard vers l'inconnu et haussa un peu des épaules. N'était-ce pas à l'homme de se présenter ? Surtout lorsqu'il épiait une jeune fille au beau milieu de la forêt ! Sortant quelques fruits secs d'une petite bourse gardée dans son panier, elle commença son maigre repas et resta attentive aux bruits alentours. Peut-être n'était-il pas venu seul ? Et s'il s'agissait d'une tactique pour détourner son attention pendant que d'autres l'encerclaient !? Non... Il n'y avait pas d'agressions connues entre tériantrophes. Il ne pouvait pas il y en avoir alors qu'ils étaient déjà traqués par les humains. Toutefois prudente, elle ne cessait d'observer les alentours et penchait un peu la tête d'un côté et de l'autre pour mieux écouter les bruits de la forêt. Coinçant une lanière de viande entre ses dents, Amaelia sortit du panier des écorces de boulot et commença à en faire des lamelles plus fines et à racler la résine pour dégrossir le travail qui l'attendrait une fois rentrée.
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MessageSujet: Re: Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami]   Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami] EmptyJeu 30 Aoû - 22:27

La jeune femme, arme à la main, resta figée. Le détaillant visiblement. Autant en faire de même. Cette jeune et douce beauté était dans la fleur de l’age, peut être un peu plus âgé que lui. D’une bonne taille, fine, pale, les cheveux neige et les yeux arctique. La peur se lisait dans sa posture défensive, prête à partir à n’importe quel instant. Fessait-il vraiment aussi peur que ça ? Une grande brindille qui vous fixe. Bon, c’est vrai qu’à la longue cela peut être déroutent et stressant. Le jeune chaman ne l’avais clairement jamais vue au par avant. Elle devait forcement venir d’une autre tribu.

Ogami ne parla pas pendant toute son observation, tel l’oiseau de chasse. Il luttait intérieurement contre son instinct animalier, son instinct prédateur qui lui fessait ressentir la faim. Un désir culinaire. Elle s’animer sous ses yeux et dans son silence. Se détendant progressivement et rangeant son arme. Elle n’avait plus peur mais était devenu plutôt contrarier. Pourtant il n’avait pas changé d’attitude. Peut être était-ce même pour ce manque de changement que son humeur avait changer. Très plausible à vrai dire. Son petit « humph » confirma le diagnostique. Très mignon comme mimique au goût d’Ogami qui ne la lâchait toujours pas des yeux.

Ces derniers tombèrent sur le panier de la jeune femme. Il reconnue immédiatement les plantes pour leur propriété médicale. Savait elle ce qu’elle fessait ou les cueilles elle par lubie, trouvant ces cadeaux de la nature esthétique et rien de plus ? Après tout les jeunes filles aime bien cueillir les fleurs pour s’en faire des parures en rêvant de richesse et d’amour. Pourtant il voyait mal cette jeune demoiselle se prélasser dans de telle délire. Mais après tout, les hommes sont bien incapables de comprendre le cœur des femmes.

De ses yeux orangé le harfang la regardait s’assoire au près de la rive, en oubliant presque de sa propre présence dans ce tableau estivale. Détaillant ses courbes et le drapé du tissu sur sa peau. Clignant enfin des yeux il se focalisa sur les actions de la beauté de neige, s’apercevant que ses regardes était indécent. Peut on vraiment en vouloir à un jeune thériantrophe dans la fleur de l’age qui n’a jamais touché une femelle ?

La belle inconnue s’était mise à faire des lanières avec l’écorce de boulot. Elle savait ce qu’elle fessait, clairement. Avec cela elle aller pouvoir faire des infusions contre la fièvre. Elle devait être guérisseuse ou du moins apothicaire. Ce qui voulait dire qu’il était deux sur ce terrain cherchant les même choses. Ogami avait un régiment entier à garder en forme. Il ne pouvait pas la laisser tout prendre. Mais en même temps il ne pouvai pas priver une autre tribu du nécessaire médicale. Avec la situation actuel, il était impératif que le nord se lie pour ne faire plus qu’un et non se diviser sur des éléments aussi triviale. Mais avant de sauter dans des conclusions trop hâtives autant s’assurer.

- Vous était venue pour la récolte, n’est pas ?

Politesse flagrante… Au moins il aller droit au but.
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Amaelia Clauss
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MessageSujet: Re: Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami]   Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami] EmptySam 1 Sep - 11:28

Amaelia mâchait lentement la lanière de viande séchée, pas tant herbivore que ça au final. Déglutissant par moment, elle dardait un bout de langue sur ses lèvres pâles afin de maintenir la nourriture en place. Ce n'était pas évident de manger sans les mains, surtout lorsqu'elles étaient occupées à tout autre chose. La tête penchée en avant, plusieurs mèches glissaient par dessus ses épaules et venaient danser contre ses joues ou sa gorge. Lorsqu'elle n'en pouvait plus des chatouillements, la jeune femme posait son ouvrage sur ses genoux et, d'un geste délicat, remettait quelques mèches derrière ses oreilles. Son attention semblait entièrement portée sur son travail, mais les légers tressaillements de son corps trahissaient le fait que la jeune femme était à l'écoute de toute la forêt. Ici, un craquement faisait trembler un instant sa main, là un bruissement provoquait une crispation de ses épaules... mais en tout cas, une chose restait immuable : le silence des deux tériantrhophes, encore. Ce n'était pas pour lui déplaire au fond, mais dans l'idée c'était très désagréable d'être observé sans un mot. Surtout par un parfait inconnu. Elle pouvait sentir le regard d'ambre glisser le long de son dos, suivre les courbes de son corps avant de revenir sur le travail qu'effectuaient ses mains. Sentant un agacement grandissant l'envahir, Amaelia veilla cependant à conserver une expression neutre. Il était hors de question que cet homme apprenne quoique ce soit d'elle. Fronçant un peu les sourcils, elle enfonça le coutelas dans l'herbe afin de l'en débarrasser des résidus de résine puis elle laça les lanières de boulots pour faire un petit fagot.

Alors qu'elle rangeait son travail, elle fut surprise par la voix du tériantrophe et la jeune femme leva aussitôt les yeux vers lui tout en restant un moment interdite. Son masque d'indifférence se fissura et laissa entrevoir sa franche stupeur. Ses yeux d'un bleu aigue-marine le fixèrent pendant de longues secondes avant qu'elle ne reporte son attention sur son panier. De la récolte ? Battant des cils, elle enregistra enfin le sens des paroles qu'on venait de lui dire et se crispa, sur la défensive. Était-ce un reproche ? La montagne appartenait à tout le monde et si la Tribu d'Esmerin commençait à vouloir faire des territoires ou des pseudos royaumes comme les humains... ça n'allait pas le faire ! Bouillant intérieurement de colère et d'outrage, la jeune femme s’efforça cependant de conserver son calme en extérieur. Relevant les yeux sur l'inconnu, elle ne répondit pas tout de suite. Elle plongea une main dans le cabat pour en ressortir une poignée de feuilles de sauge. Déposant sa cueillette sur ses genoux, elle attrapa un petit sac de tissu ainsi qu'un cordon. Le silence s'allongea de nouveau, rompu par la forêt et ses gémissements, par le léger froissement de sa robe dans ses mouvements alors qu'elle triait les bonnes et les mauvaises feuilles. Ici l'une était rongée par des chenilles, là il y avait trop de pucerons... Finissant son triage, elle versa les feuilles dans la petite pochette et noua son ouverture par le cordon. Dans le nœud elle coinça une des feuilles de sauge pour savoir à l'avenir ce que contiendrait le sac. Enfin, elle prit la parole.

- Point d'inquiétude ne doit étreindre votre coeur. La forêt est assez vaste pour offrir à nos deux tribus les denrées qu'elles recherchent. Et puisque vos intérêts personnels passent avant les bonnes manières...

Laissant sa phrase en suspend, elle se leva avec des mouvements gracieux et mesurés. D'un geste de la main, elle repoussa dans son dos ses cheveux alors que de l'autre elle rangeait le coutelas dans son fourreau. Elle tapota ensuite l'arrière de sa robe pour en chasser estampes de mousse et brindilles puis reposa toute son attention sur l'homme qui lui faisait de nouveau face. Elle le toisa de la tête aux pieds, l'air pas plus intéressée que ça, mais au fond de ses yeux brillaient une vague lueur de mécontentement. Enfin, elle s'inclina avec respect, gardant le dos droit alors que ses jambes fléchissaient. Elle courba un peu la nuque, laissant entrevoir fugacement la volupté de sa gorge... puis elle se redressa et croisa les mains sur son ventre. Son expression se durcit quelque peu et elle redressa les épaules tout en relevant un peu le menton.

- Je suis Amaelia Clauss, Chaman des Lunes de la Tribu de Gonëvia.

Elle haussa un sourcil puis d'un geste ample mais lent du bras, elle embrassa toute la forêt qui les entourait.

- En ces lieux, je viens effectivement cueillir herbes, baies, fleurs et feuilles médicinales. Mes connaissances sont accessibles pour tous et celui qui saura se montrer plus humble... pourrait bien obtenir l'emplacement de quelques buissons ou plantes.

Amaelia posa sur l'inconnu un regard lourd de reproche avant qu'elle ne se penche pour ramasser son panier et ses maigres affaires.

- Mais pour ceux qui toisent et intimident, ils n'auront rien de plus qu'un silence et une ignorance bien mérités.

Elle lui tourna le dos, ses cheveux volant autour d'elle dans le mouvement fluide. Les bottes dans une mains, elle s'éloigna de quelques pas puis sauta avec agilité sur un rocher à effleurement d'eau. Sans perdre son équilibre, elle bondit sur un autre et parvint d'un dernier saut de l'autre côté du ruisseau. Elle jeta un regard vers le tériantrophe, espérant peut-être qu'il retrouve ses manières et se montre moins cavalier à son égard. Son chapeau de paille à nouveau sur sa tête, les soleils déclinant de cette après midi faisait danser des arabesques de lumière sur sa silhouette.
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MessageSujet: Re: Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami]   Au doux chant de la nature, deux chamans... [PV Ogami] EmptyVen 7 Sep - 11:21

Ses mots avaient clairement attirés l’attention de la jeune thériantrophe, comme si étonnait qu’il soit doué de parole. Pourtant elle ne lui répondit. Gardant un silence de glace, elle reprenait son travaille, trillant minutieusement les feuilles qu’elle avait en sa possession. L’ignorait-elle ? Sûrement. Elle fini par lâché et rangé ce qu’elle fessait pour enfin lui parler.

Elle était comme lui chaman des lunes mais de la tribu de Gonëvia. Tribu ancêtre de celle de Zaltana, tribu folle des montagnes qui avait imploser. Peut être avaint il un ancêtre commun avec la jeune Amaëlia Clauss qui sembler avoir était offenser par son silence… C’était du jolie en effet… Comme quoi ça ne le réussissait pas de vivre comme un eunuque et se laisser dominer par ses instincts animaliers.

La chaman compter le punir de son silence en le privant d’un partage potentiel de connaissance. Comme de base Ogami ne pensé trouver personne et devoir se débrouiller tout seul cela lui fessait clairement ni chaud ni froid. Ce n’était pas une réaction juvénile, il ne se casser vraiment pas la tête avec de tel propos. Il fallait qu’Ogami apprenne à vraiment pouvoir se débrouiller seul. Il ne serait pas toujours accompagné. Il ne doutait pas en ses connaissance ni dans ceux de la jeunette. Si jamais elle changer d’avis il serai d’accord pour un partage de connaissance. Elle devait sûrement connaître des techniques qu’il ignoré et l’inverse devait être vrai de même.

Avec grâce et précision, son interlocutrice traversa le ruisseau. Ogami était sur que s’il essayer il glisserai et se briser un os ou deux pour sur, comme quand il escaladé les parois de la montagne étant petit. L’heure était venu de corriger le tire.

L’harfang fit la révérence, droit, calme et noble.

- Je suis Ogami Zaltana, chaman des lunes de la tribu d’Esmerin. Gente dame, si mon silence vous a offenser je m’en excuse. Je ne doute en rien des réserves de mère nature et qu’elle puisse satisfaire nos deux tribu. J’étais seulement curieux de votre ouvrage.

Simple, claire, précis et toujours aussi neutre dans sa démarche. Le vent se leva et la foret répondit au souffle avec un frémissement. Le jeune homme tourna son regard orangé vers les cimes des arbres à ses cotes en tenant sa longue tresse d’argent, inquiet de l’origine de ces sons lugubre. Autant dire qu’un rien le mettait sur le qui-vive.
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