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 Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]

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Reaver Farkas

Reaver Farkas
Race : Thériantrophe
Âge : 27
Ennemis : Son propre sang
Messages : 93

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MessageSujet: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyLun 30 Juil - 6:22



Présentez-vous

Prénom & Nom: Reaver Farkas
Sexe: Masculin
Âge: 25
Race: Thériantrophe ( Lupus blanc )

Groupe: Pirate
Rang: Timonier du « Silence »
Métier: Contrebandier/Conteur/Timonier du Silence


Description physique




D’une stature importante mais plutôt fine, il a mené de nombreuse aventure au gré des navires et des vents du Nord ce qui lui a permis d’acquérir de nombreuses aptitudes bien utiles pour survivre dans le monde de la piraterie et dans le climat glacé de Garganta, au prix d’une enfance … disons … mouvementée. Il mesure environ 1m95, il ignore lui-même quelle taille il fait … C’est un Thériantrophe. Son animal totem est le loup blanc. De ce fait, au fil du temps, ses ongles sont devenus pointues ainsi que ses dents. Ses cheveux sont d’une blancheur sombre et sale due à sa vie de pirate, le blanc est du logiquement a son animal totem. Son corps, quand à lui, est relativement bien sculpté grâce a de nombreux combats éprouvant sur les navires pirates ainsi que aux longues manœuvres maritimes. Ses bras sont fins et musclés et ses jambes sont bien taillées. Son torse laisse apparaitre une musculature imposante malgré son jeune âge et il a fait tomber de nombreuses dames grâce à cela. On peut aussi y apercevoir des cicatrices, surement dues à ses combats, mais il refuse de dire d’où certaines proviennent. Ses yeux sont d’un jaune perçant qui ne laisse pas indifférent ceux qui le croise du regard, ses pupilles prennent une forme verticale lorsqu’il est en colère. Sur son visage on remarque une pilosité négligé et relativement courte pour un pirate et malgré son animal totem qui est de nature très poilu. Dans son dos on peut remarquer un tatouage représentant un bateau inconnu et lui-même ignore d’où provient ce tatouage.

Le reste de son corps étant pas mal recouvert de poil il le cache sous un manteau de cuir noir et porte un pantalon blanc nacre et des bottes de cuir souple. Une ceinture de métal lui entoure le torse et maintient son épée d’ébène dont il tait l’origine et qu’il garde en permanence sur lui. La lame est d’un noir profond et sans erreur et le pommeau ressemble à une tête de loup la gueule ouverte. A sa ceinture il porte un pistolet orné d’argent qu’il a volé au capitaine de l’un des navires qu’il a abordé. C’est un as du tir et ne le cache pas, c’est son père qui lui as appris cet « art » comme il dit lui-même et se dit « artiste » dans ce domaine, les personne ayant vu le canon de son « instrument » sont renter chez eux les deux pieds devant, pour la plupart. . Son aptitude à manier son arme a feu est très poussé, il est capable, en un éclair, de tirer sur une bouteille de rhum posé sur la vigie depuis le pont. Il adopte un style de combat bien étrange mais qui n’en ai pas moins efficace : il fait tourner sa lame d’ébène au même rythme que ses jambes comme une sorte de danse, un requiem mortel qui déstabilise bon nombres d’adversaires de par son étrangeté. D’aucuns disent qu’ils l’ont même entendue chanter pendant qu’il se battait. Par moment il se bat avec son épée dans une main et son fidèle instrument dans l’autre. Et parfois même il lui arrive de croiser le fer avec deux épées car il est doué de ses deux mains. Il dispose aussi d’une sacoche mystérieuse dont personne n’a jamais vu le contenue, a par lui, et il a tué tous ceux qui s’en sont approché de trop près.

Il ne se transforme en loup que très rarement voir jamais mais se sert cependant des capacités que lui procure son animal totem dans de nombreuses situation : comme par exemple une agilité assez exceptionnelle et un odorat et une ouïe très fine qui l’ont sortie de bon nombres de situation critiques. Son loup est blanc comme les neige de Garganta et son pelage est aussi froid comme sa peau humaine, ses yeux reste jaune et perçant comme deux flèche qui vous transperça au plus profond de votre âme et ses griffes sont acérée et ses dents pointues comme la dague d’un assassin. Comme son père est originaire des clans du Sud il accepte parfaitement sa condition et connais sont animal totem parfaitement et le maitrise tout aussi bien. Il garde aussi un secret qui pourrait ruiner sa carrière de pirate. Un secret qu’il garde très habilement depuis des années… Il n’a jamais appris à nager…

Passé maitre dans l’art de manier une barre c’est un navigateur très doué et c’est un contrebandier de grande école, refourguant des marchandises volées lors de ses pillages au plus offrant. Ses yeux lui permettent d’effrayer les marchands les plus faibles pour acheter leurs marchandises par chère et de les revendre à des prix exorbitants. Entre autre il dégage un étrange charisme lui permettant de faire faire à peu près n’importe quoi à n’importe qui, c’est un manipulateur et un bon orateur plein de rhétorique. Il est aussi un bon danseur et un conteur fort érudit qui connais bien l’Histoire de Merak et de toute les races et groupes de ce monde, ainsi que pleins de belles histoires épiques ou dramatiques en passant par les légendes et les fariboles. Et, accessoirement un coureur de jupons accomplis. C’est un pirate assez spécial en somme. Mais pas différent des autres au niveau de ses activités.




Description psychologique




Notre pirate a un esprit vif, il réfléchit aussi vite et efficacement qu’il vise avec son arme. D’un naturel plutôt calme il n’en est pas moins très jovial et prend tout avec le sourire ou presque. C’est quelqu’un qui ne prend rien au sérieux et ris de bon cœur à la moindre occasion. Et même durant les combats il garde le sourire et s’amuse à « danser » avec sa lame d’ébène et avec son « instrument », il jubile de voir la tête de ses ennemis quand ils voient son style de combat. . Il affiche une naïveté artificielle pour cacher ses réflexions et ses plans, il manipule les gens avec ses paroles. Il n’est pas le plus courageux des pirates … Loin de la … Vous verrez fuir si il y a plus de 5 ennemis sur lui. La confiance qu’il a pour lui-même est absolument faramineuse ! Mais c’est un trouillard qui a tendance a beaucoup ouvrir sa grande bouche … Et qui le regrette très vite par la suite en général. C’est un amoureux de la mer depuis sa tendre enfance sans qu’il sache trop pourquoi, mais son père n’a jamais voulu que son fils parte a l’aventure sur les flots a son grand désarroi, il garde aussi un secret qui pourrait ruiner sa carrière de pirate. Un secret qu’il garde très habilement depuis des années… Il est très réservé et ne dévoile sa vie privé uniquement à ses amis les plus proches, ce qui lui manque cruellement d’ailleurs …... Et ne lui posait jamais de question sur son passé ! Jamais ! Sauf si vous tenez à devenir borgne ou manchot … Si il vous dit de ne pas insister n’insistez pas … Pour votre bien... C’est un solitaire, il ne veut pas s’encombrer avec des personnes qui le suivrait comme des chiens, il est persuadé qu’il ferait un mauvais meneur d’homme. En fait personne ne sait vraiment qui il est au fond de lui, il garde un coté assez sombre. Il y a des choses qui le mettent hors de lui, et le fond enrager, et vous ne voudriez pas être la quand ça arrive croyez moi. Il est totalement contre le fait de frapper une femme et corrige tous ceux qui ose le faire sous ses yeux et il hait par-dessus tous les violeurs de femmes et d’enfants, en somme la profanation charnelle d’une femme ou d’un gosse le répugne. Il a l’esprit des pirates évidemment mais ne répond qu’a son propre code d’honneur, qui est spéciale venant d’un pirate… Il est altruiste sur les bords, il aidera toujours ceux qui ont besoins d’un coup de main. Il a un cœur d’or a toute épreuve, il n’hésitera pas à jouer sa vie pour sauver ses compagnons de combat. Sa gentillesse maladive lui a valu de nombreux problèmes … Et quelques cicatrices. C’est un ami loyal a qui saura gagner sa confiance, et il sont peut nombreux. Un pirate emplie de gentillesse mais pourtant aussi violent que ses compères … Curieux non ? Il se plait à être marginal, il dit que sa lui donne du charme. Ce qui profite d’ailleurs a son penchant prononcé pour les relations extraverties avec des femmes … Consentantes évidemment.... Et il aime raconter ses histoires dans une taverne pendant de longues nuits pour attirer les femmes ou ne serait-ce que pour les plaisir des jeunes et pour la fierté des anciens, ceux qui ne sont pas ivres et qui l’écoute du moins. Mais tout cela est ce qu’il montre, mais à l’intérieur, il souffre de cette solitude, de cet isolement social, n’ayant jamais connu sa mère, il n’a jamais connue l’amour sincère d’une femme et c’est ce qui le fait le plus souffrir. Il vit dans la souffrance depuis que son père … Enfin … Si je le dit il me tuera… On verra plus tard. Mais il est vrai que sur le « Silence » il se sent chez lui, dans une famille, pensé bien étrange venant d’un criminel me direz vous, mais que voulez-vous … C’est ainsi.



Histoire




« Reaver ? Reaver ? Ou est tu mon garçon ? » m’appela mon père.
Je sorti de ma chambre et je le rejoignis dans la pièce principale. Il était assis sur un fauteuil en fourrure une bouteille de rhum a la main, je n’y prêtai pas attention.
« Je suis là. Qu’y a-t-il ? »
Il prit une gorgé puis s’essuya la bouche du revers de sa manche et pris la parole.
« Demain tu auras atteint ta majorité et cela mérite quelque chose que je te refuse depuis longtemps. Je voulais te dire …»
« Que j’ai enfin le droit de m’engager à bord d’un navire ?! »
Je l’avait coupé, il fut manifestement agacé et soupira.
« Non … Ce n’est pas de ça que je veux te parler … Je voulais te parler de ta mère et de ce qui s’est passé avant ta naissance. C’est ton histoire, fils. L’histoire d’une famille de pirate qui a mal tourné. » me lâcha t’il.
« Je vous écoute… » répondis-je dans un long soupir.
« Reaver » s’offusqua t’il.
« Je vous écoute avec attention … » dis-je encore dans un autre soupir.
« Il y a maintenant un peu plus de 20 ans ta mère et moi vivions dans un village du Clans du Sud sur les terres d’Arana, dès lors de notre première rencontre nous savions que nous étions fait l’un pour l’autre. Un beau jour notre désir d’aventure et de liberté nous amena à quitter notre contrée natale et à nous engager à bord d’un navire pirate. Nous n’avons eu aucun mal à nous intégrer parmi nos nouveaux amis et nous priment rapidement gout à cette vie de pillages. »
Je fus d’abord interloqué que mes parent furent des pirates, mais ensuite je me sentis fière d’apprendre cela. J’imaginais sans peine mes parents pendant leurs pillages en train de tuer et de détruire des villages entier. Un frisson me parcourut l’échine.
« Toi et maman vous … vous avez tué beaucoup de personne ? » demandais-je.
« Evidemment mon garçon ! La vie de pirate est loin d’être tranquille tu sais. Un beau jour ta mère tomba enceinte. Nous avons dû négocier avec le capitaine pour pouvoir la garder à bord durant la grossesse. Et quelques mois plus tard nous… »
« Je suis né sur un bateau ?! C’est génial ! » exultais-je en bondissant dans la pièce.
« Cesse de me couper s’il te plait ! me cria-t-il. Une nuit le garçon est venu au monde. Le capitaine disait que cela portait malheur d’avoir un enfant en bas-âge à bord et nous dûmes une fois de plus supplier pour le garder à bord. »
« Que s’est-il passé ensuite ? J’ai grandi sur le bateau ? Combien de temps ? Et quand est-ce … »
« Laisse-moi parler jeune insolent ! »
Cette fois, il avait hurlé, et sa voix résonna sur les murs.
« Excusez-moi... Continuez… » m’excusais-je.
« Durant le mois qui suivit la naissance des coïncidences malencontreuses se sont produites. continua-t-il. Plusieurs pirates tombèrent malades et un matelot tomba par-dessus bords sans que l’on nme le retrouve. Pendant un temps le vent ne nous portait plus et la coque fuyait par endroit. Le ton monta parmi l’équipage et le capitaine reporta son attention sur nous. Il était convaincu que l’enfant était maudit et qu’il était la cause de tous ces malheurs et ordonna qu’il soit abandonné en mer dans une petite chaloupe. Nous ne pouvions rien contre l’autorité de notre capitaine et le reste de l’équipage était du même avis. L’enfant fut abandonné au large des côtes glacées de Garganta. »
Mon père baissa la tête, regarda par le fenêtre pour voir l’océan et prit une autre gorgé de rhum.
« Mais …Que … Je… »
J’étais perdu, je ne comprenais plus rien. De qui parlais-t-il ? De moi ? Mais pourtant je suis là. Je n’osai pas le couper de nouveaux et je le laissai continuer son récit.
« Nous étions au bord du gouffre… Inconsolables… Mais le destin était encore clément avec nous et nous donna une autre chance. Une autre grossesse. Un miracle. Nous étions tout de même encore écroulés par la perte de notre première enfant et nous avons décidé de le faire naitre à terre, sur le rocher glaciale de Garganta, à l’abri des pirates superstitieux. Vint alors au monde notre deuxième enfant, Reaver .Alors que je te prenais dans mes bras je remarquais qu’elle avait succombée avant de te voir n’ayant pas supporté de mettre au monde deux enfant consécutivement»
Les larmes naissaient sur nos visages. Mon père sanglota a plusieurs reprises
« Je … » essayais-je.
Aucuns sons ne sortirent de ma bouche. Les larmes coulaient…. Elles coulaient sur les visages de deux hommes seuls dans une cabane miteuse de Garganta… Mon père racla ses sanglots et reprit.
« J’ai alors décidé de t’offrir l’existence la plus paisible qui soit... A terre… Avec moi… Tu es tout ce qui me reste … Je ne veux pas te voir partir en mer sans savoir si je te reverrai un jour… Je ne peux m’y résoudre… »
A cet instant précis je réalisai la vérité. Mon père c’est arrêté. Les sanglots reprirent. Mais sur un seul visage cette fois. Je sentis quelque chose remonter le long de mon dos. Un frisson. Un frisson de haine. Une colère intérieure qui se manifesta par l’apparition de mes pupilles verticales. Ne pouvant plus résister je pris alors la parole pour exprimer ce que je ressentais. Et surtout. Pour dire la vérité qui me sautait aux yeux.
« Alors … Toutes ces années au vous m’avez appris tout ce que vous saviez c’était pour quoi ? Pour que je vous défende lorsque vous serez trop vieux ? Mon ton monta. Vous m’avez conditionné à rester à terre uniquement par un besoin égoïste d’avoir quelque qu’un avec qui passer du temps pour ne pas vous ennuyer ? J’avais presque crié. Je … Vous me décevez … Je croyais qu’apprendre qui était ma mère me rassurerais, mais vous venez de détruire l’image que je faisais d’elle … Vous en avez fait un prétexte à votre égoïsme ! »
J’avais hurlé sans m’en rendre compte. Les larmes me revinrent. Des larmes de colère. Je restai figé, debout, face à celui qui se disait être mon père. Un silence de mort se fit entendre. Mon père lacha sa bouteille qui se brisa sur le sol et se leva en tendant les bras vers moi.
« Reaver je … »
Le vieil homme fondait en larmes et cherchait à se faire pardonner. Mais je ne lui laisserais pas cette chance. Plus maintenant. Je reculais des quelque pas, et le repoussa. Il s’écroula sur ses genoux.
« Non ! Je ne veux plus vous entendre ! J’apprends que j’ai un frère et que vous n’avez même pas cherché à le retrouver durant toutes ces années ! J’apprends aussi que vous me refusez mon rêve le plus chère parce que vous avez peur de vous retrouver seul ! Comment avez-vous pu me faire ça ?! A moi ! Votre propre sang ! Comment avez-vous pu abandonner une partie de vous-même et mettre sous clé la deuxième ! Ca … Je... Et merde ! »
Mes paroles étaient embrouillées par ma haine. Je le fixai quelques instants. Je ne pleurais plus. L’homme était détruit par mes propos. Peut-être avais-je tort… Peut-être avais-je raison… Je ne sentais que de la haine.
« Je... Reaver… Ce n’est pas … » essaya t’il entre deux hoquet de larmes.
« Je vous hais ! » hurlai-je a nouveaux.
Je parti en trombe et me jeta sur mon lit dans ma chambre. J’entendis mon père pleurer pendant de longues minutes qui me parurent une éternité. J’étais perdu. Je regrettais mon attitude, je voulais lui faire des excuses, mais mon corps, paralysé par la haine, ne voulait pas bouger. Le silence ce mit en place. Un silence pesant. Je me mis à réfléchir à ce qui venait d’être dit. J’avais un frère. C’était la chose la plus évidente. Je voulais le retrouver désormais. Pour moi, pour mon père, pour notre famille. Je me calmai peu à peu. La haine faisait place au regret. Je regrettais de m’être emporté de la sorte. Je me fis la promesse de le retrouver et de reconstruire la famille Farkas. Le sommeil me gagna. Je me laissai emporter. Juste avant de sombrer il me sembla entendre des voix, mais je n’y prêtai pas attention, je fixai le plafond de bois et je m’endormi… Un sommeil sans reve…




Le lendemain matin, je me réveillai d’une bonne nuit de sommeil réparatrice. Je mis quelques instants à me rappeler les évènements de la veille.
« Père … » chuchote-ai-je.
Je bondis hors de mon lit. Je cherchai mon père dans le taudis. Je sentis une odeur étrange.
« Père ? Vous êtes la ? »
Pas de réponse. Une curieuse sensation de terreur me traversa. Je le cherchai dans la maison, pièce par pièce, espérant le trouver endormie quelque part. Je descendis à la cave. Personne. Rien ne semblait avoir bougé depuis la veille. En revenant dans le séjour je constatais que les morceaux de la bouteille de rhum brisée gisaient toujours sur le sol. Mon père n’aurait jamais laissé cela par terre sans nettoyer un peu. Il est trop maniaque.
« Mais qu’est-ce qui se passe à la fin … Ou êtes-vous père …. »
Le sentiment de terreur s’amplifia. Je tentai de me calmer difficilement pour réfléchir. L’odeur me parvint de nouveaux aux narines, mais je n’y fis pas attention.
Je sortis voir s’il était sur les quais d’ammarages. Pas là. A la taverne. Non plus. Personne ne semblait l’avoir aperçu ce matin. Je revins en milieu d’après-midi et vit plusieurs personnes devant chez moi. Et cette odeur … Je l’ai déjà senti ce matin.
« Je peux savoir ce que vous foutez devant chez moi ? » demandai-je.
« Vous ne sentez pas cette odeur ? Sa vient de chez vous. Sa empeste dans toute la rue. » me répondit un des passant.
Je rentrai dans la maison et huma l’air pour savoir d’où l’odeur venait, j’ai failli vomir. Le grenier … Je montai l’échelle qui mettait sous le toit et j’allumais une torche pour y voir. L’odeur venait bien d’ici. Mais quand je vis ce qui en était la cause …
« Oh mon dieu … Dites-moi que je rêve … »
Un spectacle macabre se présenta devant mes yeux. Mon père, attaché par le cou à une des poutres de la charpente, se balançait doucement de droite à gauche, comme une horloge... Une horloge sonnant l’heure de la mort… Je n’en revenais pas. Son corps était torse nue et ses poignet étaient sectionnés. Il voulait mourir. Et s’en était donné tous les moyens. Son corps, recouvert de rhum et d’autres alcools brillait a la lumière de la torche. Cela avait été versé pour amplifier l’odeur de la mort. Je restai plusieurs minutes à contempler cet homme mort, mon père ….
« Oh père … »
J’avais éclaté en sanglots, des larmes de désespoir et de souffrance … Je me remémorai ma promesse faites la veille dans mon lit, je retrouverais mon frère et on reformera une famille.Je hurlai mon chagrin, littéralement. Mais personne ne vint voir. J’étais seul. Seul, avec la Mort.



3 ans plus tard …..
« J'ai soif … Et faim aussi …»soupirai-je.
Mon ventre criait famine depuis deux jours, je me résolus à faire ce que je faisais encore et encore depuis trois ans. Voler. Voler pour survivre. Je me levai et marcha d'un pas rapide en direction de la taverne la plus proche. Sur le chemin je bousculai un passant et en profita pour piquer sa bourse qui pendait a sa ceinture. Pas très remplis vu le poids mais ça suffira. J’entrai dans la taverne tout content de mon petit vol. Je fis quelques pas en direction du comptoir quand soudain …
« Hé toi sale crevure vient ici ! »
On avait crié derrière moi, je me retournais par curiosité et je vis que l’homme qui avait crié se dirigeait vers moi. Je le laissai approcher sans broncher. Il était assez costaud. Mais tout à fait gérable si ça dégénère.
« Je peux t'aider l'ami ? » dis-je avec un sourire sarcastique.
« Ouais tu peux ! »
Trop rapide. Ou bien c'est moi qui a pas prévue que sa s’envenimerait si rapidement. Va savoir. En attendant le premier coup était donné. Maintenant, la riposte. Je me remis du coup porté en plein visage et je décrochai un coup de poing dans le ventre du balourd qui se baissa de douleurs puis un magistral coup de genou dans la mâchoire. L’homme tomba assommé sur le sol. Gros silence. Tous les regards des ivrognes du coin étaient tournés vers moi. Quel popularité dites dont. Un petit groupe d'homme se dirigea agressivement vers moi. Sûrement des amis du gros.
« Messieurs. En piste.» dit-je sur un ton railleur.
Je pris une bouteille d'alcool posé sur une table voisine et en but une grande gorgée cul sec. Avant de m'avancer je posai la bourse volé sur le comptoir.
Une bagarre endiablé s'en suivie. Je mis rapidement à terre deux de mes adversaires. L'un prit un poteau de bois en pleine figure et j’avais brisé ma bouteille sur la tête du deuxième. Au bout de quelques secondes je fus en mauvaise posture. Un des bretteurs me saisit les bras par derrière pendant que les deux autres me martelaient de coup sur tout le corps. Ils s’arrêtèrent un instant pour reposer leurs poings. Au moment où ils allaient recommencer un coup de feu se fit entendre. Silence. Les regards se dirigèrent vers l'homme qui avait tiré. Un homme assez grand et musclé portant un long manteau brun et aux cheveux noirs. Son pistolet pointé vers mes agresseurs.
« Lâchez-le immédiatement » lâcha simplement l'homme.
Les hommes s'exécutèrent et je m’écroulai au sol. Il vint vers moi et me redressa. Ma vision trouble m’empêcha de voir précisément son visage.
« Aller lève-toi et suis moi. » m'ordonna mon sauveur.
Une fois à l’extérieur il pansa mes blessures et me tendit un bout de pain. Un acte de charité hein ? Ça sentait l'embrouille vicieuse à plein nez. Je dévorai le pain. Il attendait que j’eus finis sans rien dire. Le morceau terminé je relevais la tête pour voir son visage. Je fus transi par ce que je vis. L'homme me ressemblait en tout point. Il avait mes traits. Je constatais qu'il avait compris ce que j'en avais déduit.
«Mon … Mon frère …?» dit-je dans un souffle court.
«C'est après toi qu’ils en avaient n'est-ce pas ? » lui demandai-je avec un petit sourire
Il hocha la tête et des larmes vinrent sur nos visages heureux. Il se jeta sur moi et me prit dans ses bras … Comme un frère … Je fis de même. Nous restâmes dans cette position pendant de longues minutes. Les frères Farkas étaient enfin réunit après tant d'années.


Quelques semaines plus tard …
« Reaver ? Tu fais quoi ? Vient ! » me cria mon frère.
Je fixai l’océan que l’on apercevait depuis le haut de la petite montagne de glace. J’étais ailleurs.
« Hein ? Quoi ? Oui oui j’arrive Ryclys ! »
Il y a quelques jours Ryclys m’a parlé d’une épée perdue dans les glaciers au nord. On disait que cette épée était noire comme la nuit et qu’elle valait son pesant d’or. Il m’a dit qu’il fallait être deux pour atteindre l’épée caché dans le glacier. Je n’ai pas résisté à partir à l’aventure avec mon frère… Et je n’ai pas non plus résisté à la tentation de l’argent disons-le aussi. Le voyage jusqu’au glacier nous a pris trois jours au bas mot. Puis nous avons cherché dans les cavernes glacées pendant deux longues journées. Nous trouvâmes enfin l’épée. Elle était très classe planté dans le gros glaçon je dois l’avouer.
« Enfin ! J’en avais un peu marre des cavernes moi. » lança mon frère.
« Bon, on va la chercher ou on reste la a la regarder comme deux idiots ? » dis-je en allant vers le rocher glacé.
Au bout de quelque minute nous délogeâmes l’épée. Elle était plutôt légère et très aiguisée. Pendant un court instant j’ai songé à la garder pour moi tout seul. Je relevai la tête en direction de mon frère et lui tendit l’épée. Il eut un rictus sordide. Je n’y ai pas prêté attention plus que ça. Nous ressortîmes de la grotte en un jour et nous retournâmes à Sitornielle. Pendant le voyage du retour et pendant plusieurs jours durant Ryclys ne me parlait presque plus et s’énervai souvent contre moi. J’ignorais pourquoi il réagissait agressivement à ma présence.
Un soir je décidai d’aller lui demander ce qui n’allait pas. Je montai a bord de « l’Ombre » et je demandai au matelot qui se trouvait sur le pont d’aller me chercher le capitaine. Quelques instants plus tard deux marins remontèrent de la cale, ils étaient manifestement ivres.
« Hé cap ’tain ! » me lanca un des deux ivrogne.
Le second enchaina sans que je puisse réagir.
« Alors vous l’avez zigouillé le frangin ? Vous comptez le tuer comme vot’ paternel ? Ou vous avez une aut’ idée ? »
Je tressaillis. Etait-ce la vérité ? Mon frère voulait-il me tuer ? A-t-il tué notre père ? Mais non, notre père c’est suicidé. A ce moment précis Ryclys vint à ma rencontre le visage tapissé de haine.
« Que me veux-tu ? » dit-il froidement.
« Te parler. J’ai entendue dire que tu comptais m’assassiner. Et j’ai aussi entendue que tu avais tué père. Dit moi que ce sont des mensonges. » rétorquai-je
Il eut une hésitation et fit un geste de la main et renvoya les matelots pour nous laisser seuls. Il me fit signe de le suivre. Nous marchâmes sur le pont dans le silence. L’épée noire était accrochée dans son dos. Il se stoppa net, se retourna vers moi et me lança un coup de poing en pleine figure.
« A quoi tu t’attendais ?! Hein ?! Répond ! » me hurla-t-il en me relevant par le col de mon manteau.
Il me jeta sur le poteau du mât de toute sa force. J’étais assommé et déboussoler. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Que me reprochait-il ?
« Ne fais pas semblant tu sais de quoi je parle ! Tu as eu ce que je n’ai jamais eu ! Une famille ! Une vie paisible avec notre père ! Moi j’ai vécu toute ma vie avec des pirates à voir le sang couler et les femmes se faire violer ! J’ai souffert de ces choses-là aussi ! A tu idée de je que j’ai enduré ! » hurla-t-il a nouveaux.
Il était écarlate de haine. Je comprenais à présent.
« C’est toi qui a tué notre père n’est-ce pas ? Pourquoi Ryclys ? Pourquoi ? Pourquoi ne t’es-tu pas présenté à nous ? » demandai-je calmement malgré la colère qui montait en moi.
« Ha ! Tu me demande pourquoi ?! Nos parents m’ont abandonné en mer ! Mais ça tu dois déjà le savoir je suppose. On m’a rejeté et jeté dans les abimes de ce monde cruel. »
« Ils ont été forcés de t’abandonner ! Le seul à blâmer c’est le capitaine du navire sur lequel ils étaient ! » criai-je.
« Mensonges ! Tais-toi et meurt ! » dit-il en dégainant l’épée d’ébène.
Je sortie également la mienne prêt à me défendre. Je remarquais que la neige avait commencé à tomber. Nous nous bâtîmes avec la haine que nous ressentions l’un envers l’autre. Je le haïssais d’avoir tué mon père. Je le haïssais d’être aussi cruel. La colère guidait nos bras.
« On aurait pu vivre tous les trois ensembles Ryclys ! Mais au lieu de ça tu es aveuglé par ta haine et ta jalousie envers moi et nos parents ! Tu n’es qu’un idiot ! Je vengerais notre père ! Tu vas mourir ! Tu ne fais plus partie de la famille Farkas tu n’en es pas digne ! Tu fais honte à nos parents ! » hurlai-je pendant le combat.
« Tu parles de honte ! Il n’y a pas plus honteux que de laisser son fils pour mort en mer ! Je te tuerai Reaver ! Et je tuerai tout le monde sur cette terre ! Je hais ce monde je veux qu’il brûle pour ce qu’il m’a fait ! »
« Tu es fou ! Je t’en empêcherai ! Tu ne mérites pas de vivre ! »
Le combat repris de plus belle. Il me désarma et j’esquivais son épée de mon mieux. Une faille se présenta dans sa garde. Je lui dérobai l’épée noire et je lui tranchai la main. Il hurla de douleur. J’eus un moment d’hésitation et je lâchai l’épée. Il en profita pour la ramasser et de son bras valide, me l’enfonça dans le ventre. Je m’écroulai sur le sol. Allai-je mourir ici ? Tout devenait flou. J’entendis que mon frère hurlait à un matelot de le soigner et il me laissa gisant sur le pont à moitié mort, l’épée toujours fiché dans mon ventre. C’était la fin.
« Demain je te jetterai aux requins ! » me cria-t-il.
Je mourrais, je le serais aujourd‘hui si cet inconnu ne m’avait pas emporté, inconscient, sur son épaule.

Aujourd’hui je suis à bord du bateau de mon sauveur : le capitaine Arrenadd Hilern du « Silence ». L’équipage est devenu ma nouvelle famille. Même si le papa est cannibal … Je suis à la recherche de mon frère et quand je le retrouverai je vengerai mon père. Je le turai avec sa propre épée, la lame d"ébène.




Hrp

Code: Validé par arren Comment as-tu trouvé le forum? C’est Mel qui m’a initié ^^
As-tu des commentaires
Honnêtement je connaissais pas le forum RP et je trouve que sur Merak il y a une histoire que j’apprécie et les gens sont super sympa ^^




Dernière édition par Reaver Farkas le Ven 10 Aoû - 6:21, édité 12 fois
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Reaver Farkas

Reaver Farkas
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MessageSujet: Re: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyLun 30 Juil - 6:22

Buuuulllliéééé ! La suite est là ! Prochain épisode demain grand maximum ! Sa avance doucement mais surement !


Dernière édition par Reaver Farkas le Lun 6 Aoû - 10:29, édité 5 fois
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Arrenadd Hilern
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MessageSujet: Re: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyLun 30 Juil - 7:58

j'ai retiré le premier exemplaire Wink
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MessageSujet: Re: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyLun 30 Juil - 8:39

Merci Arren ^^
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Kalyäh Taliësin
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MessageSujet: Re: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyMar 31 Juil - 19:37

Bienvenue sur Les Lunes de Merak!

Je passe seulement pour te dire de nous prévenir lorsque c'est terminé! Bon courage pour la suite Smile
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MessageSujet: Re: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyMar 7 Aoû - 4:53

Bon bon bon ça avance doucement tout ça ! La suite et avant dernière partie d’ici demain soir les amis ! En entendant enjoy ! P.S : Si c'est trop long comme histoire dites le moi.
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MessageSujet: Re: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyVen 10 Aoû - 11:36

Ayé fini ! J'espère que y a pas trop de faute
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Kalyäh Taliësin
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MessageSujet: Re: Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée]   Reaver Farkas ( Terminé ! )[Validée] EmptyVen 10 Aoû - 15:56

Et je te valide enfin^^ félicitations! Et bon Rp Smile
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