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 Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans]

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Venn Trigorin
Souverain de Meniev
Venn Trigorin
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MessageSujet: Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans]   Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans] EmptySam 18 Aoû - 12:30


Petit récapitulatif des évènements :
-Mort de Diony le 12 juin de l'an 687
-Retour de Venn à Coji : 25 juin de l'an 687
-Retour de Venn à Coji, après voyage dans le nord : 13 juillet de l'an 687
-Coup d'état à Coji, accès au trône de Venn : le 18 août de l'an 687



Le voyage de retour depuis sa demeure champêtre s’était déroulé en toute sérénité. Venn était très satisfait de sa rencontre avec le général berillien, et les idées fourmillaient dans sa tête, à tel point qu’il en eût des migraines. Il n’appréciait que peu la branche de la famille Sabazios qui avait pris le pouvoir, et pourtant, il était obligé de reconnaitre que ces gens étaient les héritiers du trône du pays qu’il aimait tant. Car il avait songé longtemps, à quitter le royaume après la mort du roi. Partir, loin d’ici, le plus loin possible, en Arana peut être, ou n’importe ou ailleurs, vendre ses services de mercenaire. Mais à quoi bon, il n’était plus tout jeune, et il aimait trop son pays d’adoption pour l’abandonner. Non, il resterait, et se battrais jusqu’au bout au nom du pays de son cœur, dût-il servir sous les ordres d’un personnage qu’il n’appréciait aucunement. Il avait toujours ses hommes, malgré le fait qu’il a perdu énormément d’âmes valeureuses lors de la bataille de Caladon, tous lui étaient restés fidèles. Il avait derrière lui un millier d’hommes prêts à tout. Pourtant, un feu le rongeait de l’intérieur. Le feu de la vengeance. Le nord. La Lathorie, cette contrée qu’il n’avait jamais vraiment appréciée, même à l’époque où il était mercenaire. Il y faisait froid, et les gens, trop craintifs, étaient loin d’être accueillants. Et aujourd’hui, ils étaient complices de régicide. La cerise sur le gâteau. De retour au château, son humeur retomba à zéro. Il ne supportait pas le nouveau roi, son air si fier, sa prestance de pacotille. Venn n’avait guère qu’envie de vomir en la présence du personnage. Mais il fut surpris, agréablement surpris, de voir que le peuple n’appréciait pas non plus son nouveau roi.

Non content d’avoir une image plus que médiocre auprès de la population, le roi ne fit rien pour l’arranger. Il renvoya de sa cour nombre de ses conseillers les plus estimés du peuple, et s’entoura de personnages peu recommandables. D’étranges meurtres eurent lieu dans des familles nobles, et tous profitèrent à l’État qui s’empara des richesses des défunts, au dépit des familles, et au dépit de la loi stipulant que tous les biens monétaires des défunts devaient être reversés au pauvre en finançant la soupe. Le roi fit également doubler la garde de la ville, rendant la présence de l’autorité étouffante, et créant une ambiance lourde et tendue dans les rues de la capitale. La crème de la crème fut l’annonce d’une levée d’impôt exceptionnelle visant à financer la fête du couronnement du roi.

Le mécontentement du peuple ne se faisait que peu ressentir dans le palais royal, et durant quelques semaines, il n’y parut rien. Pourtant, le peuple grondait. La vengeance aveugle animée également ses gens, qui ne savaient même pas qui était leurs vrais agresseurs, persuadés d’avoir à faire à une autorité supérieure pirate. Ils ne pouvaient pas savoir que l’ennemi était tout autre. Venn se garda bien de dévoiler ses informations, et continua d’obéir nonchalamment aux ordres royaux. Petit à petit, la flamme de la rébellion grandit en lui. Pourtant, il se garda bien de l’attiser. Mais un jour, exactement quatre semaines après son retour, une rébellion éclata dans le sud du pays, un village s’insurgea, une bourgade proche de Caladon. Le roi, fou de rage que son peuple se rebelle contre lui, prit la décision d’envoyer une expédition punitive sur la ville. Un contingent de sa garde personnelle fut dépêché sur place, et une centaine de personnes furent massacrées. L’effet fut immédiat. Certes le peuple calma ses ardeurs pour un temps, mais ce n’était que partit remise. D’autres cas de rébellion apparurent durant les deux semaines à suivre, notamment le soulèvement de la ville de Falkirk dirigée par la sœur d’un des anciens conseillers Royaux , mais le paroxysme de cette crise fut sans aucun doute la révolte du quartier bourge de Coji. Des nobles par centaines descendu dans la rue, beuglés contre l’autorité locale. La garde de la ville, rapidement débordée, fut épaulée par les Larmes de Venn, que le roi avait dépêché sur place pour calmer le jeu.

Alors qu’il formait un bouclier humain avec ses hommes, empêchant tout passage au travers d’une rue, un homme se planta devant lui, et leva une main. La cohue stoppa net, et tous écoutèrent l’homme. Il était grand et très large d’épaules. Son visage était carré, et clairement moche. Pourtant son accoutrement était celui d’un noble, la bourse et la dague qu’il portait à la ceinture en témoignaient. L’homme fit un discours, s’adressant au peuple, mais ne lâchant pas le regard de Venn un instant. Il parla de l’usage de la violence, de qui agirait, si personne ne fait rien, personne n’aura rien. Puis, à voix basse, il demanda à Venn de l’aider, de réfléchir à ce qu’allait devenir Meniev avec un tel roi. Venn le repoussa, sans conviction, et se retira, laissant la place à un autre soldat. L’homme avait raison. Il ne pouvait se permettre de rester là les bras croisés. Mais l’homme se jeta sur lui, et s’agrippa à sa veste. Un geste bien vain, puisque les soldats eurent vite fait de le rejeter dans la foule. Pourtant il avait réussi à glisser sous la veste de Venn un bout de parchemin froissé. Ce dernier, s’en étant aperçu, fit comme si de rien n’était, et se dirigea vers le palais. Profitant d’une ruelle déserte, il déplia le papier et s’enquit du message. On lui donnait rendez-vous dans le manoir d’un quartier très huppé de Coji, à la tombée de la nuit. Le soir venu, Venn, prétextant se rendre dans un bordel se détendre, et ajouta qu’il n’avait nul besoin d’escorte pour sortir en ville, lui, et insistant sur ce point il fit rougir de honte le roi. Flânant dans les rues de la capitale, il s’assura de ne pas être suivi en tournant en rond autour d’un pâté de maisons. Une fois rassuré, il prit la direction du manoir du rendez-vous, et s’y rendit en abusant de chemin dérobé et de ruelle sombre.

Ce fut l’homme qui s’était jeté sur lui qui lui ouvrit la porte lorsqu’il frappa. Il s’effaça de l’entrebâillement de la porte, pour laisser Venn entrer. S’excusant platement pour ce qu’il avait dû faire plus tôt, il lui indiqua un salon de taille modeste, dont les murs étaient murés de bibliothèques. Au centre de la pièce, trois autres personnes l’attendaient. Il reconnut Xenarph, le président de l’association de marchand de Coji, l’homme qui était le cœur du commerce meniévois, et Peliphos, un ancien général, qui avait préféré se retirer de la politique, mais qui dans le temps était un général estimé. L’autre homme et [leur hôte n’était que de simple bourgeois indigné] la troisième personne en revanche étaient d’importance puisqu’il s’agissait de De Falkirk, ancien conseiller royal dont la sœur avait fait sécession avec son peuple et la garde de la ville. Ils passèrent la nuit à parler des événements, et à fomenter maints complots contre le roi. Le lendemain matin, Venn se rendit au terrain d’entrainement pour rejoindre sa troupe en cours de reformation. Son épaule commençait à être moins douloureuse, aussi prit-il l’initiative de tirer quelques flèches pour se rassurer psychologiquement.

À plusieurs reprises, Venn aperçu un homme, à la lisière du champ de tir l’observer fixement. Et à chaque fois qu’il se tournait vers ce dernier, il faisait mine de regarder ailleurs. Les craintes de Venn se matérialisèrent lorsque, tard après le coucher des soleils, Venn se dirigeait vers le palais : là, au bout d’une ruelle, il aperçut trois hommes en armes. Se plaquant prestement contre un mur, il tenta d’écouter la conversation des hommes. C’était peine perdue, il était trop loin. Dégainant sa lame, il ressortit dans la rue, et avança vers les hommes. Ces derniers le reconnurent, et le plus proche se jeta sur lui en beuglant. Venn para le coup d’un pas latéral sur la gauche, mais la lame de son adversaire vint percuter la sienne, secouant son bras endolori. Se jetant dans le dos de son adversaire, Venn lui planta son épée entre les deux omoplates d’un coup haut. Se retournant prestement, il vit juste à temps une lame s’approcher de lui, et eu le temps de se baisser pour entendre la lame siffler au-dessus de lui. Chargeant en avant, il renversa son vis-à-vis d’un coup d’épaule. Le dernier assassin recula d’un pas, et se mit en garde. Venn lui lança une attaque de taille sur la gauche, qu’il ne para pas asséna rapidement. Mortellement touché au poumon, il tomba à genoux, et Venn lui assena le coup de grâce. Se retournant vers le second, assommé au sol, qu’il assit contre un mur, il entreprit de le réveiller. Sans succès, ce dernier était tombé sur la tête et devait souffrir d’une belle commotion. Nettoyant sa lame sur la peau de mouton que portait l’un des hommes, il se remit en marche, épuisée et tout engourdie vers le palais. Il signala aux gardes de faction l’incident et fila dans ses quartiers.

Le matin, un serviteur lui apporta le déjeuner dans sa chambre : trop fatigué, il ne pouvait sortir de son lit sans souffrir le martyr. Engloutissant son repas, il congédia rapidement le serviteur, et se rendormit. Il fut réveillé quelques heures plus tard, prit de vomissement atroce. Le médecin de la cour lui diagnostiqua un choc nerveux dû aux événements récemment subi par le capitaine, et l’enjoignit de garder le lit. Ce qu’il fit pendant quatre longues journées et nuits où il ne cessait de vomir de la bile. Nourri dans sa chambre, il ne voyait jamais l’extérieur, et quelques réunions de rebelle se tinrent sans lui. Un matin, lorsque le serviteur lui apporta, comme à l’accoutumée, sa viande séchée et ses fruits secs, il congédia ce dernier. Songeur, il s’assit près de sa fenêtre. Cela faisait deux nuits qu’en plus des vomissements, il y avait ces maudits chiens. Une portée de chiots dans le chenil des chiens de chasse du roi, juste en face de la chambre de Venn. Décidant que c’était un bon prétexte pour sortir, il enfila une tunique, et prit la viande séchée avec lui. Gagnant le chenil, il joua un moment avec les chiots, et leur donna ses bouts de viandes séchés, grignotant ses fruits secs. Une subite envie de vomir mit fin à sa sortie du jour.

La nuit suivante, un hurlement à la mort le réveilla. Pas un hurlement humain, le cri d’un chien, longue plainte désespérée et désespérante à vous fendre le cœur. Venn avait le teint cireux, et ses joues se creusaient sous sa barbe, ses yeux rouges et pochés faisaient peur. Il s’empressa de descendre au chenil, vomissant au passage dans la salle du trône, ne pouvant se retenir davantage. Arrivé au chenil, il vit la chienne, hurlant à la mort, ses 4 chiots morts entre ses pattes. Le sol était empli de vomissures. Venn, blême remonta dans sa chambre. Il n’y croyait pas. Pourtant, tout devint clair dans sa tête. Les trois hommes n’étaient pas des brigands comme il l’avait cru, mais des assassins, et il ne souffrait pas de commotion et de problèmes nerveux, mais d’empoisonnement ! Hors de lui, il se rendit directement dans les cuisines du palais ou il piqua un pichet d’eau et une miche de pain toute chaude. Il s’empressa des les engloutir, et remonta dans sa chambre se coucher. Au matin, il enfila une tunique, renvoya le serviteur après avoir prit le plateau de nourriture, et sortit de sa chambre sans toucher la nourriture. Il fila chez son camarade Peliphos, et tambourina sur la porte jusqu’à ce qu’on lui ouvre. Une belle jeune fille en robe de lin blanc lui ouvrit avec un grand sourire. La petite fille de Peliphos. Une créature de rêve, et son sourire en disaient long, pourtant, Venn l’écarta d’un revers de main et se précipita dans la chambre de Peliphos, qu’il tira du lit.

Il lui expliqua que leur rébellion était découverte, et que le roi avait tenté de le faire éliminer. Ils se devaient d’agir rapidement. Peliphos grogna en sortant de son lit. En effet, il jugea aussi la situation adéquate pour passer à l’action, et fit querir quelques amis à lui. Pendant qu’il prenait son déjeuner en compagnie de Venn, qui était trop préoccupé et encore gravement barbouillé pour manger, trois hommes portant l’uniforme des gardes royaux pénétrèrent dans la court. Venn sentit un vent de panique souffler en lui. Il dégaina son épée, mais Peliphos lui mit la main sur le bras, lui indiquant qu’ils étaient de ses amis. Un des hommes n’était autre que le capitaine Kryll, capitaine en chef de la garde royale. Ils discutèrent longtemps sur le plan d’action à suivre, et sur les enjeux de ce qui allait se produire dans les heures à venir. Car si détrôner un roi semblait une chose ardue, ce n’était rien en comparaison avec le fait de devoir le remplacer. Alors qu’ils abordaient ce sujet, tous se tournèrent vers Venn. Protester et tergiverser n’aurait était d’aucune utilité, aussi ce dernier ne pipa pas mot et se contenta de hocher lentement la tête.

Il ‘n’avait pas, jusqu’ici envisager devenir roi lui-même, et cette perspective le fit replonger dans ses pensées. Pouvait-il espérer être un bon roi ? Pourquoi pas, il avait à cœur les intérêts du royaume et du peuple. Mais ce peuple, voudrait-il de lui ? Il espérait. Il était de toute façon très apprécies du peuple, mais de tout le peuple ? il n’en était pas sur. Les nobles ne verraient surement pas d’un bon œil que la dynastie des Sabazios soit balayée d’un revers de main de la sorte par un simple soldat, capitaine de section, ancien mercenaire, fils de marin et de putain. Car ce genre de chose serait bientôt de notoriété publique s’il montait sur le trône. Mais serait-il bien accueilli par les autres dirigeants des royaumes humains ? Ces derniers n’allaient-ils pas trop craindre pour leur tête en voyant le pouvoir royal renversé à Meniev et décidé de rétablir l’ordre en envoyant leurs armées ? Il comptait sur Berill, mais ne pouvait se prononcer pour les autres royaumes, même s’il espérait que tout se passerait bien. Il n’y avait pas de raison … Pourtant il doutait de plus en plus du bien-fondé des actes qu’il allait commettre. Même avec le soutien des anciens conseillers… Comment cet acte allait-il être perçu ?

Alors qu’il sortait en compagnie des trois gardes de la maison de Peliphos, Kryll lui fit faire un détour par la place du marché du nord, la plus grande esplanade marchande de Coji. Là un orateur, qu’il reconnut comme étant Xenarph, le marchand, parlait d’un ton dur et violent, apostrophant avec virulence les centaines de personnes réunies autour de lui. Lorsqu’il scanda un mort au roi, des milliers d’âmes reprirent en cœur le cri régicide, s’époumonant sans relâche. Venn, revigorer par cette vue se laissa guider jusqu’au palais. Là, le capitaine Kryll et lui se dirigèrent vers les appartements royaux. Deux gardes en faction les stoppèrent. Ils n’étaient pas de la garde royale, mais d’une bande de mercenaires à la solde du tyran. Kryll les prit à part, leur demandant s’ils n’avaient rien vu de particulier, et s’ils étaient sûrs que personne n’était rentré dans les appartements royaux. Quant les gardes demandèrent pourquoi, après avoir répondu par la négatif, puis par la positive, Kryll répondit nonchalamment que l’on n’était jamais assez prudent. Au même instant, il enfonça sa lame dans le cœur d’un des gardes puis bondit sur le second, lui tranchant la gorge avant qu’il n’ait même pu dégainer son épée. Alors qu’il rentrait dans les appartements du roi, il vit Venn, à quatre pattes sur le roi, un oreiller dans les mains, l’étouffant. Ce dernier ne se débattait plus guère, et dans un ultime spasme, il rendit l’âme, alors que sa vessie et ses intestins se relâchèrent. Venn se leva, et observa la chambre

Il avait peur de souvenirs de cette pièce. Il se rappela successivement du père de Diony, qu’il avait vu pour la dernière fois en vie ici, sur son lit de mort, suppliant Venn de prendre soin de son fils. Puis il voyait ce dernier dans cette même pièce, avec un couturier, tentant de chercher une tenue correcte pour la chasse. Ces gens avaient écrit l’histoire avant lui, maintenant c’était son tour. Relevant les yeux, il vit Kryll s’agenouiller devant lui.

« Tu n’as pas besoin de t’agenouiller devant moi mon ami, part plutôt chercher tes hommes, et mettait en état d’arrestation toutes les personnes qui étaient proches du tyran, et faites les traduire en justice. Faites revenir immédiatement toutes nos troupes parties en expéditions punitives sur mes terres, et envoyé des émissaires à travers tout le royaume portant la nouvelle de la fin de l’ère du tyran, et du début de l’ère du peuple ! »

Ses ordres donnés, il se rendit dans le hall du palais, d’où il pouvait entendre la clameur du peuple devant le palais. Grimpant à l’étage, il rejoignit un garde royal, qui le salua, et lui ouvrit une des portes donnant sur un petit balcon où se trouvait déjà Xenarph. La foule en liesse hurla de plus belle. Xenarph l’annonça, proclamant la fin d’un règne court, mais vil d’un homme du mal, et promettant l’arrivé d’une nouvelle ère sous le règne de Venn 1er. Ce dernier, peu assuré par ce nouveau titre, prit la parole en ces termes :

« Peuple de Coji , peuple des terres de Meniev. Je vous ai entendu. Aujourd’hui, marque la fin d’une dynastie des plus glorieuses de Meniev. Les Sabazios étaient une noble famille, la seule apte à gouverner ce royaume. Mais c’était avant. Avant que Son Altesse Herold le Brave ne meure, léguant son trône à son fils Diony, et que ce dernier soit lâchement assassiné par nos ennemis. »

Quelqu’un dans la foule hurla un cri à la mort des pirates.

« Mes amis, mon peuple, il marqua une pause théâtrale, ne vous méprenez pas. Les pirates ne sont pas réellement l’ennemi. Non les pirates ces viles créatures sans âmes, ni foi ni loi ne sont que des mercenaires, à la solde des Clans Du Nord ! Oui mes amis, voilà ou est l’ennemi ! Nous vivons des temps troubles, et le monde n’est plus aussi stable qu’il a pût l’être. Notre bien-aimé Diony ne sera pas laissé dans l’attente d’une vengeance, et bientôt mes frères, nous punirons les barbares du nord pour leurs erreurs. Je vous le promets. Meniev deviendra ce qu’elle doit être, quoi qu’il arrive ! »


Il se retira, son discours avait était maladroit, et il avait laissé son envie de vengeance s’exprimer. Mais, au vu des cris de la foule, ce n’était pas une mauvaise chose. Il sortit du balcon, et aperçu en face de lui Hans, son nouveau conseiller.


Dernière édition par Venn Trigorin le Mer 22 Aoû - 20:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans]   Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans] EmptySam 18 Aoû - 12:53

En ce moment les jours étaient bien sombres, avec l’arrivée du nouveau Roi et de sa clique beaucoup de chose avait changé. J’ai vu nombre de gens que je trouvais compétent se faire remplacer par des gens dénué de tout sens commun et d’amour pour leur peuple… Nous autres conseillers avons jusque-là été épargnés… Mais combien de temps cela allait durer ? Voilà à quoi je pensais que je vis entrer en trombe dans mon bureau Anita et Yohan. Ce dernier avait son arme prête à être utilisée tandis qu’Anita transportait des parchemins. Je me levais devant cela demandant des explications rapide et concise sur la situation, et quel ne fut pas ma surprise quand la jeune femme m’expliqua que les hommes du Roi allaient arriver pour me mettre aux arrêts. Sans attendre je pris tous mes dossiers importants et suivit mes deux compères jusqu’à l’extérieur du palais, je n’avais pas de temps à perdre et devrais me rendre sans plus attendre chez ma sœur où se trouvait déjà mes enfants et ma femme. Toutes deux étaient à l’abri, protégées par les gardes de mon frère encore loyale à notre cause et tout aussi révolté par la situation actuelle causé par le nouveau Roi.

Nous mirent plus d’une semaine à arriver jusqu’à la ville qui m’avait vu naître, et là tous les miens m’attendaient mais je ne devais pas attendre plus longtemps. Je ne pouvais plus servir un Homme qui avait voulu me tuer ou je ne sais quoi. J’avais toujours mon réseau, réseau que je n’avais jamais révélé au nouveau Roi tant je n’avais pas une grande confiance en lui… Et aujourd’hui ce réseau me servirait à mettre en place une révolte parfaitement orchestré pour renverser le Roi et trouver quelqu’un d’autre… Car je ne prendrais jamais la place du Roi.

Je profitais des quelques semaines suivantes pour nouer des contacts avec les villes et villages alentours et malheureusement pour moi je n’eus pas le temps de stopper la folie d’un noble qui se rebella ouvertement, entrainant sa ville dans une épuration réaliser par la garde Royale… L’un de mes hommes étant sur place, il put m’en faire une description très précise, des centaines de meurtre, des pillages et tous autres forfaits ayant un lien avec une insurrection régionale. Un jour ce fou qui se prenait pour un Roi répondra de ses crimes et payera le prix adéquat à son crime. Mais je ne devais pas pour autant tout abandonner, avec l’aide de certain de mes contacts ainsi qu’avec les tractations de ma sœur et la puissance militaire régionale de la garde de mon frère nous purent mettre en place un réseau efficace pour contrer la menace du Roi… Du moins dans notre région éloignée.

Ses envoyés et autres collecteurs d’impôts étaient enlevés sur les routes et interrogés, nous mettions en place des patrouilles avec les villages et petites villes voisines pour maintenir un cordon de sécurité autour de notre ville. Cela dura un petit moment, et un jour, alors que l’on sentait que le vent tournait et que la population nous suivait dans notre combat contre le Roi, ma sœur fit sécession et se déclara indépendante en prenant sous sa protection l’ensemble des personnes le souhaitant et tenant la dragée haute aux diverses troupes envoyées par le Roi pour la mettre au pas. Nous nous battions pour notre survie et celle de notre Royaume, nous ne pouvions pas nous permettre de perdre.

Alors que ma comtesse de sœur tenait en main les rênes de sa région je pu, avec quelques collaborateurs, prendre la route de la capitale et pénétrer en son sein par quelques passages moins surveiller mais aussi et surtout grâce à la complicité de personne à l’intérieur de la ville. Je pris mes quartier dans la maison d’un de mes contacts qui, n’étant pas connu par les services du Roi, n’avait eu aucun problème. Ma mission maintenant que j’étais dans la capitale était de prendre contact avec le capitaine Venn Trigorin et ses confrères pour tenter de renverser le Roi, ou tout autres personnes capable de m’aider dans cette tache presque impossible. Et pourtant nous devions le faire, pour notre peuple mais aussi pour nous même. Nous étions devenu des hors la loi et en tant que tel nous devions tout faire pour éviter les ennuis avec la justice et tout ce qui touchait aux affaires du Roi, mais cela ne nous empêchait pas de faire ce que nous avions à faire.

La révolte grondait dans la capitale, et déjà on pouvait voir des mouvements de nobles, de paysan ou de citoyen. Ceux-ci voulaient contester le régime et nous allions pouvoir leur donner les armes nécessaires pour faire ce qui était juste. Car une réunion au sommet allait bientôt avoir lieu dans la maison où nous nous étions réfugier mon équipe et moi-même. Quelques personnes d’importance allaient devoir se joindre à nous pour discuter de la suite des évènements. Et cette réunion, qui vit l’arrivé du capitaine Ven permit de mettre au point une stratégie adéquat pour reprendre le contrôle du trône. De toute façon nous n’avions pas tellement le choix.

Alors la journée qui suivit je fis partir un messager vers ma ville natale pour informer ma chère sœur de l’avancé et de la tournure que prenait les évènements en ville. J’espérais qu’elle tiendrait bon dans la défense du territoire, comme cela elle occuperait une partie de l’armée fidèle au Roi… Profitant de ce départ nous pourrions opérer avec beaucoup plus de liberté dans la ville. Enfin cela il fallait encore le prouver.

Mais les temps qui suivirent prouvèrent que notre petit projet avait été découvert par le Roi puisqu’on tenta d’assassiner certains membres de la conspiration. Je tachais de prendre connaissance de l’identité du traitre, s’il y en avait un, quand j’appris que le coup d’état venait de débuter et que le Capitaine Venn venait déjà de prendre ‘d’assaut’ le palais Royal. Sans attendre je pris ma monture et ma petite troupe se dépêcha de prendre possession près du palais, mais plus nous nous rapprochions, plus il y avait de problème. Au bout d’un moment nous finîmes quand même par arriver par entrer à l’aide d’un garde qui était de connivence avec nous. Et quand j’entendis au loin le discours du capitaine je compris qu’il l’avait fait. Le Roi était mort et Venn venait de monter sur le trône…

J’arrivais à la fin de son discours et fit mon nouveau Roi sortir du balcon, j’étais maintenant son nouveau conseiller, du moins je le pensais.


« Et bien ancien Capitaine Trigorin, j’imagine que vous ne vous attendiez pas à cela n’est-ce pas ? C’était un discours plutôt pas mal, mais la prochaine fois demandez mon avis pour ce genre de chose j’ai déjà repéré deux trois choses que l’on pourrait changer… A commencer par votre tenue, mais passons. »

Je fis signe au niveau Roi de me rejoindre, nous avions beaucoup de chose à mettre au point mais déjà il fallait prévenir le Royaume du changement de monarque.

« Bon, il faut maintenant commencer les choses sérieuses, si nous voulons être crédible auprès des autres Royaumes et de nos Alliés nous devront sécuriser le pays, rétablir la pays, surveiller nos frontières et bien sûr nous attaquer à cette rumeur qui nous vient du Sud.

Bien entendu il est hors de question d’attaquer les tribus du Nord, notamment car la situation n’est pas encore stabilisé chez nous mais aussi parce que nos voisins n’aimeraient certainement pas et nous ne pouvons pas nous les mettre à dos maintenant.

En accordant grâce à l’ancienne famille vous montrerez qu’il y a une certaine continuité avec la politique précédente, en restituant les richesses volées vous prouverez au peuple que l’on peut vous faire confiance.

J’ai beaucoup d’idée qui me viennent en tête, notamment votre couronnement, qui devra être prompt…. Par quoi voulez-vous commencer sire ? »


Un nouvel ordre était en marche…
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Venn Trigorin
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MessageSujet: Re: Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans]   Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans] EmptyJeu 6 Sep - 12:58

Quel curieux personnage, ce Hans. Venn ne le connaissait que peu, mais depuis assez longtemps pour savoir qu’il était l’homme dont il avait besoin. Même s’il se méfiait du personnage, il devait lui faire confiance, il n’avait pas d’autre moyen. Cet homme connaissait les procédures, et tout le bazar qui va avec, et il Venn avait beaucoup à apprendre en la matière. Même s’il était conscient que le rôle de roi n’était guère plus que celui d’autorité suprême, et que bien des taches pouvaient et allaient être délégués, Venn devrait être vigilant à tout, lire moult rapports de ses estimés conseillers, qui eux-mêmes lui transmettront des rapports de rapports… Alors que De Falkirk lui désigné sa tenue, la critiquant à mot caché, Venn lui lança un regard noir, mais ne fit aucune remarque, songeant qu’en effet, il devrait apporter un soin tout autre à sa tenue à l’avenir. Le privilège de grade, à ce qu’il parait …

Alors qu’ils marchaient tout deux le long d’une grande aile du palais, Venn observait pensivement la ville à travers les grandes fenêtres sur sa droite, tout en écoutant avec grande attention les propos de son nouveau conseiller, qui semblait jusque ici de bon conseil. Pourtant, plusieurs objections vinrent rapidement à l’esprit de Venn, mais il préféra ne pas couper Hans, et attendit patiemment que ce dernier finisse son petit rapport concret et complet de la situation. Il réfléchit aux premiers points que le conseiller avait évoqués, concernant l’image que Meniev devait donner. En effet, il devait rapidement rétablir l’ordre à l’intérieur de ses frontières.

« Il faut en priorité faire savoir à l’intégralité du royaume qu’ils viennent de changer de roi. Je ne tiens pas à ce que les populations rurales continuent à se révolter et à saboter ainsi notre économie. De plus, je crois savoir que le domaine des De Falkirk n’est plus sous la régence de Coji ? J’ai aussi ouïe dire que ce n’était pas la seule région du royaume ayant fait sécession. L’intégrité du royaume doit être réassurée au plus vite, je pense que vous pouvez vous charger de ça ? »

Soudain la perspective d’une foule sans fin d’ambassadeurs et autres envoyés diplomatique saisit Venn. Les autres privilèges du grade commençaient à apparaitre doucement, mais de façon fort fourbes, devant ses yeux. Laissant de côté ses pensées, Venn se reconcentra sur un sujet plus important que venait d’évoquer Hans, la menace du Sud, et la provocation du Nord. Il devait être prudent sur ce terrain. Il se remémora les quelques rapports qu’il avait eus sur cette histoire au sud, et sur le sommet qui avait eu lieu en Archenior à ce propos. Malrys avait alors représenté Meniev, et Venn ne savait pas plus de choses que ça, mais surement que son conseiller avait quelques informations supplémentaires.

« Pour ce qui est de la question de la politique extérieure de Meniev, et pour parler du Sud, je ne sais réellement de quoi il retourne, même si j’ai en effet entendu parler de rumeurs, je ne sais ce qu’il en est réellement, mais j’ai eu quelques rapports sur un sommet en Archenior, des rapports d’ordre militaire, rien de politique, j’aimerais que vous m’éditiez un rapport complet sur les positions de chaque royaume vis-à-vis de cette prétendue menace, avant que je ne prenne quelques mesures que ce soit. Pour la question du Nord, mon esprit d’homme me dit que le sang appelle le sang, et que l’on ne peut laisser le meurtre de feu Son Altesse Diony impuni, sans risquer de passer pour des couards et des faibles. Cependant, je suis conscient que la levée d’une armée pour quelques raids punitifs ne serait pas … très appropriée au vu des circonstances, cependant, notre trésorerie nous permettra surement d’utiliser les armes de ses pleutres contre eux, et d’employer quelques mercenaires pour la saison ? »

Il réfléchit une seconde aux relations des autres royaumes vis-à-vis du nord. A sa connaissance, seul l’Ekalesias jouissait d’une pseudo entende d’ordre commercial avec une quelconque tribu de sauvage du nord. Diantre, que la politique était un jeu compliqué et épineux sur les bords !

« Hans, il me faut également un rapport détaillé des relations interroyaumes, et plus particulièrement d’une description précise des liens qu’entretiennent les autres principautés avec les peuples hors du Kandor. Il faut également prévenir ces gens du changement de propriétaire des lieux, et au plus vite. J’ai cru également comprendre qu’Ekalesias entretenait certains rapports avec une tribu dont je n’ai pas retenu le nom, dans le Nord. Commercer avec des ennemis de ses alliers, n’est-ce pas là une chose fort mal avisée ? »

Ils pénétrèrent dans la salle du trône, et Venn se dirigea vers ledit trône. Alors qu’ils marchaient, Venn vit pénétrer dans la salle, sous bonne escorte, les proches du despote. Il n’avait pourtant pas donné d’ordres à leur sujet, voilà qui était fort bien ! Les gardes menèrent leurs captifs jusqu’à devant le trône, ou Venn hissa son séant. S’appuyant sur l’accoudoir, il examina les proches de la famille Sabazios, la peur se lisait sur presque tous les visages. Se retournant vers De Falkirk, à qu’il adressa un petit hochement de tête entendu, il déclara d’une voix forte :

« J’aimerais éviter de verser une goute de sang de Sabazios de plus pour les quelques années à venir, aussi, je vous laisse la vie sauve, et vous assigne à résidence surveiller pour votre sécurité, vous n’êtes pas tous des objets de ferveurs pour le peuple dirons nous. Capitaine, faites donc emmener ces gens dans un endroit gardé, et qu’aucun mal ne leur soit fait. Conseiller Hans, approchez. »

Alors que le conseiller grimpait les quelques marches menant au trône, permettant à Venn de baisser le ton, ce dernier se leva, et fit dos aux prisonniers sortant de la salle :

« Si certains de ces gens étaient de proche partisans du despote, d’autres n’ont rien fait de mal, si ce n’est qu’ils portent un nom peu glorieux. Faites en sorte qu’un tri de ces gens soit effectué sous les plus brefs délais, que l’on exile les plus proches de l’ancien régime, et que l’on libère les autres. Je veux être prévenu de toute décision à ce sujet, est-ce clair ? »

Il songea alors à ses anciens collègues de l’état major, et surtout à sa supérieure, la Générale de Meniev. Elle avait était très proche du pouvoir, s’était copieusement enrichie en peu de temps, et avait à plusieurs reprises menées des raids répressifs sanglant dans le royaume. Il descendit rapidement les marches du trône, et se retourna pour dire à Hans, toujours en haut :

« Bien, de plus, faites-moi arrêter tout de suite la Générale de Meniev, elle est coupable d’un léger excès de zèle dans l’application de ses fonctions. Je sais déjà qui mettre à sa place. D’ailleurs, envoyez un de vos … espions, détectives, enfin, appelez ça comme vous le souhaitez, chercher un dénommé Svendar de Storborg, dites-lui de chercher du côté du nord, ça grouille de gens de sa famille là haut, et faites-lui dire que sa présence est requise dans les plus brefs délais par un vieil ami à la capitale ».

Il toisa le conseiller, et réfléchit à ce qui lui restait à faire. Trop de chose. Il sourit alors au conseiller et dit :

« Peut-être devriez-vous m’accompagner encore un moment, histoire de faire le tour des choses qu’il me reste à faire pour aujourd’hui ? Ou peut être préféré vous vous occupez immédiatement de tout ça ? En tout cas, j’ai faim, la royauté, sa creuse, vous savez ou me trouver ! »

Il prit la direction de la salle à manger, sans savoir si De Falkirk allait le suivre ou non.



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MessageSujet: Re: Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans]   Le roi est mort, vive le roi ! [PV Hans] EmptyVen 7 Sep - 9:21

Décidément ce nouveau roi allait peut être changé la donne, et tandis que je travaillais à voir comment changer sa tenue, je réfléchissais posément à la façon d’aborder plusieurs sujets sensibles. Mais finalement je choisis de parler sans contrainte, ce n’était pas un sang bleu, aussi comprendrait il surement qu’il était temps d’être honnête et de ne pas cacher les réalités ou les faits à son nouveau roi. Finalement nous nous mirent à traverser les grandes allées du château quand le Roi m’expliqua qu’il souhaitait voir la puissance du pays rétablie dans les frontières intérieures… Me demandant par la même si je pouvais m’en occuper. J’hochais la tête en faisant signe à Yohan qui se tenait non loin de s’approcher de moi.

Envois un messager à Falkirk avec l’ensemble des nouvelles du jour, par la même occasion essaye d’apprendre quels sont les régions ayant fait sécession et envois y un groupe de messager avec armure rutilante et tout le tintouin.

L’homme acquiesça et partit vers sa nouvelle mission, Anita et les autres me regardèrent mais je n’avais pas de mission pour eux. Néanmoins je renvoyais une bonne partie d’entre eux ne gardant qu’Anita et deux autres de mes hommes. Le château n’était peut-être pas encore sur à cent pour cent.

Pour en revenir à vos dires sur la région de Falkirk, ma famille se fera une joie de vous reconnaitre comme nouveau roi, aussi soyez rassuré, notre partie de la frontière sud sera de nouveau sure pour nos hommes et vous-même sire. Mais si nous voulons véritablement établir votre puissance au sein du Royaume nous devrions penser à aller dans les grandes villes pour vous présenter. Le peuple doit mettre un visage sur votre nom, voir à quel point vous incarnez le changement et tout ce qui va avec.

Peut être parlais-je avec trop d’assurance..

Si ma locution vous dérange sire il faudra me le dire, car, comme je le faisais avec vos prédécesseurs, j’ai tendances à dire tout ce que je pense de la manière dont je le pense.. Du moins avec les gens de notre royaume. Vous comprendrez que je suis beaucoup plus diplomate avec les autres Royaumes.

Nous entrions maintenant dans le vif du sujet avec la politique extérieure et en effet il y avait beaucoup à faire. Le roi voulait un raid punitif, et je pense que je pouvais faire quelque chose pour lui. Nul besoin de mobiliser des divisions et des divisions de l’armée, de petits groupes formés pour des opérations bien précises pouvaient beaucoup plus de mal qu’un groupe de mercenaire loyal uniquement envers l’argent. Mais en plus de cela il voulait un rapport complet sur les connaissances et les actes des Royaumes voisins quant à la menace du Sud…. Cela était très préoccupant…

Je vais m’occuper personnellement des autres royaumes, j’y enverrais des membres de mon conseil voire m’y déplacerais je même si cela ne vous dérange pas. Il est temps pour nos Royaumes de comprendre ce qu’il se passe dans le Sud, nous même somme très mal placé…

Pour nos ‘amis’ du nord, je ne pense pas que nous devrions faire appel à des mercenaires… Ces gens sont beaucoup trop proche de l’argent et pour un rien ils pourraient nous dénoncer… D’autant que je peux douter de l’efficacité de certain de ces groupes. Alors j’aurais plutôt pensé à un autre type d’opération, beaucoup dévastatrice si vous souhaitez mon avis. Des mercenaires se faisant passer pour des bandits n’ont aucun impact sur le moral des gens. Je propose plutôt de former de petits groupes avec des membres choisis de notre armée pour des opérations ciblés en des endroits bien ciblés. Tout d’abord s’attaquer à des villages isolés, traquer les gens dans les campagnes et instaurer un véritable climat de terreur. Certain penseront que cela vient de nous, mais en gérant bien ces petits groupes, il n’y aura aucune preuve de notre culpabilité.

Après je ne suis pas soldat, mais je connais des gens ayant la rage et la haine envers ce peuple pour réaliser ces opérations.


Je laissais ma phrase en suspend pour lui laisser le temps de comprendre ce que cela allait entrainer pour notre Royaume et les autres. Et c’est là qu’on s’attaqua à la partie relation entre les divers Royaumes.

Je sais que les divers Royaumes entretienne des relations publiques mais aussi des relations beaucoup plus caché et moins avouable au petit peuple. C’est là ou certain souverain joue sur les peurs et les haines des peuples, beaucoup de choses sont compliqué à obtenir, notamment quand il s’agit d’information étatique. Je ne vous promets rien, mais je vais voir ce que je peux obtenir pour vous. Mais en effet il n’est pas conseillé de faire du commerce avec les ennemis de notre Royaume.

Nous arrivâmes dans la salle du trône et tandis que le roi allait prendre place sur son siège on vit entrer un groupe comprenant l’ensemble des proches de l’ancien roi… Je n’avais pas prévu cela, mais le discours du roi me rassura, il avait pris en compte ce que je lui avais dit peu de temps avant. Oui nous allions pouvoir faire de ce règne quelque chose de bien pour le peuple. L’homme me fit appeler à lui pour demander de trier les traitres et de s’occuper des officiers de l’armée ayant fait trop de zèle… Je fis venir à moi Anita et le reste de mes hommes.

Henri, Igor, occupez-vous de l’ancienne famille royale, traitez les avec déférence et trouvez-moi les traites. Anita, va chercher Tynia et envois là, elle et ses hommes, à la recherche de Svendar de Storborg et ensuite accompagnez le reste de mes hommes en poste hors du palais pour aller mettre la générale à l’arrêt.


Mes hommes partirent et le roi m’entraina dans la salle à manger. Aussi sans attendre je le suivis et continua de parler des problèmes et de ce qu’il y avait à faire.

Voila, les ordres sont partis, je vous accompagne, moi aussi j’ai un peu faim. Et nous pourrons ainsi parler des choses importantes, notament deux choses. Premièrement l’économie, nous devons rapidement rassurer les marchands et autres commerçants pour qu’ils continu à venir faire commerce chez nous. Le second est de nous occuper du conseil royal, les gens qui entouraient l’ancien Roi, avant le despote, étant compétant et je vous propose de rengager ceux qui n’ont pas quitté le pays. Je me porte garant pour eux.

[hrp] Je ferais un petit rp avec Svendar pour le ramener ici et l’engager Very Happy [/hrp]
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