Prénom & Nom: Eros Python
Sexe: Masculin
Âge: 27 ans
Race: Thériantrophe

Groupe: Guerriers des Landes
Rang: Cavalier
Métier: Chasseur de primes

Description physique:

Du haut de ses deux mètres, Eros Python donne l’impression de vouloir dominer le monde avec seulement son corps de titan. Sa démarche est même pesante et contrôlée, son dos droit. Même en portant une armure, il paraît sans cesse à l’aise partout où il va. Il dégage une confiance en lui qui atteint chaque personne en face de lui. De haut de son cheval, il est encore plus impressionnant. On se demanderait presque comment fait l’animal pour le porter sans se rompre une côte. Et pourtant, son fidèle destrier ne rechigne jamais à galoper, même lorsque son cavalier est en armure complète. Son visage souriant donne l’impression de vouloir embrasser du regard la terre entière. Ses yeux d’un marron très clair s’ouvrent et se ferment avec lenteur, surtout lorsqu’il parle. Ce visage est carré et bien dessiné, ne laissant que quelques poils fins formant un duvet autour de la mâchoire et sous le nez, invisible lorsqu’on ne le regarde pas en face de près. Ses cheveux forment un premier casque à raz le crâne, coupés à la manière des militaires sans être complètement rasé. On peut à la fois distinguer oreilles et front. On ne voit Eros que très rarement sans son armure, surtout incomplète. Il aime à ce qu’on reconnaisse en lui un guerrier afin de prévenir les éventuels troubles surtout lorsqu’il est en mission même s’il doit seulement porter son plastron et ses armes. Il se bat avec une épée ou un marteau, éliminant toute utilisation d’une lance durant les combats même si c’est le cas de la plus part des cavaliers. En effet, il ne se trouve pas assez habile pour transpercer le bouclier d’un homme à cheval, mais le détruire ne lui pose aucun problème. Il use surtout de la force brute durant ses combats, sa taille et sa carrure le portant vers ce mode de combat. Cependant, son épée est en fait très grande à large lame, au point qu’elle est faite en réalité pour être portée à deux mains par une personne de taille moyenne. Mais depuis quelques années, il casse tous ses épées au cours de ses excursions. Alors, il en a pris une plus solide qu’il utilise à une main assez facilement.

Description psychologique:

Eros n’a aucun principe en particulier. Dans son esprit, sa vie entière sera voué à son ordre et il restera guerrier jusqu’à la mort. Mais sur le terrain, il lui arrive de faire des choix que n’approuveraient pas ses camarades ni ses supérieurs. Il ne cherche pas à respecter un code d’honneur ou à se faire admirer, il veut seulement remplir ses devoirs de la manière qui est le moins préjudiciable pour lui sans que ce soit obligatoirement dans les règles de l’art. Sa véritable force est son aptitude à s’adapter à toutes les situations, même les plus sordides, usant parfois de ses capacités animales et de son esprit pratique. Personne à part les gradés ne sont au courant de ce qu’il est vraiment, il ne cache pourtant pas son côté bestial pendant les combats. Il devient une sorte de brute épaisse qui frappe jusqu’à vaincre, sans la moindre pitié. Lorsqu’il traque un criminel, il s’immerge dans le rôle d’un prédateur poursuivant une proie. Ses méthodes sont celles de la patience et de la persévérance, une technique qu’usent les ours pêcheurs afin d’attraper les plus gros poissons avec habileté.
Le guerrier n’est pas le même sur les routes et à la citadelle. Entre les murs de son ordre, Eros devient un soldat des plus simples, vivant comme le ferait n’importe quel fantassin. Il peut même accepter de garder les murs quelques temps avec certains de ses camarades ou d’aller patrouiller dans les environs. Il est alors un bon vivant et un compagnon agréable. Sur les routes, il devient un être farouche sur ses gardes en permanence. Il ne laisse personne s’approcher sans le surveiller de près, toujours une main sur la garde de son épée ou de son marteau. Il marche droit et montre à quel point il est fort, car le monde est rempli d’être qui n’attendent que les faibles pour les attaquer et les dépouiller. Il ne va jamais nulle part sans une arme à ses côtés. Il n’hésite pourtant jamais à sourire ou à plaisanter, même dans les pires situations.

Histoire:

Eros Python est né sur les Landes, il a passé une grande partie de son enfance à essayer de s’unir à l’un des pythons de ces terres pour la plus part désolée. En tout cas, là où il habitait avec ses parents, il n’y avait pas grand monde ni grand-chose. Ses prédécesseurs ne se sont unis qu’à des pythons depuis l’origine afin de pouvoir survivre dans cette terre herbeuse. Ils se nourrissaient à la manière des grands serpents, en chassant des petits mammifères comme les rats des champs qui parcouraient leur territoire. Le problème du jeune garçon était qu’il ne connaissait ni douceur ni modération. La patience était de mise pour s’attirer les faveurs des animaux, surtout les serpents qui devenaient agressifs à la moindre contrariété. Pourtant, Eros enfant en avait peur. Et dès qu’il se croyait en danger, il fuyait ou tuait l’animal à coup de pierre. Sa réputation de brute se rependit parmi les autres pythons qui se réfugièrent loin des humanoïdes.

Un soir, un hibou se posa sur le rebord de la fenêtre de la pièce principale, c’était la grande tante. Elle était l’une des rares personnes à connaître le lieu exacte de leur habitation. Elle les prévenait que la réunion de la tribu allait commencer et qu’ils devraient tous y être. Elle se déroulerait comme tous les ans au Cercle des Trois Lunes. Eros avait alors cinq ans et n’y était jamais allé. Il leur fallut plusieurs mois pour y parvenir sans encombre, ils s’installèrent loin de tous comme à leur habitude. Son père Rajor et sa mère Myky se rendaient à leurs différentes réunions et acceptaient certaines invitations venant d’autres tribus du Clan du sud. Pendant ce temps- là, sans que l’enfant ne puisse l’expliquer, il était libre d’aller et venir. Il découvrait un tout nouveau monde, loin des criquets et des moucherons envahisseurs pour les moustiques tonitruants et les verres de terre grouillants sous la boue.

Eros tomba gravement malade, le changement d’atmosphère l’atteignit avec plus de rudesse que les autres. Son jeune âge surtout, l’incita à être imprudent durant ses explorations, goûtant et touchant tout ce qui plaisait à ses yeux et l’intriguait. Une fièvre courante dans ces régions le cloua au lit une dizaine de semaine. Son corps s’amaigrit considérablement et son visage devint osseux. Personne ne pouvait le sauver, il n’y avait pas de remède à part ses propres anticorps. Mais au cours de son rétablissement, il y avait une grande probabilité que son corps en soit marqué à vie : soit par affaiblissement permanent, soit par une perte de l’usage de l’un de ses membres. C’était donc au tour des parents de passer des nuits sans sommeil en espérant que leur fils s’en sorte indemne. Chaque nuit, alors qu’ils ne croyaient en aucun dieu, Myky et Rajor invoquaient toutes les forces supérieures les écoutant afin de leur venir en aide.

Eros demanda à sortir quand il se trouva mieux. Malgré son affaiblissement et son corps en mauvais état, il voulait revoir la lumière du jour et retrouver les animaux de la jungle. Ses parents ne voulurent même pas qu’il sortît du lit pour se dégourdir les jambes, la peur asphyxiait toute compassion. Eros s’enfuit donc de nuit, cherchant refuge dans les coins les plus reculés. Il voulait revenir plus tard, mais de lui-même, sans qu’on ne le ramène de force. Il découvrit alors une maisonnée ressemblant plus à une cabane qu’à une habitation descente. Il s’avança prudemment en s’appuyant sur un bâton qu’il a ramassé en s’enfonçant dans les profondeurs de la nature, puis leva son poing pour toquer à la porte. Il s’arrêta net hésitant. Un homme l’interpella par derrière en lui souriant de ses dents éclatant, c’était un elfe.

Il s’appelait Lucius et vivait dans les environs depuis deux ans. Il invita l’enfant à l’intérieur et ils discutèrent jusqu’au matin en buvant des tisanes faits à partir d’herbes. Lorsqu’Eros rentra chez lui, on ne remarqua pas son absence. Ses parents dormirent à poings fermés jusqu’à ce que ce que les soleils se levèrent complètement, Eros était rentré depuis longtemps. Et chaque nuit, il recommença la mésaventure. Et chaque jour, tout le monde remarquait qu’il allait de mieux en mieux. Son visage retrouvait ses traits d’enfant ainsi que des formes, son corps alors très petits, grandissaient encore plus vite qu’avant. Sa mère devait rajuster ses vêtements toute les semaines. Il n’y eut qu’un incident durant son parcours, il tomba accidentellement dans un ruisseau. Pour un petit garçon, c’était aussi dangereux qu’un fleuve. Il faillit être emporté et noyé, quand un ours d’une taille considérable lui tendit la patte et le projeta sur la rive d’un coup puissant. Il ne lui fit aucun mal, Eros aurait dit qu’un nuage l’avait heurté.

L’ours était un ami de Lucius, il fit parti de leurs prochaines rencontres. La bête accompagnait le jeune garçon à partir d’une certaine distance de sa maison jusqu’à la maison de Lucius et restait avec eux. Du jour au lendemain, l’elfe disparut. Il fallut plusieurs nuits à Eros pour s’y faire et surtout, y croire. L’ours resta sa seule compensation. Ils devinrent tellement liés qu’ils se voyaient de jour comme de nuit, vivant l’un avec l’autre autant que l’un pour l’autre. Très vite, les parents remarquèrent ce lien et décidèrent qu’il était temps pour leur fils de devenir l’un des leurs à part entière. La cérémonie se déroula dans les larmes et les cris, les larmes de toute la famille et les cris d’Eros voyant son ami mourir sous ses yeux, avec son consentement. Eros était un garçon plutôt soumis. Il but de son sang et devint un Thériantrophe à jamais. Il revint sur les Landes un an plus tard et les cinq années qui suivirent furent les plus longues de toute sa vie. Il n’oubliera jamais les nuits remplies de vision de sa vie avec son ami mort, et les jours, il le voyait dans chaque recoin, dans tout ce qui pouvait receler une énorme masse de poils, de griffes et de crocs. Il se transformait parfois sans le savoir, pris d’un élan d’affection renouvelé pour l’ours. Mais bien plus souvent, il s’oubliait aussi, au point que s’il n’avait pas eut son père à ses côtés, il aurait galopé jusqu’à la Jungle Ekalas pour retrouver sa vie de bête. Puis il se souvenait qu’il n’était pas une bête après maintes supplications de Rajor et redevenait lui- même.

A douze ans, Eros avait la taille d’un adolescent. Sa force était indéniable, il pouvait porter des objets que sa mère ne pouvait pas. Il avait déjà de la barbe qui poussait chaque jour un peu plus, il devait alors la raser entièrement avec l’aide de son père. Il ne faisait pas beaucoup d’activité physique –ses parents le trouvaient même un peu paresseux- ni ne combattait, mais ses épaules prirent du volume, ses muscles gonflèrent et sa taille s’élargissait en même temps que le garçon s’allongeait. Lorsqu’il eut quinze ans, un homme d’une cinquantaine d’année passa par chez eux alors qu’Eros était absent. C’était la deuxième et dernière personne au courant de l’adresse exacte de la famille Python. En outre, cet homme leur trouva l’emplacement et les protégea pendant des années. Il venait leur apprendre qu’il se retirait du cycle des combats et voulaient vivre reclus. Immédiatement, Rajor l’invita à rester vivre chez eux. Bal’am refusa tout d’abord puis se laissa tenter par ce cadre de vie. Il prévint qu’il faudra se faire un autre allié parmi les guerriers de la Lande, lorsqu'Eros entra.

Au début, il ne fit pas attention à lui à part pour le saluer. Mais quand il sut son âge et vit le gabarit qui était devant lui, il comprit que l’allié qu’il cherchait était déjà sur place. Il voyait un potentiel en tant que guerrier qu’un aveugle de naissance approuverait. Il lui apprit à manier l’épée car c’était l’arme de prédilection des cavaliers. Bal’am en fut un dans le temps avant de devenir Juge à la fin de sa carrière. Il lui montra même les bases de l’équitation avant qu’il soit assez grand pour partir lui- même s’enrôler. Il quitta donc le foyer pour une nouvelle vie d’aventure. Il vécut comme la plus part de ses camarades à combattre des brigands ainsi que les plus sordides criminels existant pour de l’argent. Il envoyait l’argent reçu de ses captures en tant que chasseur de primes à sa famille et vivait la plus part du temps en tant que cavalier pour les guerriers de la Lande.

SECTION HRP

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Bienvenue sur Les Lunes de Merak!!

Ta fiche est excellente, j'ai particulièrement aimé ton histoire. La seule chose problématique (qui n'en est pas vraiment une), et le fais que tu dis: "Ses parents dormirent à poings fermés jusqu’à ce que ce que le soleil se leva complètement"
Tu as pu lire dans le contexte que cette terre possède deux soleils, il faudrait donc modifier cela. Après, tu seras validé!

Merci beaucoup Kaly D:

J'ai rectifié le tir à propos des soleils, où avais- je la tête? =D