Âge: 416 ans
Race: Hauts-Elfes

Groupe: Gardien du sanctuaire
Rang: Prêtresse des soleils

Décrire le physique d’une femme est l'une des tâches les plus compliqué lorsqu’on veut être sincère. Effectivement, une femme peut la voir hideuse, une autre étrange et un homme peut la trouver aussi belle que les soleils.

Etait-elle grande ? Non on ne peut pas le dire. Du haut de ses 1mètre 66, elle est une géante pour les nains une femme de taille normale pour sa famille et une petite les elfes. Elle ne peut donc pas se venter de sa grandeur, mais encore moins de sa musculature. Elle dispose d’une silhouette fine et élancée. Bien que légèrement cambrée, son maintien est fier et altier. Si on s’en tient à la vue de sa carrure on pourrait la comparer à un jeune roseau. Cependant, si on la voit d’un peu plus près et plus en détail, on peut s’apercevoir que ses membres sont finement musclés et ceci sans aucune once de graisse.
La peau de l’elfe est pâle, douce et satinée au toucher. Quelques grains de beauté viennent la tacheter dans son dos et sur ses bras, mais rien de bien important. Si elle reste exposée au soleil, elle prendra un joli teint mordoré faisant ressortir la couleur de ses yeux et faisant paraître sa couleur de cheveux plus éclatante qu’elle ne l’a réellement.

Aélith porte ses cheveux longs, voire très longs. Raides et fins ils tombent en cascade jusqu’au creux de ses reins. Ils sont coupés en un dégradé léger. Les cheveux encadrant son visage sont coupés plus courts, les mèches les plus longues venant lui chatouiller les épaules. Une frange de biais à tendance à venir cacher l’œil droit de l’elfe si elle tarde trop à les faire couper. Il n’est pas rare de la voir se passer une main dans cette frange et de se gratter la tête avant de la replacer. La jeune elfe a pour habitude de laisser ses cheveux libres, mais il lui arrive quelque fois de suivre les coutumes de son peuple en les tressant en une natte en épi. Selon les occasions il pourra aussi lui arriver des les coiffer d’une coupe plus structurée comme un chignon d’où s’échappe quelques mèches, mais c’est bien rare.

En fait s’il y a une chose qu’ Aélith a hérité de ses deux parents se sont ses yeux. En effet, étrangement ces derniers ont non seulement pris la couleur gris argenté de son père mais ils se mouchètent aussi du bleu turquoise des yeux de sa mère. Ses pommettes sont à peine saillantes et au centre de son visage se dessine un petit nez fin. Ses lèvres le sont tout autant et dispose d’une couleur rosée à peine plus foncée que sa couleur de peau de base. Cachées par sa masse de chevelure, les oreilles Aélith sont rarement visibles. Elle n’attache pas une affection particulière à ces appendices et a horreur lorsque quelqu’un les touche.

Côté vestimentaire, Aélith n’est pas très difficile, elle aime les habits simples comme elle peut en aimer d’autres plus élégants. Par défauts elle choisira toujours ceux dans lesquels elle se sentira le plus à l’aise, donc des tenues pas trop serrées et qui cachent assez son anatomie à son goût. Elle préféra les vêtements bleus comme le ciel d’été.
Depuis que ses parents sont morts, la jeune femme porte un bracelet que sa mère lui avait fait ainsi qu’une pince pour cheveux. Jamais elle ne les enlève, et quelqu’un essaye de lui enlever sans son accord qui sait ce qu’elle pourrait faire, même si la jeune femme est d’une douceur extrêmes, puisqu’elle s’imagine qu’enlever son bracelet et sa pince serait d’oublier ses parents.

La sagesse ? Un petit mot pour décrire cet état aussi compliqué. La sagesse peut prendre plusieurs sens en fonction de la personne qui l’entend. La sagesse du savoir ? De la vertu d’un être ? Être en accord avec soi même ? Avec les autres ? Être juste dans ces choix pour sois même ou pour le bien public ? Être obéissant ? Croire l’opinion publique ? Ou juste être discret ? Peut-on être assez sage pour ce qualifié de sage ? On pense souvent que les Elfes sont sages pourtant aucuns d’entres eux n’est assez pur pour que son Aura soit complètement blanche.

Aélith comme n’importe qui à toujours eut sa propre définition de la sagesse. Combattre les envies de son cœur pour pouvoir être juste avec n’importe quel être vivant, et offrir son savoir à tous ceux qu’elle pourra croiser. Douceur, Naturel, gentillesse… Tant d’adjectif, tant de possibilité pour vous décrire le caractère de la jeune femme. Depuis sa plus tendre enfance, Aélith a le sourire aux lèvres. Elle aime plus que tout rire et faire partager son bonheur avec les personnes qui l’entour. Vous pourriez croire que cette femme est tout simplement naïve et à encore garder son âme d’enfance. Pourtant derrière cette légèreté de vie, se cache une femme réfléchit, attentive aux moindres faits et gestes ou encore des paroles de son entourage. Son arme la plus précieuse et certainement ses oreilles. Se mettre dans un coin pour écouter les autres, peut l’aider à mener ces missions à bien.

Son histoire l’a quelque peut aider à acquérir son caractère et sa sagesse. En effet en perdant un à un les Elfes qui lui étaient le plus proche, la jeune femme a réussit à oublier ce sentiment affreusement gênant qu’est celui d’aimer l’être d’un être. C’est pourquoi lorsqu’on lui montre le moindre signe d’amour, Aélith partira sans demander son reste préférant à jamais offrir son cœur au soleil.

Pourtant, malgré tout ses efforts pour rester dans le chemin du soleil, il arrive à Aélith de souffrir et de ressentir les sentiments du désespoir. Lorsque cela lui arrive, il n’est pas rare de la voir disparaître plusieurs heures dans la forêt où elle médite s’offrant aux douces vibrations de la nature, laissant chaque rayon du soleil traverser sa peau et la consoler. Enfin personne ne peut être parfait, c’est pourquoi il arrive de temps en temps que l’ancien caractère farouche et solitaire de ces jeunes années remonte à la surface. Lorsque c’est le cas, il lui arrive d’être dur dans ses paroles.

Aélith est née de l'union peut ordinaire de deux Hauts Elfes, en effet ces derniers avaient déjà atteint l'âge respectable de 600 ans. Ils n'avaient jamais ressentit le besoin de fonder une famille trop absorbé par leur soif de connaissance qui alimente la vie des Gardiens des Sanctuaires. Malheureusement pour eux, les Elfes ne sont pas immortelles et en défiant les lois de la nature, la mère ne survécu pas à l'accouchement d'Aélith au vu de son grand âge. Aélith du alors apprendre à vivre avec le regard douloureux que son père posait sur cet être qui lui offrait tant de bonheur mais qui lui avait enlevé la moitié de son âme.

La jeune Elfe vécu alors dans l'insouciance de la jeunesse durant 60 ans. Elle partageait sa vie entre jouer avec son père et apprendre la musique. Aélith avait une voix pure et jouait avec les octaves comme un poète qui s'amusait avec la douce mélodie des mots. Son père voulait que sa fille devienne une grande artiste et envoûte le sanctuaire de musique et de joie. Malheureusement pour cette demi-famille, alors que des hommes s'attaquaient à la forêt Elfique, son père gardien du aller les repousser et dans sa lutte pour la paix il poussa son dernier soupir un flèche de l’ennemi logée dans son cœur. Lorsqu'Aélith apprit la mort de son père celle ci accablé par la douleur d'avoir perdu sa famille, elle se réfugia aux racines de l'arbre du repos. Inconsolable les Hauts-Elfes vivant autour d'elle, prirent soin d'elle à tour de rôle.

A son quatre-vingt dixième anniversaire alors que ses voisins la pensait perdu à jamais dans les larmes de souffrance, Solena, vieille prêtresse des soleils l'a prit sous son aile et lui fit son éducation durant 10 longues années. Aélith ne retrouvait toujours pas le sourire, mais pour échapper à la douleur effroyable de son cœur, elle s'enferma dans les études, ne sortant presque jamais, sauf lorsque la prêtresse l'obligeait à médité sous les soleils. Aélith eut beaucoup de mal à choisir sa vocation, elle avait voulu tout d'abord faire Gardienne, puis herboriste ou soigneuse, archère et pour finir conteur. Mais aucun de ces métiers ne l’intéressaient particulièrement. Si bien qu'elle atteignit ses 101 sans aucun travail. Solena lui conseilla alors de retourner chez elle, la prêtresse devait retrouver son indépendance pour pouvoir éduquer d'autre jeunes Elfes.

Aélith était très solitaire et participait très peu à la vie du sanctuaire, restant le nez plongé dans ses livres, cherchant toujours la voix qu'elle voulait suivre pour le reste de sa vie. Malgré tout ce qu'elle avait peut imaginer, jamais elle n'aurait peut prévoir qu'à 150 ans elle trouverait sa moitié, l'Elfe qui la comprenait, celui qui allait embellir sa vie et la faire sortir de chez elle. Répondant au nom de Shun, cet Elfe la combla de bonheur et ensemble ils décidèrent de fonder leur famille dans ce havre de paix. Ils se marièrent vite, et le jour qui devait être le plus beau de sa vie, Aélith perdit sa tutrice, en effet Solena s'endormit à jamais sous les soleils couchant, alors qu'Aélith venait lui présenter l'élu de son cœur. Elle perdit alors encore une personne proche de son cœur, mais pourtant cette fois ci elle ne pleura pas se disant que la nature ramener à l'état de poussière de ses enfants lorsque ces derniers avaient accomplit leur devoir envers la terre. Solena n'avait pas éduqué de nouvelle prêtresse, mais pourtant tous les regards se portèrent sur Aélith qui était celle qui avait vécu le plus longtemps avec l'elfe. Cette dernière refusa pensant qu'elle n'était pas assez sage et surtout qu'elle n'avait pas assez d'expérience pour assumer ce rôle.

La vie fut alors un long fleuve tranquille pour Aélith, elle donna naissance à une jeune Elfe ravissante qu'elle nomma Solena comme la grande prêtresse. Ne trouvant toujours aucun métier, elle décida finalement d'aider son mari soigneur en devenant elle aussi une soigneuse. Elle gardait au fond de son cœur chacune des paroles de Solena, et lorsqu'elle se sentait perdu dans le sanctuaire où elle n'avait aucun ami sauf son mari et sa fille, Aélith se rappelait des paroles de sa tutrice : " Lorsqu'une prêtresse meurt, elle offre son âme aux soleils pour continuer à surveiller la nature", c'est pourquoi alors qu'elle n'avait pas bien, la jeune femme allait se réfugier dans la forêt et fixait les soleils des heures sans bouger. Lorsque ses 300 ans approchèrent la bulle de tranquillité d'Aélith se brisa en mille morceaux comme le cœur de l'Elfe. Une nuit Aélith avait décidé de partir méditer dans la forêt, lorsqu'elle décida de retourner au sanctuaire, elle trouva au porte la Prêtresse qui avait remplacé Solena, gisant sur le sol baignant dans son sang, la bouche ouverte, on pouvait encore voir sa souffrance dans ses pupilles. Prise par la peur, Aélith se mit à courir vers son foyer, elle croisa d'autres corps et lorsqu'elle entra chez elle, l'Elfe vu sa fille dans les bras de son père, tout les deux tué par Calyssa Nel'Ruhnia. Aélith ne pleura pas, elle regarda juste ces cadavres sans bouger. Le lendemain alors que le sanctuaire était en deuil, l'Elfe n'avait toujours pas versé de larme, aucune tristesse n'était visible sur son visage. Elle se demanda alors si c'était ça la sagesse? Savoir quitter ceux qu'on aime. La jeune femme n'avait plus personne à aimer, ni famille ni ami, seule avec ses livres. Elle décida donc de demander aux siens de prendre la place de prêtresse des soleils. Aélith étudia donc une année entière tous ceux qu'elle ne savoir pas encore sur la magie des soleils. Depuis environ un siècle, l'Elfe reste isolé des fêtes, s'occupant de son rôle de prêtresse et d'éduquer les jeunes Elfes seuls comme le faisait son guide Solena.