Prénom & Nom : Temùjin Glaüssis
Sexe : ♂
Âge : 75 ans (17/18 en apparence)
Race : Haut-elfe/Nocturne

Groupe : Principauté Humaine (je suis pas sûre-sûre mais je crois que c’est ce qui correspondrait le mieux si je dois mettre quelque chose non ?)
Rang : /
Métier : Artisan (il fabrique et vend des armes blanches très variées et personnalisées)

Description physique :
Temùjin est à peine en fin d’adolescence, et il n’est pas quelqu’un que l’on remarque par ses bonnes manières, habituellement caractéristiques de ceux de sa race. Il est vêtu très sobrement d’un pantalon de toile et de hautes bottes, et porte toujours un long manteau sombre sur ses épaules, cachant son corps jusqu’aux genoux, et dissimulant une dague impressionnante glissée à sa ceinture. Ainsi, jamais personne ne le voit bras nus. Sa silhouette, haute d’un mètre soixante cinq environ, est svelte et élégante, mais non mise en valeur par son style vestimentaire et ses manières ; par exemple, il préférera toujours s’accroupir ou s’asseoir en tailleur sur une chaise au lieu de s’y poser comme n’importe qui. Sa gestuelle traduit une méfiance et une crainte presque permanente, ce qui a tendance à mettre les gens mal à l’aise.
A cela s’ajoute une chevelure sombre, rendant des reflets bruns à la lumière du jour, et dont quelques mèches fines de sa frange viennent gêner ses yeux en amande d’une couleur bleu glace presque irréelle tant elle parait cristalline. Des yeux clairs comme de l’eau de roche, pour un regard qui a pourtant quelque chose de sombre et mystérieux. Pour couronner le tout, son œil droit est barré d’une balafre verticale, qui a cicatrisé depuis longtemps, mais dont la couleur bordeaux tranche avec une peau relativement pâle. Impossible donc de ne pas la remarquer.
Bref, sa dégaine n’est pas celle d’un elfe ordinaire, et son apparence, tout comme son comportement, a tendance à dérouter les gens. Il n’est pas vraiment effrayant ; juste étrange.


Description psychologique :
Temùjin est plutôt difficile à cerner. Aux premiers abords, il parait être un gamin plein de malices et de ressources, relativement ouvert aux autres. Quelqu’un de réellement sympathique, en somme, malgré un comportement parfois déroutant, des habitudes maniaques, et une façon de parler assez étrange ; sa tendance à répéter certains mots, ou à bégayer lorsqu’il se sent gêné. Il ne semble vraiment pas méchant, ni même particulièrement apte à se défendre. Mais un rien peut le faire changer du tout au tout. Ce « rien » lui évoque généralement une période faisant partie de son passé ; cela peut être un objet, une conversation, une situation. Sa méfiance s’accentuera alors jusqu’à se transformer en une crainte infondée et irrationnelle qui rend l’elfe extrêmement imprévisible. Cela lui arrive relativement rarement, mais peut s’avérer dangereux pour son entourage comme pour lui-même lorsque ça se produit. Fou ? Psychopathe ? Pas vraiment ; Temùjin est tout simplement schizophrène.
Cette psychose -probablement accentuée par son sang de Nocturne- l’elfe en a parfaitement conscience ; il est conscient qu’il peut faire du mal aux gens sans le vouloir, c’est précisément la raison pour laquelle il change systématiquement de sujet lorsque quelqu’un veut lui parler de son passé, en le questionnant sur sa cicatrice, par exemple. C’est probablement pour cela qu’il se montre aussi craintif en permanence. Mais ça, les gens ne le comprennent pas. Personne ne peut vraiment le comprendre, et encore moins prétendre savoir ce que Temùjin ressent.


Histoire :

Extrait du journal de Temùjin ~ Hiver 653.

« Ça a fini par se passer, hein ? Au fond, tu t’en doutais, depuis toujours. Depuis toujours, tu avais le déroulement de ce scénario en tête, et à force d’y penser, toutes ces années, tu as fini par ne plus le craindre. Tu avais oublié à quel point il était chargé de douleur, de terreur, de cris, de larmes et de sang, hein ? C’était cela qu’il t’inspirait lorsque tu était petit. Tu n’as jamais été sans peur, sache-le Temùjin. La preuve, tu es en train de t’adresser à toi-même dans le but de te rassurer après ces évènements horribles. Ta plume tremble. Ton trait hésite. Tes larmes et ton sang tachent la blancheur du papier.
Oui, tu t’y attendais. Après tout, les contes et les légendes ont forgé la réputation des Nocturnes, hein ? Pourtant, c’est le sang d’un Nocturne qui coule dans tes veines. Ta mère aurait-elle vraiment vécu avec lui, retirée dans la forêt d’Illithil, s’il avait été mauvais ? Non, Papa n’était pas mauvais. Il t’a enseigné des choses incroyables sur les armes, aussi bien sur leur maniement que sur leur création. Comment quelqu’un comme lui peut être considéré comme mauvais ?
Oilossë, l’amour de ta vie, l’élue de ton cœur, le savait elle aussi. Jusqu’au jour où son père a appris tes origines, elle était la seule à les connaître. Elle ne t’a pas rejeté lorsqu’elle l’a appris. Non, elle ne peut décidément pas t’avoir trahi... Toujours est-il que l’hostile et implacable père d’Oilossë a envoyé chez toi des mercenaires qui avaient pour ordre d’ôter la vie à ton père. Sans doute avait-il eu peur ? Peut-être ne voulait-il pas que sa fille s’unisse à jamais avec le fils d’un Nocturne ? Ou encore était-ce une vengeance personnelle aveugle envers un représentant de la race des souterrains les plus profonds ? Tu n’en sais fichtre rien, mon pauvre Temùjin.
Les mercenaires étaient des créatures de cauchemar. Tu n’avais jamais vu une telle chose. Tu n’avais jamais vu un tel massacre. Comment était-ce ? Tu ne veux pas t’en souvenir, hein ? Mais tu ne peux pas l’oublier, Temùjin. Tu ne pourras jamais l’oublier. Ce souvenir-là, il t’accompagnera toujours. Ton père a défendu sa famille comme un vrai héros. Mais il a péri, et ta mère a été tuée quelques heures plus tard, subissant des châtiments dont tu ne connais toujours pas la nature. Tu entends encore les hurlements atroces de Maman. Elle a mis des heures à mourir, et toi, pendant ces heures, tu étais terré sous un meuble dans la pièce d’à côté. Tu es un ignoble lâche Temùjin ! C’est de ta faute si elle est morte ! Pourquoi n’es-tu pas intervenu ? La peur te paralysait-elle au point que tu sois incapable d’aider ta propre mère ?
Quelques minutes après que les hurlements aient cessé, tu as entendu le bruit lent et lourd de leurs pas se rapprocher de ta cachette. Tu t’es terré davantage dans l’angle obscur, serrant contre ton cœur battant la grande dague que ton père t’avait offerte. Une sorte de mécanisme d’auto-défense s’est déclenché en toi lorsqu’une main gantée de noir s’est tendue pour te saisir. Elle s’est retrouvée avec la pointe d’une lame enfoncée dans la paume. Mais ce que tu leur a infligé est inexistant comparé à ce qu’ils t’ont fait. Peut-être t’ont-ils fait souffrir plus encore que ta mère... Tu ne sais pas vraiment, tu avais perdu toute notion du temps à ce moment-là. Bien fait pour toi ! Ça t’apprendra à te conduire en lâche, Temùjin ! J’espère que tu en as tiré une leçon. Tu as souffert, soit. Mais sache que le plus dur est encore devant toi, parce que désormais, tu vas vivre avec ça. Peut-être est-ce pour cela que ces cruels mercenaires t’ont laissé en vie ? Ils ont bien fait ! Va-t-en où tu veux, mais vas-y seul ; tu ne mérites même pas Oilossë. Elle aussi va souffrir à cause de toi, à cause de ton amour. Maintenant, bâtard de sang-mêlé, arrête de te lamenter, et assume tes actes autant que tes origines.
Allez, courage Temùjin. Tu vas t'en sortir. C'est injuste, mais c'est probablement ce que tes parents auraient voulu. C'est ce qu'Oilossë aurait voulu. Oilossë... Tu ne la reverras jamais, sois-en sûr. Ne cherche jamais à la revoir. Reste loin d'elle, tu ne mérites que ça. »

Temùjin Glaüssis.



SECTION HRP

Code: Validé par Kalyäh
Comment as-tu trouvé le forum ?: Par Syhl' ^^
As-tu des commentaires ? :Nan.