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 Magyaok av Skerthos[Validée]

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Magyaok av Skerthos

Magyaok av Skerthos
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MessageSujet: Magyaok av Skerthos[Validée]   Magyaok av Skerthos[Validée] EmptyMer 1 Aoû - 11:10



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Prénom & Nom: Magyaok av Skerthos
Sexe: Masculin
Âge:  Vingt-quatre ans
Race: Humain

Groupe: Principauté humaine de Berill
Rang: Aucun
Métier: Pseudo-écrivain


Description physique




La première chose à laquelle on pense lorsqu'on voit Magyaok est qu'on a affaire à un sauvage. Ce grand homme souvent torse nu, à la musculature plus développée que la moyenne, aux yeux sombres comme l'ébène, a de quoi en effrayer plus d'un, tant qu'il n'est pas considéré comme un être arriéré dans les standards actuels.
Ses cheveux sont agencés d'une façon particulière, avec des mèches de cheveux emmêlées lui tombant sur les épaules, tandis que les plus courts cheveux sont rabattus en arrière, encore un élément qui peut le rendre unique au moins aux yeux des citadins habitués à certaines normes.
Son visage a des traits durs, et n'est ni gracieux ni laid, seulement, il ne sourie presque jamais, ce qui semble en gêner plus d'un, et renforcer cette impression de guerrier du passé impitoyable, contrastant avec la personne qu'il est vraiment.
Il n'a que très peu de possessions, qu'on pourrait résumer par une sorte de pantalon ample de couleur brune, assorti d'une ceinture, à laquelle sont accrochées les deux haches avec des manches en bois. Dans une de ses rares poches, on peut trouver du matériel d'écriture, ainsi que quelques feuilles soigneusement pliées.



Description psychologique




L'insouciance, c'est le principal trait de caractère qu'il possède, et il ne sera pas le premier à analyser toutes les situations avant de se lancer et de prendre une décision, à cause de quoi il se retrouve bien souvent à devoir gérer des situations inattendues et compliquées, mais ce n'est pas pour autant qu'il apprendra de ses erreurs et sera plus réfléchi dans le futur.
Une autre caractéristique de Magyaok est la naïveté, il tombe bien souvent dans des pièges qu'on pourrait sentir de loin, même si ça lui apporte parfois des bonnes surprises, car le fait de ne pas s'arrêter aux apparences ou à quelque obscure intuition n'est pas toujours un mal. Ce trait à tendance à disparaître, avec ses récentes déconvenues, bien qu'il soit encore très présent.
Malgré ces éléments qui ressemblent bien à des défauts, Magyaok a quelques qualités importantes, d'abord sa parole, qu'il respecte tout le temps, mais encore une loyauté sans failles lorsqu'il trouve un vrai allié et ami.
Concernant sa personnalité une fois qu'on a passé le premier contact, elle est plutôt changeante, il lui arrive parfois d'être presque jovial, même de faire de l'humour, bien qu'un sourire soit encore très difficile à arracher. Alors que d'autres fois il sera plus sombre et aura des pensées aussi sombres.
Néanmoins, comme il n'a pas encore beaucoup vécu, il lui reste beaucoup à apprendre sur lui-même.



Histoire




Un petit noble méconnu traversait les territoires de Berill, il passait près d'un des majestueux pics rocheux qui parsemaient la plaine. Il était accompagné de deux gardes du corps, son fils et un homme qu'il engageait à bas prix. Il n'était pas trop préoccupé par sa sécurité, il n'était qu'à la limite entre noblesse et bourgeoisie, mais n'avait jamais rien prouvé à personne, il avait juste réussi à faire survivre un petit commerce qui valait une petite fortune, unique vestige de son ancien nom, en évitant à tout prix de se faire des ennemis. Après tout, les nobles tout près de la déchéance n'intéressaient plus personne, et disparaissaient dans l'ombre en essayant de faire le moins de bruit possible, pour ne pas attirer l'attention de quelques vautours.

Aujourd'hui, il quittait la capitale de Berill pour rejoindre Meniev, où des lointains cousins pouvaient lui prodiguer une relative sécurité, tandis qu'il récupérerait régulièrement un petit pécule provenant de son affaire. Il était tout guilleret, et arrivait même à faire de l'humour, essayant de provoquer son grassouillet de fils tout en faisant quelques jeux de mots avec celui qu'il payait. L'ambiance était plutôt bonne, si on oubliait justement ce même fils qui bougonnait bruyamment, sans comprendre que c'était ainsi qu'il incitait ses compagnons de route à être de plus en plus réguliers dans leurs moqueries. Le voyage n'était pas près de se terminer pour lui, alors que le temps semblait passer à la vitesse de l'éclair pour son père qui avait enfin trouvé une occupation.

***

Cela faisait quelques heures que j'attendais, j'avais réussi à me placer un peu au dessus de la route, en trouvant des prises solides sur la roche qui formait les pics des plaines de Berill. Il ne me faudrait que glisser jusqu'en contrebas pour me retrouver sur le sol, et accomplir ce que j'étais venu faire. Les soleils étaient impitoyables aujourd'hui, et faisaient tout pour que je ne puisse plus supporter de garder mes mains accrochées à ces quelques petites proéminences rocheuses qui garantissaient la stabilité de ma position. Mais je restais là, prêt à agir dans toutes circonstances, et surtout dans celles que j'avais prévues.

Soudain, ma cible et ses quelques gardes apparurent à mes yeux. J'aurais parié avoir senti l'odeur avant d'avoir le visuel, même si ce n'était forcément pas le cas. La vision de cet homme en sur-poids marinant dans sa cotte de maille était insupportable, et le sort que je lui réservais ressemblait plus à une délivrance qu'à autre chose. Les deux autres hommes, parmi lesquels se trouvait ma cible, paraissaient bien rire, et je n'avais pas besoin de réfléchir pour comprendre pourquoi, et ils me paraissaient bien mauvais. Quoi qu'il en soit, les informations que j'avais glanées étaient correctes, ma cible était tout sauf bien gardée, et elle n'était pas du tout sur ses gardes, ce qui rendrait ma tâche aussi aisée que prévu.

Lorsqu'il arriva à l'endroit de la route que je surplombais, je décidai qu'il était temps d'agir, lâchant prise avec les deux mains en même temps, et glissant le long de la paroi qui n'était pas assez abrupte pour m'en empêcher. Je me retrouvai rapidement au milieu du petit groupe, deux haches aux mains. L'une d'entre elles frappa le cou du grassouillet, l'autre la cuisse du second garde, qui se la tint à deux mains, me permettant de l'abattre d'un autre coup bien placé, en travers du torse. C'est là qu'on voyait qui était qui. Le grassouillet bien équipé devait faire partie de la famille de la cible, tandis que l'autre semblait être un simple garde du corps, très mal équipé, donc très mal payé. Le dernier homme, entre deux âges, ne comprit ce qu'il se passait que lorsqu'il se retourna, voyant un peu trop tard les deux haches s'abattre des deux côtés de son cou, déchirant sa gorge.

Je ne retins un autre coup qui lui arracha irrémédiablement la tête, et tombai à genoux. C'en était trop, je ne voulais pas que ma vie devienne cet enfer, j'étais dépassé par les événements, dépassé par une dette, qui ne concernait au début que des broutilles, comme la restauration d'une maison familiale qui était partie en fumée à la mort de mes parents. Mais bientôt toutes ces dettes s'accumulèrent, et je me retrouvais plein d'obligations envers cet homme qui m'avait trouvé lorsque j'étais le plus faible, le plus naïf. Pour moi, le premier homme qui souriait était un ami, et ne pouvait pas me vouloir de mal, et celui là souriait, et, malgré son visage ravagé par les cicatrices, son sourire hideux était un sourire.

Très vite, à mesure que ma dette croissait, il me demanda des choses diverses et variées, au début anodines, mais prenant de l'ampleur au fil des années. Tout dérapa lorsque je me fis un ennemi qui prenait ma naïveté pour de la défiance, et il m'aida en m'apprenant à me battre avec des haches, ce que je lui avais demandé. Je ne pensais pas à ce que ça impliquerait, pour moi un simple entraînement, bien qu'intensif, ne devait pas faire partie de cette dette que j'avais contractée, mais il en avait décidé autrement, et je ne pouvais pas refuser de rembourser ce que je lui devais. Il me demanda d'abord d'éliminer un groupe de trois hommes, sans me donner d'explications, et le fait de revoir mon "ennemi" tomber sous les coups de mes haches vint me torturer le cerveau, alors que j'essayais de trouver en quoi il avait pu gêner mon créancier, je ne pouvais pas penser qu'il m'envoyait là pour me tester.

Mais tout ceci avait pris fin, je venais de prendre conscience de la réalité, j'étais là, au dessus de ces trois hommes noyés dans leur sang, et j'avais compris ce qu'il se passait. J'étais devenu un objet entre les mains de cet homme, il ne voulait plus qu'une chose, posséder une arme, plus ou moins efficace, pour servir ses desseins. Et avec la situation présente, je me rendais compte qu'il entraînait son arme, sur des cibles sans importance, mais qui pouvaient perturber son arme, à cause de leur passé. A travers la dette que je lui devais, il réglait mes problèmes pour que je sois plus efficace, et c'était ça qui me dérangeait le plus. Je venais pourtant de décider que ma dette était payée, et même qu'il était devenu mon débiteur, car une seule goutte de sang valait toutes les dettes possibles, et que toutes celles que j'avais versées lui seraient créditées. J'avais tué mes ennemis pour rembourser une dette, et cela ne me convenait pas du tout.

Alors que j'étais à genoux, dans une marre de sang, j'essayais de comprendre comment j'en étais là, et ces pensées m'amenèrent jusqu'à mes parents, qui avaient été tués dans un incendie, celui qui avait emporté mon domaine en même temps. J'avais toujours vécu avec eux jusqu'à maintenant, mais ils n'entretenaient aucun espoir avec moi, ils savaient que je ne pourrais jamais devenir un marchand digne de ce nom, que je passais trop de temps seul loin de tous, que leurs vies ne m'intéressaient pas. Pendant qu'eux pensaient à mon avenir, je pensais à beaucoup d'autres choses, et profitai même de l'enseignement que j'avais reçu pour écrire, pour écrire ce que je voulais que ma vie devienne. Si tout était parti en fumée lors de l'incendie, et que j'avais tout perdu, je n'avais rien oublié, et il fallait qu'un jour j'accomplisse mes objectifs, n'existant plus que dans mon esprit. L'écriture restait, mais cette fois, pour écrire du concret, probablement un livre sur ma vie.

Je me relevai, et repris ma route vers la capitale de Berill, c'était le seul endroit que je connaissais, et je comptais bien y retourner, même si je ne savais pas ce qui m'y attendait. Beaucoup de pages étaient encore vides.



Hrp

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Kalyäh Taliësin
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Kalyäh Taliësin
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MessageSujet: Re: Magyaok av Skerthos[Validée]   Magyaok av Skerthos[Validée] EmptyMer 1 Aoû - 18:04

Bloup!

Bienvenue sur Les Lunes de Merak Very Happy

Excellente fiche, rien à dire! un joli style d'écriture et une histoire originale que j'ai bien aimé! Je te valide dans l'instant, pense à générer ton parchemin d'identité! Bon RP
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Magyaok av Skerthos[Validée]

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