Prénom & Nom: Farawyn Celithralas
Sexe: Masculin
Âge: 417 ans, toutes ses dents !
Race: Haut Elfe
Groupe: Gardiens du Sanctuaire
Rang: Conseiller du Sanctuaire
Métier: Maitre d’armes, armurier
Description physique:
Si vous croisez Farawyn dans une rue, vous aurez probablement à levé les yeux pour le regarder : c’est un grand gaillard de 2m08, ce qui même pour un elfe reste relativement grand, et qui ne passe inaperçu nulle part. Mais si vous arrivez à apercevoir sa tête, bien au dessus de la votre, alors vous y découvrirez la grâce toute naturelle d’un elfe à l’état pur. Ses longs cheveux blonds, d’où émergeaient deux longues oreilles pointues, lui tombaient sur les épaules, et encadraient un visage aux traits fins et au teint fort pâle. Son front était large, et imposant, ce qui lui donnait un petit air d’érudit, ce qui ne lui déplaisait pas outre mesure. Il avait de grands yeux bleus électrique, surmonté de sourcils également blonds, qu’il avait naturellement froncés, lui donnant un air suspicieux et contrarié permanent. Il avait un petit nez légèrement aplatit qu’il détestait par-dessus tout : c’était pour lui l’élément le plus moche de sa personne. Il avait une bouche fine, qui collait parfaitement au reste de son visage, et qui ne souriait que très rarement, creusant à cette occasion des petits sillons dans ses joues, et illuminant alors son visage de milles feux. Il avait de long bras, puissamment musclés, prolongés par des mains fines mais usés ; usés sur les manches des armes qu’il maniait quotidiennement, autant que par le marteau de forgeron qu’il empoignait régulièrement, mais aussi usés par les livres qu’il lisait tout les jours, cherchant à accroitre toujours plus sa culture. Il avait un torse large et puissant, musclé et nerveux. Ses jambes, bien que grandes, n’étaient pas faites pour la course ; il n’avait jamais était bon à la course. Lorsqu’il s’habillait, Farawyn aimait porter des chemises de lin simple, mais coloré, avec des braies de lin ou de coton. Il n’était pas rare de le voir revêtir un tablier, lorsqu’il s’adonnait aux loisirs de la forge. Lorsqu’il doit se battre, il revêt une armure qu’il a confectionné lui-même, dont il est grandement fier. Ses armes sont également de sa factures : il porte deux épées de longueur différentes, les deux au coté gauche, et un coutelas accrocher à sa cuisse droite.
Description psychologique:
Farawyn n’est plus l’homme qu’il a pu être dans son jeune temps. Plus jeune c’était un homme joueur, riant fort volontiers, aimant festoyé, et surtout amoureux. Mais ce temps là n’est plus. Aujourd’hui, c’est un homme sage, réfléchit, mais froid, qui n’aime guère le contact avec les étrangers, même s’il reste d’une conversation agréable, il n’aime pas se retrouver entouré de beaucoup de personnes, et n’est pas du genre à briser la glace : si personne ne vient à lui, il ne va à personne. Vivre en solitaire ne le dérange aucunement, et ses amis sont rares, en dehors de celui qu’il considère comme son frère, Shïlrenï, son compagnon d’arme et aide aux forges, et de quelques membres du sanctuaire. Il n’est cependant pas Conseiller du Sanctuaire pour rien : s’il en est là aujourd’hui, c’est grâce à sa grande sagesse, qu’il a acquis par son expérience de la vie, ses méditations, ses voyages et ses lectures nombreuses, mais aussi pour son sens de l’honneur et du devoir. Il aime par-dessus tout la musique, et est fort enclin à pousser la chansonnette, quant il est seul ou à la forge. Lorsqu’il parle, sa voix est forte, et claire, son ton naturellement imposant. Aussi les rares fois ou il s’abaisse à la colère, il devient plus qu’effrayant. Pourtant, lorsqu’il parle, son ton trahit la lassitude de la vie et la tristesse. Farawyn souffre d’une grande tristesse intérieure, une blessure que même son amour pour la nature ne peut soigner, et que les affres du temps n’aident qu’à empirer, mais peut être qu’un jour il trouvera quelqu’un qui l’aidera à surmonter ce manque qui le ronge, comme une gangrène ronge un membre putréfié.
Histoire:
Nous sommes en 687, quelque part en Illithil. Un vieil homme, courbé par le passage du temps comme pourrait l’être une branche de cerisier, ployant sous le poids de ses fruits murs, lourds et juteux, se tient assis sur une pierre, devant une petite assemblée de jeunes elfes. Ses yeux, blanc comme l’écume des lames se fracassant sur les côtes rocheuses, trahissaient son handicap. Cependant, bien qu’il ne puisse percevoir les objets par la vision, sa clairvoyance est grande, et son intelligence sans fin. Ayant par le passé prouvé sa sagesse, il avait était accepté par les Gardiens du Sanctuaire, et séjournait aujourd’hui parmi eux, attendant que son heure ne vienne, que les douleurs du temps s’efface de lui, et qu’il retourne à la terre. Mais il est encore bien vivant, et remplit avec plaisir sa fonction de mestre, et de grand érudit. Il connait mieux que beaucoup d’elfes les histoires du passé, aussi son rôle est-il d’en enseigner une partie aux jeunes. Il s’adressa aux cinquantenaires devant lui :
« Hier nous avons commencé à voir ensemble les histoires des Gardiens du Sanctuaire, en commençant par celle de Dame Armeline, aujourd’hui nous allons nous intéressé à Farawyn Celithralas. Aucun d’entre vous n’est ignorant de ce personnage, aussi, il vous sera utile d’en savoir plus sur lui jeunes gens. »
C’étant ainsi exprimé, il commença à narrer son histoire. Le principal intéressé, Farawyn, passait par là à ce moment précis ; il revenait de la forge, et tenait dans sa main une petite statuette en bronze qu’il venait de finir de fondre. Il s’appuya négligemment contre l’arbre le plus proche de lui, voulant entendre ce que le vieil homme avait à dire, mais pour ne pas le déranger, il resta à bonne distance, et ne fit aucun bruit. L’homme commença :
« Il y a 417 années de cela, bien avant que le père de mon père ne soit même né, naquit Farawyn. Son père était l’un des trois protecteurs du sanctuaire et sa mère une artisane, une couturière forte habile de ses mains. Les premières années de Farawyn n’ont rien de remarquables, du moins, pas ses clinquantes premières années ! Comme vous mes jeunes amis, il a était un élève négligeant, et peu attentif, il ne pensait alors qu’à jouer et s’émerveiller de tout. Non, l’un des premiers grands événements de sa vie fût sa rencontre avec Shïlrenï. Shïlrenï était le fils du maitre forgeron du sanctuaire, un homme que le père de Farawyn détestait cordialement, comme un chat déteste un chien. Mais les progénitures de ces hommes n’avaient aucunement les mêmes rapports. Ils devinrent très rapidement d’excellents amis, et, au grand malheur de son père, Farawyn s’éprit d’un fort penchant pour les arts de la forge. C’est grâce à cette rencontre, surement, que cet homme est aujourd’hui si adroit de ses mains dans une forge !
Mais cette période de bonheur et d’épanouissement pour Farawyn ne dura pas. Quelques lunes avant ses cinquante quatre ans, Farawyn perdit brusquement père et mère lors d’une attaque de brigand sur le sanctuaire. Ce genre d’attaque n’avait rien de dangereux pour les Elfes, qui habituellement bouter hors de leurs territoires les brigands, mais cette fois ci, l’escarmouche prit une tournure inattendu : le père de Farawyn abattit son épée sur un brigand armé d’une arbalète, mais ce dernier, d’un reflexe nerveux décocha son trait, qui se logea dans la gorge d’une marchante d’étoffes qui s’enfuyait alors. C’était la mère de Farawyn. Le père de ce dernier, fou de rage, se jeta dans le tas d’ennemis devant lui, faisant giclé le sang de toute part, coupant bras et jambes, ouvrant poitrines et hanches à grand coup d’épée, quant soudain, une pique lui transperça le genoux, le forçant à tombé à quatre pâtes. C’est alors que le coup fatidique s’abattit, raccourcissant le sire Celithralas d’une tête.
Vous vous doutez bien que la nouvelle fût dure à apprendre pour Farawyn. Ce dernier, bouleversé, trouva refuge dans l’étude des livres. Le gardien du savoir de la bibliothèque du sanctuaire, un vieil ami de son père, lui laissa l’accès libre à ses ouvrages, espérant l’aidé à canaliser sa haine et sa tristesse. Cela réussit plus ou moins, puisque Farawyn oublia son chagrin, le remplaçant peu à peu par une soif insatiable de connaissance. Il consacra les quarante six années suivantes à l’étude des ouvrages, et à la pratique de la forge. Il découvrit aussi durant cette période le bonheur et le calme à travers le maniement de la lame. Pendant près d’un demi-siècle, toutes ses journées se ressemblaient : il passait la matinée à manier des armes en tout genre en compagnie de ses amis, ou bien tout seul, s’exerçant toujours avec plus de rigueur, l’après midi à la forge ou à la bibliothèque, et souvent il continuait sa soirée tard dans la nuit à faire la fête avec ses amis. Mais cela ne lui convenait pas.
Le jour de ses 107 ans, il décida de voyager. Il planifia de traverser toutes les contrées de Merak. Des étendues glacées septentrionales de Garganta jusqu’aux jungles luxuriantes et étouffantes de la pointe sud de l’Arana, en passant par les hauts plateaux du Kandor. Il ne voulait rien louper, et comptait bien profiter de son voyage pour accroitre son savoir sur les peuplades vivant hors de l’Illithil. Il entreprit aussi de se confectionner une armure pour son voyage. Son ami, Shïlrenï l’aida pendant près d’un mois à fabriquer une armure d’une finesse sans égale, et d’une résistance peu commune, propre aux cuirasses elfiques. Il se forgea également deux lames d’une grande finesse, qu’il garnit d’un pommeau en argent massif, parfaitement adapté à son armure. Son ami lui forgea un casque fort particulier, qui cachait entièrement son visage, à l’exception de ses yeux, recouvrant son nez, sa bouche et son cou d’une fine couche d’. Ainsi méconnaissable, Farawyn entreprit son grand voyage.
Il fit des rencontres improbables, dangereuses, enrichissantes en tout point. Mais la plus importante de toute, il la fit à Lathor, capitale de la Lathorie, terre des peuplades thériantrophe du nord. Il rencontra celle qui allait changer pour un temps sa vie. Yruüloan. Il la rencontra dans une auberge à l’extérieur de la ville, alors qu’il cherchait à se protéger du froid mordant des vents du nord. Elle était assise à une table, dans la salle, seule comme un tournesol vaillant dans un champ de pavots, le regard perdu dans le crépitement infernal des flammes de l’âtre, qui faisait briller dans ses yeux le feu de la beauté sauvage, illuminant ses traits d’une aura de calme et de somptuosité infinie. Farawyn d’approcha d’elle, et commença à engager une discussion. Il s’avérait que la jeune Yruüloan se rendait dans le sud, en Arana. Farawyn lui proposa de l’y accompagner, puisqu’il devait également s’y rendre. C’est ainsi que naquit une relation que allait durer prêt d’un siècle, avant que les tourments de reviennent hantés la vie de notre héro.
S’étant installé sur la pointe sud de l’Arana, Farawyn et Yruüloan avaient ouvert un commerce d’amure et d’arme, l’un fabriquant la marchandise, la seconde s’occupant de tenir boutique. Ils vivaient heureux, et Farawyn c’était forgé une solide réputation dans tout le compté voisin, et son commerce marchait bien. Il fournissait des pirates, mais aussi des soldats de milices locales, ou même des chevaliers qui venaient de loin pour se procurer une de ses armes. Mais un jour qu’il se rendait à cheval un ami habitant la région, accompagné de sa femme, il fût victime d’une embuscade. Malgré un combat acharné, Farawyn fut grièvement blessé, autant dans sa chaire de dans son cœur : une lance lui transperça le côté droit, l’embrochant de part en part. Alors qu’il s’écrasait au sol lourdement, il vit avec effroi un des bandits frapper avec une violence inouïe pour un humain sa femme, qui tomba à ses cotés. La scène qui suivit hante Farawyn depuis, et même aujourd’hui on dit qu’il ne se passe une journée sans qu’il ne maudisse ce jour où il assista impuissant, au viol de sa femme par toute une bande de bandits, lui-même laissé pour mort, avant de voire sa douce mettre fin à ses jours en se tranchant la gorge avec la lame d’un des bandits.
Tard dans la nuit qui suivit, un messager qui passait sur la route découvrit les corps inanimé jonchant la route, et reconnu celui d’Yruüloan et celui de Farawyn. Il porta ce dernier, encore en vie, jusqu’au village le plus proche. Farawyn se rétablit rapidement, mais son cœur demeura entaché d’une haine et d’une tristesse que rien, même la vengeance ne pouvait atténuer. Aussi, pendant les dix années sui suivirent, il traqua sans relâche les êtres cruels et sans âmes qui l’avaient agressés. Il leur fit à tous subir un châtiment exemplaire, leur offrant une mort lente, et ô combien douloureuse. Il retrouva les 8 hommes. Il émascula vivant chacun d’eux, avant de bruler la plaie regrettable à l’aide de souffre. Les huit corps furent retrouvés au petit matin, pendu nu à un arbre, écorché, les yeux arrachés de leur orbites, et les parties génitales coupé enfoncé au travers de la gorge.
Farawyn éprouva un plaisir malsain à torturé et à entendre hurler et supplier ces hommes. Mais sur le coup, cela ne le dérangea aucunement. Il aimait ça. Ce n’est que plus tard, une fois sa besogne sanglante achevée qu’il se rendit compte du monstre qu’il était devenu. Comprenant que son sadisme et la violence ne l’aiderait en aucun cas à oublier sa tristesse, il revint au sanctuaire, imploré le pardon de la mère Nature pour les atrocités qu’il avait commis. Le vieux sage, a qui il s’était confié, l’aida à déculpabiliser, lui faisant entendre que ces actes étaient motivés par des sentiments qu’aucun ne pouvait contrôler, aucun sauf un sage. Farawyn comprit alors que d’avoir ressentit des sentiments si extrêmes faisait dorénavant de lui un homme plus serein. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Farawyn avait ainsi appris à se maitriser, à contrôler toutes ses émotions, pour n’en laissé aucune paraitre. Son histoire se répandit dans toute la communauté des Hauts Elfes, et il devint bientôt une attraction. Cela ne le dérangeait guère, et il retourna à son style de vie ancien, passant ses journées à lire et à forger des armes en compagnie de son ami Shïlrenï, qu’il avait retrouvé, comme il s’y attendait, derrière sa forge ancestrale.
Les Conseillers du Sanctuaire, alors à la recherche d’un jeune membre fort d’un grand savoir s’intéressèrent à lui. C’est ainsi qu’il rentra dans cet ordre, jurant de protéger la Lande et le Sanctuaire, par ses conseils et décisions avisés. Dès lors il commença à enseigner son savoir aux plus jeunes, en tout point : à propos d’armes et de leur maniement autant que de leurs fabrications, mais aussi sur l’histoire du monde, et la géographie. Il rédigea bon nombre de traité sur l’armurerie, ou d’ouvrages traitant de l’histoire des hommes et des elfes, qui furent recopié en plusieurs exemplaires et envoyés à toutes les plus grandes bibliothèques de Merak.
C’est un homme bon et important, aussi devez vous le respecter comme tel, et plus encore. Les temps sont étranges, et l’avenir, incertain… n’est ce pas, messire Farawyn ? »
L’interpelé fut surpris de voir que le vieillard avait sentit sa présence. Décidément, ces aveugles l’étonneraient toujours. Il acquiesça de la tête, et ajouta d’une voix grave :
« Tes paroles colportent sagesse et raison mon brave ami, puisse la Mère des mères te garder en vie assez longtemps pour que ce monde soit meilleur ! »
Sur ces mots prit fin la leçon du mestre aveugle, qui congédia ses élèves, leur enjoignant de méditer l’histoire qu’il venait d’entendre.
SECTION HRP
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j'ai eu une semaine un peu lourde, mais je fais ça dès ce soir