Son nom de famille : Anädé Prénom officiel dans sa famille : Linélya Prénom officiel à partir de 18 ans : Lila Son âge & saison de naissance : 20 ans / Hiver Sexe : Féminin Râce : Humaine Groupe : Principautés humaines Métier : Courtisane Caractère : Je suis principalement ce qu’on appelle une insociable, je n’ai pas de lien direct avec les autres, pour ma part, ceux sont des abrutis finis et rien d’autres. Ma vision de la société noble n’est qu’un ramassis de critique qui a pourtant déteint sur moi. Mon apparence le reflète, la superficialité, même si je reste assez basique, n’aimant pas les choses en surplus. Je peux paraître arrogante et renfermée, n’allant pas vers les autres, attendant qu’ils viennent. Pour autant, je sais jouer des rôles, être une autre ou agréable, alors que je pense tout le contraire de mes gestes. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de faire part de mes idées si on me les demande, quelques soient les conséquences qui pourraient en ressortir. Mon sens de la hiérarchie est très simple, je connais les rangs, mais je m’en fiche. Je serais en face du souverain, je réagirai comme en face d’un paysan. Physique : Je suis une pure noble, jusqu’aux bouts des ongles Ma peau n’a jamais subit de mauvais traitement, toujours préservée des tâches rudes, teintée d’une belle couleur pâle. Je possède de long cheveux roux que j’attache généralement, parfois j’y glisse quelques accessoires, mais sans plus. Sur mon visage, on voit se dessiner deux beaux yeux bleus clairs, doux ou perçants selon mon humeur. Mon âme se reflète dedans de très rare fois, ce qui fait fuir les personnes. Je mesure un mètre soixante-huit ce qui est une taille raisonnable pour les femmes de ma régions, je possède aussi une taille très mince, due à l’alimentation légère de mon enfance. La perfection encore et encore. Je porte parfois des talons ou bien des bottes plates, mes vêtements sont toujours des corsets accompagnés de pantalon, très moulant. Dans les cas où la température baisse, j’enfile des manteaux épais ou des capes assez chaudes. « Histoire » : J’étais… Je suis… Je demeurerais cette inconnue devant les autres, cette détentrice de secrets inavouables, avec mon apparence lisse et sans défaut. Je ne peux regarder le monde qu’avec un regard lourd et insociable face à la communauté qui m’entoure, ainsi qu’aux mœurs de chaque personne. Dès mon enfance, je fus une enfant choyée, ma vie était simple et n’avait d’embuches. Mes géniteurs comme j’aime les nommer, possédaient une fortune considérable. On ne peut dire le contraire. C’est comme cela, qu’à peine âgée d’une dizaine d’années, mon esprit se forgeait déjà aux discutions qui dépassaient largement de simples enfants. Il est assez risible de penser à cela, mais leurs conversations m’assommaient déjà, pour tout dire, la richesse et l’aisance m’endormaient à elles seules. Des choses si recherchées et enviées par le bas peuple, mais me laissant de marbre. Et cela, indiscutablement. Par la suite, mon regard sur tout cela ne se modifia pas réellement. J’éprouve un sentiment de malaise face à ses personnes, mais aussi de supériorité. C’est certainement de l’arrogance, mais n’est-elle pas justifiée dans ce monde d’idiots finis ? Leurs visions ne s’arrêtent qu’aux bienfaits de leurs quotidiens. À la splendeur des habits qu’ils enfilent, aux traits de leurs visages, à leurs coiffures structurées pour que rien ne s’échappe ! Pourtant, au fond, cela reste mon monde, mon environnement, celui que je connais depuis ma naissance. On m’a tellement baigné dedans que mon apparence reflète parfaitement cette société basée sur la superficialité. Mes cheveux roux coiffés et décorés, mon visage dénué de toutes imperfections, mes bijoux élégants sans être voyants. La seule chose qui trahi légèrement ce mode de vie, ce sont mes vêtements simples, sans volants, sans dentelles, sans couleurs. Dans ma famille, mes habitudes vestimentaires sont une honte, un corset, un pantalon et tout cela d’une teinte très blanche ou alors noir comme la nuit. La honte la plus grande, c’est mon pantalon, généralement en tissu moulant, soulignant mes formes, frôlant l’indécence selon les coutumes de la noblesse. Après tout, une femme ne doit-elle pas porter une robe, ou alors des jupes ? Je n’ai jamais compris leurs intérêts pour ces choses encombrantes et pour le moins, affreuses. Mon adolescence se résuma à être plongée dans de nombreux livres, je ne faisais que ça, à longueur de journées, lire encore et encore. Je ne pouvais pas m’approcher des autres femmes, de ces folles sautant sur la moindre occasion pour m’afficher en publique. Je ne puis nier mon insociabilité, peut-être est-ce le monde dans lequel j’ai grandi qui m’a forgée ainsi ? Tous les êtres que j’ai pu rencontrer à ce jour ne m’ont rien apporté, mise à part un sérieux dégout par leurs idées limitées. Je ne souhaite pas aller de l’avant pour parler à quelqu’un, je préfère rester seule avec mes propres opinions. Par ailleurs, si l’on vient me parler, il m’arrive de faire preuve de bavardise, ce qui m’a parfois entrainée dans des situations compliquées. Je me rappelle ma quinzaine, à cette époque, j’avais fait part de mon point de vue sur la robe de ma très chère mère, mais aussi de la façon dont laquelle mon père l’avait embellie par de faux compliments. Depuis ce jour, ma parole est close dans les réunions des hautes sphères de la société. Mais en fait, je suis totalement exclue depuis que j’ai clairement annoncé le machisme total dans lequel je me sentais évoluer, cela n’a fait qu’apporter une répulsion venant de mon entourage. Ce sont d’ailleurs les seuls évènements notables de toute ma jeunesse, ou ce que je considère comme mon enfance. Par la suite, lorsque j’atteins ma dix-septième année, je me décidais à choquer à nouveau les mœurs. Il m’arriva alors de trainer dans des quartiers peu fréquentables et de me faire passer pour une courtisane. Je découvris alors une autre facette du monde, pourtant celle-ci ne me semblait pas plus épanouissante que celle m’ayant toujours fais face. Je me rappelle que ça avait duré pendant une année entière avant de se frayer un chemin aux oreilles de mes parents. Sur le champ, je fus expulsé de mon domicile, c’était trop humiliant pour eux, mais pourtant, ils ne me laissèrent pas sans rien. Je les croyais bien plus avare que cela. Ils me jetèrent dehors avec assez d’argent et de bijoux pour survivre pendant une vingtaine d’années à ne rien faire. C’était tellement ridicule. Le pire, c’est qu’au lieu d’être envoyée dans la nature, un autre noble de la région m’accueillit chez lui, tous frais payés en échange d’un jeu de comédie. J’ai passé deux années supplémentaires aux bras d’un imbécile m’emmenant de soirées en soirées, de lits en lits. Finalement, c’est ainsi que se produit le dernier tournant de ma vie. Non, plutôt, c’est ainsi qu’il venait de se produire. Se tournant, à cet instant. J’avais mis fin à la vie de cet homme sans même éprouver un seul remord. Il gisait depuis quelques minutes, sur le lit, le regard tourné vers le vague. Et moi, je restais appuyée contre le mur tout en me remémorant ma vie et mes idées. Ma peau claire vulgairement tâchée de trainées rouges, ma joue légèrement fendue à cause d’un bout de verre, mais pas assez pour m’en laisse une cicatrice et mes vêtements teintés d’une couleur pure, naturelle et non artificielle. Maintenant, je sortais en volant les biens du mort et en prenant mes affaires avant de me diriger vers un nouveau lieu. Je déposais ma main sur la porte avant de la pousser… Code : Validé par Kalyäh Que penses-tu du forum : Très beau graphisme =D J'adooooore ! Comment es-tu arrivée : Par les petits top-sites nos amis ♥