Prénom & Nom: Sirius Khan
Sexe: Masculin
Âge: 41 ans
Race: Humain

Groupe: Principautés humaines
Métier: Bûcheron/Paysan

Description physique:
Physiologiquement semblable à ses comparses humains provenant du nord de Merak, Sirius Khan est un homme imposant aux yeux des siens. La taille se chiffre à quelques poussières du deux mètres et son poids lourd lui donne l'allure d'un costaud parmi les costauds. Sa profession n'ayant qu'accentué ses proportions innées, il a toujours été destinée à devenir un homme fort et endurant. Ses fortes épaules peuvent transporter son équivalence en poids et même plus lorsqu'il mêle la volonté à l'effort. Des cuisses aussi larges que de petits arbres lui donne la puissance d'un bœuf quand il est temps de labourer ses champs ou de se stabiliser correctement avant d'abattre un arbre gigantesque. Noir de cheveux et de barbe, il les porte tous deux longs en l'absence de conscience esthétique dans la partie du monde où il réside. Il ne porte qu'une seule tresse à gauche de son visage, marque d'un ancien souvenir précieux pour lui. Il aime porter des habits pratiques pour son travail, donc courts aux bras, les laissant nus, leur musculature impressionnante à vue de tous. Ses couleurs préférée sont le gris, le bleus foncé et le noir, allant parfaitement avec son air faussement sinistre. Une peau basanée se cache sous sa pilosité faciale, signe de nombreuses heures passées au soleil ayant depuis longtemps endurcit son épiderme. Des yeux d'un gris acier transperce quiconque avec une attention toute particulière, comme si vous étiez seul au monde et que la conversation entretenue avec lui était la plus importante, à chaque fois. Il serait judicieux de faire mention d'un outil qui ne quitte jamais son bras, la terrible Thalia'sin, aussi connue sous le nom de fendeuse d'âme en langage sudiste. Cette hache à double tranchant ressemble à un papillon sur le pont de s'envoler, ailes déployées. Un crâne en ivoire orne sa face, regardant son ennemi avant de l'abattre. Cet arme dangereuse ne quitte jamais le bras de Sirius qui à apprit à lui faire plus confiance qu'à n'importe qui d'autre.

Description psychologique:

Ayant grandit dans une famille de paysans, Khan a, au tout début, apprit à faire confiance à son corps, laissant les valeurs de la terre et de la nature l'emplir. Travaillant, il a apprit, imité par ses pairs travailleurs que l'abandon n'était pas envisageable dans une vie comme la leur. Comme un soldat à la guerre, les paysans, s'ils voulaient survivre, devaient continuer à travailler les champs sans quoi, il ne pourrait que mourir. Si presque tous virent cette situation comme une malédiction, Sirius, pour sa part, en tirait les meilleurs côtés de sa personnalité. Il devint aussi loyal que possible à ses êtres proches qu'avec la terre avec laquelle il vivait. Le courage vint aussi agaillardir son cœur, contrôlant l'angoisse de ne pas avoir assez de nourriture pour l'hiver ou le prince de sa contrée. L'humain apprit à respecter le monarque mais sans le craindre comme la plupart dans l'intention de vivre en harmonie avec ses règles tant et aussi longtemps qu'il le laisserait tranquille lui et sa famille. Son caractère se durcit durant l'époque où son père et sa mère, tous deux vulnérable à la maladie à cause de leur âge avancé, moururent d'une grippe effroyable durant l'hiver de ses vingt ans. À cet époque, il dut continuer à travailler les champs mais seul, ses parents dépendants de lui. Quand la mort les faucha, il apprit à la voir comme une ennemi, faisant d'elle son Némésis le plus sacré et depuis ce jour, jamais il ne l'aurait lui ou quiconque d'autres sans qu'il ne se mette entre elle. Bien entendu, il savait son combat perdu d'avance mais ce n'était pas une raison pour abandonner. L'honneur vint ensuite, à cause des différents bouleversements de sa vie. Ayant appris à vivre tels les différents peuples de Merak, il comprit que le monde ne s'arrêtait pas au château du prince mais bien plus loin, ce dit château n'était qu'un grain de sable dans l'étendu de la plage longeant la mer. Parmi tous les ennemis qu'il combattu, il apprit à les respecter et à se faire respecter par la même volonté qu'il avait lors de ses labourage de champs.

Histoire:

Sirius Khan, fils du bûcheron et paysan Bramen Khan est né durant le terrible hiver qui a complétement enneigé la partie occidentale du territoire de Naskapi. Ce village agricole nommé Joredinn fut son lieu de naissance, pendant le blizzard épouvantable qui laissèrent sans nourriture la plupart des villageois durant trois longs jours. C'est durant le premier jour qu'il naquit et, déjà au berceau, Sirius fut contraint de se battre pour survivre, ce qu'il fit toute sa vie.

Son enfance fut heureuse, quoi que rude. Les champs de la famille Khan demandant beaucoup d'effort, le jeune enfant fut contraint de travailler alors que la plupart des enfants s'éduquaient à l'école. À chaque fois que lui demandait son fils la raison qui le poussait à ne pas l'envoyer avec les autres enfants, il lui répondait qu'il n'en avait pas le luxe et que s'il voulait un jour prendre soin des êtres chers pour lui, comme les enfants qui plus tard auraient des emplois bien rémunérés, c'était maintenant qu'il devait mettre la main à la pâte et non pas dans une dizaine d'année.

À l'adolescence, son père l'emmena en forêt où il découvrit le plaisir de marcher dans les bois, le silence apaisant de la faune le transportant comme dans un monde spirituel lui étant propre et depuis ce jour, cette forêt deviendrait son refuge. Bramen avait toute sa vie été un bucheron d'exception, menant des hommes beaucoup plus vieux que lui à l'âge de dix-sept printemps. Sa détermination lui fit gagner le respect de tous dans le village de Joredinn et il voulait maintenant transmettre ce savoir à son fils qui deviendrait comme lui un excellent bucheron de métier. Avec le temps, Sirius devint aussi, sinon plus imposant que son père, un grand gaillard qu'on surnommait amicalement''Montagne''. Ses bras devinrent forts et ses jambes endurantes et tous enviait la puissance de son élan, coupant des tronc d'arbres adultes en quelques dizaines de coup de hache, n'utilisant même pas la scie quand il se le devait. À la fin de ses dix-huit ans, le jeune Khan fut traité comme un homme.

Le début de son indépendance se fit durement pour l'apprenti bucheron qui, durant l'hiver de ses vingt ans, comparable à celui où il était né, il dut trimer dur dans les champs et travailler durant les tempêtes de neige pour amasser assez d'or. Peut-être aurait-il put en gagner assez mais il était seul, ses deux parents mourant de la grippe noire qui décima la moitié du village. Printemps arrivé, la joie ne vint pas avec elle pour une fois et Sirius était perdu. Ne sachant quoi faire d'autres, il continua à travailler jusqu'à s'épuiser tel qu'il ne put mettre le pied dehors une semaine de temps et pendant ce temps, il ne put que se remettre en question, lui et son début de vie. Était-ce vraiment ce qu'il désirait faire toute sa vie ? Voulait-il couper des arbres jusqu'à ne plus avoir de force pour se lever lui-même du lit ?

Durant l'été, il prit rendez-vous avec l'un des capitaines de section de l'armée de Naskapi afin d'entrer dans l'armée et d'y vivre plus d'aventure que dans son village montagneux et perdu. Mais la capitale était loin et il dut s'arrêter à une auberge du nom de Bec Cassé afin d'y prendre une chambre. C'est là qu'il rencontra une femme du nom d'Helena. Elle travaillait comme serveuse à la taverne et lui avait servit son plat avec tant de tendresse que le jeune homme ne put même pas la remercier, absorber par son regard aussi vert que la forêt logeant ses rêves. Un soulon avait voulu la maltraité et s'était ramassé un crochet si puissant qu'il s'était renversé sans se relever, assommé tel qu'il ne se souvint même pas de lui la journée suivante. Il lui demanda de l'épouser sur le comptoir de la taverne et elle ne put refuser. Ainsi, Sirius retourna dans les montagnes où il naquit pour y vivre heureux en compagnie de sa chère épouse.

Ils comprirent rapidement qu'ils ne pourraient jamais avoir d'enfants à eux mais se résignèrent quand même à vivre leur vie à deux dans le confort du travail juste et du calme des silencieux géants de pierres. À peine deux ans après leur mariage, un groupe se nommant comme marchands d'esclaves saccagèrent le village sans scrupules, emmenant femmes et tuant hommes et enfants. Helena, qui était au marché ce jour là, fut du lot sans que Sirius ne puisse l'empêcher. Alors, sans réfléchir plus, Khan se mit à leur poursuite munit de la hache de son père, la terrifiante Thalia'sin, la fendeuse d'âme. Cette arme venait de son ancêtre Tanaka Khan et l'avait défendu lors de la rébellion contre le Nord pays qui avaient voulu défier les rebelles à leur joug. Tanaka Khan avait été l'un des capitaines responsable de la fuite vers le Sud du peuple Tériantrophe et avait périt avec l'honneur de son sang durant une embuscade, trois semaines plus tard. Depuis ce jour, la hache revenait à chaque fils qui portait la flamme du guerrier en lui, Bramen n'ayant pas assez vécu pour la donner à Sirius qui de loin la méritait à ses yeux. L'ancien bucheron partit donc seul à la recherche de sa douce, bravant les contrées inconnus qu'étaient les steppes arides. Il traversa ce désert, effectuant des contrats de mercenaire en chemin pour assurer sa survie et suivit la caravane jusqu'à Berill, la contrée froide de la mort.

Arrivé dans ce pays dont il ne connaissait rien, il fut surprit de voir combien les humains pouvaient être maléfiques et opportunistes. Après plusieurs mois d'acharnement, il réussit à retrouver la piste des marchands d'esclaves qui lui renseigna sur l'acheteur d'Helena après plusieurs pertes sous le coup de Thalia'sin. L'acheteur était un apprenti mage testant un poison effaçant la mémoire et malheureusement pour Sirius, Helena était déjà sous son effet et le mage en avait fait son épouse. Après avoir tué ce maniaque, Helena se suicida, trop de peine l'accablant par sa perte, laissant Khan avec un vide qui ne remplirait jamais.

Sirius était loin de sa maison et sans rien pour guider ses pas... sauf Thalia'sin, bien entendu. Il parti donc en quête de gloire à travers les terres de Merak afin d'achever le destin que son ancêtre Tanaka aurait dut avoir, un légende parmi les guerriers.



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