Prénom & Nom: Xanth Tar'Ashaman.
Sexe: Masculin.
Âge: Deux-cent-trente-sept ans.
Race: Haut-Elfe hybridé.

Groupe: Les guerriers de la Lande.
Rang: Grand maître.
Métier: N/A.

Description physique:

Grand pour un Haut-Elfe, mais petit pour un humain, Xanth se situe dans une branche à part des deux races. Alors que les humaines le trouvent particulièrement beau et gracieux, les hauts-elfes le considèrent pratiquement comme une brute gauche et malhabile. Heureusement, les nombreux entraînements auxquels il se soumet quotidiennement l'ont transformé.

Vif, ses muscles sont bien dessiné et lui donne autant de force explosive que d'endurance ce qui fait de lui un adversaire redoutable sur le champ de bataille. ses bras longs et ses jambes agiles renforcent d'ailleur la suprématie dont il fait preuve dans ses combats. Visage fin, oreilles moyennement développée, pomettes hautes menton volontaire; il possède un visage plaisant, mais imberbe. Faisant dans le mètre soixante-dix, il ne semble pas imposant, mais il brille dans ses yeux rouges une lueure qui effraya plus d'un ennemis. Il porte de long cheveux blanc qu'il prend soin de garder propre.

Lorsqu'il porte son armure de plaques et d'écailles, il semble ne faire qu'un avec l'obscurité et les ombres. On le surnomme le fantôme de la Lande. Lorsqu'il par en guerre, il emporte avec lui ses sabres et diverses dagues qui ne le quitte jamais. Formé à l'art du combat à main nue, il est aussi dangereux, sinon plus, désarmé qu'en possession d'une arme. Lorsqu'il ne porte pas d'armure, il est vêtu de vêtement amples et de foulards qui le laissent libre de ses mouvements et servant à distraire ses potentiels assaillants.

Description psychologique:

Étant un être de nature loyal neutre profonde, Xanth est considéré comme un juge parmis les sien. Suivant le code d'honneur et de loi strict de la Citadelle, où il a grandit et été éduqué, il ne tolère aucune infraction. Souvent décrit comme un dictateur, il exerce son autorité dans le but de faire règner l'ordre et le calme dans la Citadelle. En guerre il n'hésite pas avant de tuer, et aucun remord ne l'a jamias accabler. Règner est son destin et tuer est son droit. En tant que juge et maître absolu de la Lande, il ne tolère aucune injustice injustifiée, ni le meurtre gratuit. Pour avoir un peuple fort, la confiance doit être reine. Pour cela, toute infraction à la Règle de confiance totale est un arrêt de mort signé pour son mandataire.

Connaissant ses tâches et ses devoirs, Xanth ne se fie que peu au hasard et ne fait pas confiance au destin. Son but ultime est de garder la Lande et les sacrifices qu'il est prêt à commettre sont nombreux. Étant déjà d'un âge assez avancé pour un hybride, il sait que son heure viendra il est donc prêt à mourir si son devoir l'exige.

Enfant, il fut élevé au combat, jonglant entre tueries, entrainements et relations diplomatiques, il n'a jamais eu l'occasion de se faire d'amis, ni d'avoir connu l'amour. Il n'espère pas non plus un futur heureux, étant persuadé que son avenir se clôturera lorsque le rideau tombera sur le fil d'une lame acérée.

Histoire:

L'ancien maître se fesait vieux. Ses os craquaient et sa peaux parcheminée par les longues expositions aux soleils de Merak était parsemée de cicatrice profondes, souvenir d'un passé douloureux et d'un présent amère. Il n'y avait dans son regard bleu qu'une immense lassitude. Il avait eu son quota de guerres et de combats, de victoires et de défaites. Dans l'ensemble sa vie n'était pas un échec. Il avait tenu la Lande comme l'avait fait les grands maîtres avant lui. Mais toute vie à une fin et la sienne approchait. Âgé de trois-cent-cinquante ans, âge vénérable pour un hybride, il savait que le flambeau devrait bientôt être passé à la prochaine génération. Les Hauts-Elfes n'ayant que des contacts ténus avec les humains, les hybrides se fesaient rares et ne vivaient plus au coeur de la Citadelle du Levant que trois hybrides; le plus âgé Kamanir, la plus sage Exaneth et le plus fougeux Xanth. Tout trois ayant été élevé par des guerriers dans l'environnement le plus hostile qui soit, les départager ne serait pas facile... mais ce qui devrait se produire se produirait, car les cycles se répètent et le destin ne se trompe jamais.

La troisième période de méditation venait tout juste de se terminer que l'on emmena les trois hybrides dans leurs quartiers. C'est dans une confusion totale qu'ils obéirent à l'ordre donné, car jamais auparavant un Juge ne s'était comporté de la sorte. Kamanir, Exaneth et Xanth se préparèrent en vitesse, n'emportant avec eux que ce que le temps leur permettait. À peine une vingtaine de minutes plus tard, tous les trois étaient en selle, guidé par le Juge Condirith vers l'un des endroit les plus lugubre de la Lande; le fort de sang, l'endroit où des générations d'hommes tombés au combat s’empilaient comme les remords d'un passé douloureux.

À peine eussent-ils mis pied à terre qu'un grand soldat passa près d'eux. Facilement reconnaissable à son armure de plaque épaisse et aux lames croisées dans son dos Kamanir l'identifia aussitôt avec une moue obscure.

«Une Tour.»

Cela ne signifiait qu'une chose; l'heure n'était plus à l'entrainement. Le Juge les laissa à leur sort, tournant les talons rapidement et distribuant des ordres rapides. Ils prirent leurs minces bagages et se dirigèrent vers ce qui leur semblait être un baraquement. À leur entrée, plusieurs regards mornes se posèrent sur eux. Certains retenaient leur rictus de mépris alors que d'autres l'exposaient arrogamment. Un frisson de malaise les parcouru. Sans un mot, ils s'installèrent à même le sol sur de minces tapis où ils méditèrent en silence, attendant les conseils de la nuit. Celle-ci vint avec son lot d'étoiles et de mystères, voilant la face du jour. Exaneth s'endormi la première, suivis de Xanth. Le sommeil fut long à venir pour Kamanir. Ses oreilles bourdonnaient des chants guerriers de son enfances, des récits épiques et des quêtes. Plus vif que ses compagnons, il avait compris qu'il s'agissait de leur première campagne, celle qui sera reconnue plus tard comme la Campagne des Ruisseaux de Sang.

Lorsque pointèrent le premières lueures de l'aube, Xanth fut mis sur pied par son aîné qui lui agitait lentement l'épaule en silence. Ses yeux perçants lui indiquèrent une trace sur le sol sablonneux partant de la couchette d'Exaneth. Comme deux fauves, il serpentèrent sans un bruit et à l'abri des regards dans les ombres matinales en suivant la tracesdans le sable. Celle-ci s'éloignait du campement, vers un ruisseau qui coulait paisiblement à travers la prairie. Le spectacle sur lequel tombèrent les deux demi-elfes ne les impressionnèrent en rien. Exaneth, la poitrine découverte et le visage ensanglanté tenant dans l'une de ses mains un oeil, fraîchement arraché à l'homme qui l'avait traîné par les cheveux jusque là. À peine palpitants, ses seins ne semblaient pas animés par la moindre respiration. Ses yeux froids et calculateur observaient, attendaient patiemment la réaction des quatre hommes qui l'entouraient. L'un deux criait, couvrant l'orbite vide d'où jaillissait un ichor aussi impur que son âme.

«Sale chienne de demi-être! Tu vivras l'enfer pour cela! Lorsque nous en aurons finis avec toi, tu suppliera pour que l'on t'achève, mais de ta gorge souillée ne sortiront que des râles d'impuissance! Je vais te déchirer comme tu m'as défiguré! »

L'un des hommes passa la mais à sa ceinture pour en saisir un coutelas dentelé. Les deux autres se rapprochèrent lentement formant un cercle de plus en plus restreint autour de la jeune femme. Malgré la fureur qui grandissait en lui, Xanth ne pouvait intervenir, Kamanir lui bloquant le chemin et le Code lui interdisant. L'homme à l’orbite vide fit un pas de plus et c'est à ce moment que la furie éclata. Comme un éclair silencieux, Exaneth frappa trois fois. D,un mouvement leste elle saisit le poignet de l'homme au coutelas, tout en projetant vers l'homme derrière elle, l'oeil de son compagnon. Le troisième fonça, mais reçut la longue lame affûtée dans les tripes. Reculant d'effrois devant le corps étranger coincé dans ses chairs, l'homme dégagea la lame, devenant du même coup, la source d'un effroyable torrent violacé. Xanth vit l'horreur dans les yeux de ces hommes et compris immédiatement qu'ils n'étaient que de simples recrues de la Citadelle; ils ne toléraient pas la vue du sang et des tripes. Pourtant, cela l'excitait et il fut déçu de voir son amie s'arrêter là. Dans un courant de panique, les recrues tournèrent les talons et fuirent dans la clairière qui bordait le ruisseau. Ils étaient devenu dès lors des renégats. Kamanir fonça sur l'homme au sol et l'égorgea proprement alors que sa jeune soeur rinçait la souillure de ces barbares dans le petit ruisseau.

Le chemin du retour fut silencieux. Rien ne semblait troubler l'étrange sérénité qui les enveloppait. Le son de leurs pas se fesait lui-même distant. Ils marchèrent pendant ce qui leur semblait des heures, puis ils arrivèrent au campement où un spectacle extraordinaire les attendait.

Des tripes et des membres, partout; Les toiles des tentes, éventrées comme les hommes qui avaient brillament combattus. Si la sagesse de du plus vieux retint ses jambes, le cadet fonça tête baissée dans la mêlée suivie de sa jeune soeur. Il foncèrent de concert vers un attroupement où l'affrontement semblait particulièrement violent. La Tour et le Juge Condirith combattaient dos à dos une vague d'adversaires plus violents que jamais. Les coups étaient terribles, le sang coulait à flot. Condirith, armé de son puissant fléau, faisait éclater les têtes et brisait les membres comme de vulgaires brindilles alors que la Tour à ses côtés brandissait ses puissants sabres pour porter de vicieuses estocades. Malgré leur courage et leur talent les deux hommes étaient débordés et bientôt leurs ennemis brisèrent les défenses de la Tour. Une lance se faufilla, tranchant muscle et tendons dans un concert de cris et de gémissements. L'un des sabre tomba sur le sol tandis que l'autre s'envola à la rencontre de la machoire de son adversaire. Dans un claquement sonore, celle-ci se détacha et emporta avec elle son flot d'ichor et une vilaine langue violacée. La victoire fut de courte durée pour le valeureux guerrier car une seconde lance se planta aussitôt dans son échine découverte. Comme un immense tronc, il s'effondra au sol d'un seul bloc, laissant le Juge sans protection. Il n'en fallut pas plus pour qu'une volée de carreaux pénètre le dos de l'homme et fasse jaillir un râle d'agonie de sa gorge qui ne tarda pas à être tailladée.

Xanth arrêta sa course devant la brutalité et la rapidité avec laquelle les unités d'élite de la Citadelle furent vaincues, mais Exaneth n'en avait cure. Elle fonça vers l'attroupement, ramassant au passage une lame de la main rigide d'un cadavre et l'enfonça proprement dnas la nuque d'un soldat. Sans reprendre son souffle, elle sauta pour atterir droit sur la poitrine carapacée d'un homme. Aggripant fermement l'armure, elle profita d'une ouverture dans le cou de son adversaire pour y planter ses dents et arracher le plus de chairs possible. Dans un râle d'agonie, la pauvre victime aspergea ses camarades d'une fontaine vermeille. Prête à continuer, elle fut rapidement stoppé par un homme qui la saisit par les bras. Celui-ci était immense; un géant. Sans une once d'émotion, il lui brisa les bras et l'écrasa sur le sol où son front s'ouvrit contre une pierre. Autours de lui, les soldats sourirent, sachant pertinement la suite de l'histoire. Criant de douleur, elle tenta de se débattre, mes ses efforts étaient vains. L'homme enleva ce qui restait de vêtement à la jeune fille d'un geste violent, et sortit un membre énorme de ses chausses. La jeune femme tentat de se débattre du mieux qu'elle le pu, mais rien n'empêcha l'homme de s'enfouir en elle, lui arranchant un terrible hurlement de douleur.

«Non!»

La sueur drapait son front brûlant alors qu'il se redressait brusquement dans son lit. Les images dansaient devant ses yeux, les ombres obscurcissaient son regard. Encore et toujours le même rêve; le cauchemar qui l'habitait maintenant depuis plus d'un siècle. Il se recoucha sur le dos, sa main s'accrochant fermement au manche du poignard qu'il gardait dans ses draps.



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